Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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— Vous êtes Poy ? demanda Malko, abasourdi.
— Oui, et alors ?
Elle fit le tour de la chaise et, grimpant sur les barreaux, s’assit tranquillement sur ses genoux. Ça devenait une habitude.
— Tu voulais me voir ? continua la naine. Alors, tu n’es pas déçu ?
Son anglais guttural était à peine compréhensible.
Éclatant d’un rire strident, elle se pencha à son oreille et lui murmura des propos tellement obscènes qu’il en fut gêné.
— Cinq cents bahts, conclut la naine, pour chiffrer ses propositions. Y compris les deux petites…
Malko secoua la tête. Poy fronça les sourcils.
— C’est pas ça que tu veux ?
Elle dévida calmement un autre chapelet d’abominables suggestions auprès desquelles les divertissements de Sodome et de Gomorrhe n’étaient que d’aimables jeux de patronage. Cette fois Malko mit le holà à son imagination.
— J’ai un business pour vous, dit-il. Si cela vous intéresse de gagner mille dollars.
Poy ferma presque les yeux, et se fit plus lourde sur ses genoux.
— Mille dollars U.S. ?
— Mille dollars U.S.
Ses petites jambes battaient nerveusement à vingt centimètres au-dessus du sol. Elle caressa amoureusement l’alpaga du costume noir.
— Vous les avez ici ?
— Oui, acquiesça Malko, plutôt inquiet.
Au Vénus-Bar, où on vous ouvrait la gorge pour une bière pas payée…
— Et qu’est-ce que je dois faire ? fit-elle, méfiante. Malko laissa tomber :
— On m’a dit que vous connaissiez tout Bangkok. C’est vrai ?
— Vous êtes en cavale ? Déserteur ?
Il secoua la tête et hurla pour couvrir le bruit de l’orchestre.
— Non. J’ai besoin d’un renseignement. Confidentiel. Brusquement, elle sauta de ses genoux et le prit par la main. Horrible sensation. La force d’une adulte avec la taille d’une main de bébé. Poy l’entraîna vers le fond de la salle. Là, c’était le coin des ivrognes. Une douzaine de clients cuvaient leurs bières, affalés sur des tables. Poy en repoussa deux et s’assit, invitant Malko.
— Qu’est-ce que vous voulez ? C’était le moment critique.
— Je cherche Jim Stanford, dit-il. Je suis un de ses amis. Je pense qu’il est encore vivant, quelque part à Bangkok.
Elle ne répondit pas immédiatement. Son visage avait changé d’expression. Elle avait peur. Lentement, elle demanda :
— Qu’est-ce qui vous fait croire que je sais où se trouve Jim Stanford ?
Il haussa les épaules :
— On m’a dit que vous saviez tout ce qui se passe à Bangkok, que vous êtes capable de retrouver n’importe quel objet perdu. C’est vrai ?
Elle hésita, puis admit de son étrange voix grave-aiguë :
— C’est vrai. Mais je ne sais pas ce qui est arrivé à Jim Stanford.
Malko sut immédiatement qu’elle mentait. Elle avait l’air trop effrayée. Ainsi, il y avait bien quelque chose à découvrir.
— Mille dollars, répéta-t-il. Et personne ne saura jamais rien.
Une fille passa près d’eux, enlacée à un marin, et disparut par une petite porte, avec un clin d’œil pour Poy. Un nouveau contingent de marins était arrivé et ils vociféraient au bar. Poy posa sa main minuscule sur celle de Malko et lui souffla dans une haleine de mékong :
— Mille dollars, c’est beaucoup d’argent. Je vais essayer. Je connais quelqu’un qui, peut-être, sait quelque chose. Mais il est dangereux.
Elle lui jeta un regard bizarre :
— Vous voulez vraiment payer mille dollars pour savoir ce qui est arrivé à Jim Stanford ?
— Oui.
Pourvu qu’elle ne lui raconte pas n’importe quoi. Mais dans cet univers crépusculaire, il n’avait pas le choix. Il fallait faire confiance à la naine.
— Je ne veux même pas savoir votre nom, dit Poy. Voilà ce que vous allez faire. Derrière, dans la cour, il y a des chambres. Vous y allez avec une fille d’ici. Dès que je saurai quelque chose, je viendrai. Personne ne se doutera de rien. Après, je ne veux plus vous revoir, jamais. D’accord ?
— D’accord.
— Faites voir l’argent !
Sous la table, Malko sortit une liasse de billets de cinquante dollars. Poy les caressa rapidement puis sauta de sa chaise et fila vers un groupe de fillettes à côté de l’orchestre. Elle revint, blaguant avec toutes les tables, tapant sur les fesses d’une taxi-girl, traînant une grande brune, avec un énorme chignon et une robe bleue bouffante serrée à la taille.
Elle sourit à Malko et Poy lui expliqua, en anglais :
— Donnez-lui cent bahts et faites comme si vous étiez un client ordinaire.
Elle fila aussitôt et Malko la vit virevolter sur la piste, découvrant ses cuisses gainées de bas noirs. Ce qu’on appelle une ambiance saine.
Déjà la fille brune entraînait Malko par la main vers la petite porte où il avait déjà vu disparaître un couple. Elle donnait sur un escalier de bois extérieur. Ils se retrouvèrent dans une cour éclairée par un lumignon. Dans l’ombre, Malko aperçut un taxi avec un couple faisant l’amour à l’intérieur, le chauffeur sommeillant sur son volant.
Un petit vieux montait la garde au pied d’un escalier délabré. Il y eut un échange de paroles incompréhensibles pour Malko puis la fille l’entraîna dans l’escalier branlant qui débouchait sur un couloir desservant une dizaine de portes. La fille ouvrit la troisième.
Malko se retrouva dans une pièce meublée succinctement d’un lit et d’un lavabo tellement sale qu’il en était noir. Les cloisons n’arrivaient qu’à mi-hauteur ce qui permettait de se faire une idée assez juste de ce qui se passait dans les autres chambres.
Dégoûté, Malko s’assit sur le bord du lit. Jamais de sa vie, même lorsqu’il fuyait les tueurs en Autriche [25] Voir: Le Dossier Kennedy .
, il n’avait été dans un endroit aussi sordide. S’il n’avait pas fallu retrouver Jim Stanford coûte que coûte, il se serait sauvé à toutes jambes. La fille le regardait en souriant. Pour éviter les complications, il lui tendit un billet de cent bahts qu’elle fit disparaître dans son corsage. Elle sourit et rassembla tout son anglais.
— You, number one.
Ce qui était incontestablement un compliment. Aussitôt, elle s’accroupit près du lit et commença à délacer les chaussures de Malko. Puis, elle enleva les chaussettes et les plia soigneusement, sur la chaise.
Malko tenta de défendre son pantalon, mais avec des mots inintelligibles et des éclats de rire, la Thaï s’en empara et le plia à son tour sur la chaise. Malko ne le quittait pas des yeux, il contenait les mille dollars. Il n’avait pas pris d’arme : inutile d’attirer l’attention sur lui en cas de rafle ou de coup dur, au Vénus-Bar.
Avec la même dextérité, la fille vint à bout de ce qui restait. Devant le pansement elle eut une mimique désolée mais n’insista pas. Heureusement. L’air conditionné était inconnu dans cette annexe du Vénus-Bar. Il y régnait la même chaleur gluante qu’à l’extérieur.
Elle, par contre, n’avait même pas ôté ses chaussures. Il comprit très vite pourquoi. La première piqûre de moustique lui fit faire un bond sur le lit. Sa partenaire constata d’un air désolé :
— Mosquitos, no good [26] Moustiques, pas bons.
.
Ce n’était pas une chambre, mais un élevage de moustiques. Une énorme fourmi volante traversa même la pièce… Pas très favorable à la volupté. Pourtant, la fille voulait à tout prix en donner à Malko pour ses cent bahts. Plusieurs fois, il l’écarta gentiment. Chaque fois, elle éclatait de rire et revenait à l’assaut, essayant une caresse un peu plus compliquée et s’exclamant en anglais You Dirty, you Dirty [27] Salaud, salaud.
. Elle se demandait visiblement quelles abominations il fallait pour satisfaire ce Blanc. Par politesse, plus que par désir, Malko tâta sa robe ; extraordinaire : tout était rembourré, partout ; la fille devait être maigre comme un clou.
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