Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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« Le karaté » eut le temps de penser Malko.
L’homme se jeta en avant avec un cri rauque. Les tranchants de ses mains claquèrent sur le crâne de Malko au-dessus des oreilles. Celui-ci crut que sa tête explosait. Etourdi, il glissa en arrière. Amèrement, il pensa à la sentinelle royale dans sa guérite, devant qui il était passé, cinq cents mètres plus haut.
Puis, l’eau tiède de la douve se referma sur lui. Il ouvrit la bouche et avala une gorgée qui avait le goût de boue. Suffoquant, il disparut sous l’eau noire. Sa dernière pensée fut pour maudire son imprudence.
Malko revint à lui avec un hoquet qui lui fit cracher un jet d’eau sale et de glaires. Il était étendu sur le bord de la douve, dans l’obscurité. Des gens bougeaient et parlaient en thaï autour de lui. Une lampe électrique puissante, avant de se braquer sur son visage, balaya la scène et il reconnut avec une indicible surprise la silhouette de Thépin, debout près d’un soldat, mitraillette à la main.
À grand-peine, il se souleva sur un coude. Sa chemise trempée et son pantalon collaient à sa peau. On avait ôté sa veste et défait sa cravate. Son cou lui faisait mal et sa blessure avait dû se rouvrir car des élancements sourds tapaient dans ses côtes.
Il ne comprenait pas ce qui était arrivé. Il était sûr de n’avoir pu sortir de la douve tout seul. Et que faisait là Thépin ? En le voyant bouger elle s’agenouilla près de lui :
— Malko, cela va mieux ?
Elle zozotait plus que jamais. L’émotion. Il grogna et demanda :
— Comment êtes-vous là ? Qui m’a tiré de ce fossé ?
Elle rougit :
— Je vous ai suivi depuis votre hôtel. Je pensais que vous alliez retrouver une fille. J’ai vu l’homme vous attaquer. Mais, le temps d’aller chercher un soldat dans sa guérite, il s’était enfui.
— Vous l’avez reconnu ? Elle secoua la tête :
— Non. Le soldat a tiré, mais il l’a raté.
Malko jura à voix basse. Encore raté. Poy était morte. Une fois de plus, il se trouvait dans une impasse.
Le soldat s’approcha et l’aida à se lever. En dépit de la chaleur lourde, il frissonnait. Les quelques curieux qui s’étaient arrêtés regagnèrent leurs véhicules.
— Vous pouvez conduire ? demanda Thépin.
— J’essaierai.
— Suivez-moi. Nous allons chez moi. J’ai dit au soldat que vous iriez demain à la police.
Il remonta dans la Mercedes, toujours arrêtée au milieu du carrefour. Thépin prit la tête dans une petite Datsun. Cinq minutes plus tard, ils entraient chez elle.
Intérieurement, Malko bénissait la jalousie de la jeune fille. Sans elle, il reposerait dans la boue des douves. Définitivement. Il se sentit et réprima une nausée : il puait comme s’il sortait d’une fosse à purin.
La grande maison était déserte et sombre.
— Mes parents sont à Pattaya, expliqua Thépin. Nous sommes seuls.
Elle le prit par la main et le guida jusqu’au premier étage dans une chambre climatisée. Malko fonça dans la salle de bains et commença à se déshabiller. Son pansement était tout maculé de sang. Il n’osa pas l’arracher, craignant de déclencher une hémorragie. Il n’entendit pas Thépin s’approcher.
Une expression très douce sur son visage lisse et hautain, elle ordonna :
— Enlevez ce pansement. Vous avez été dans l’eau sale. Il faut tout nettoyer.
Elle sortit différents flacons d’une armoire à pharmacie et commença à décoller le sparadrap sale.
Quand elle le laissa enfin, il se sentait un autre homme. Elle l’avait lavé et lui avait refait un pansement propre. Seule sa tête le faisait terriblement souffrir. Lentement, Thépin lui massa les tempes du bout de ses doigts imbibés de Baume du Tigre.
Enfin elle le fit s’étendre sur le lit. Il était si fatigué qu’il ferma les yeux immédiatement, le cerveau vide.
C’est la sensation d’un regard posé sur lui qui lui fit reprendre conscience.
Il ouvrit les yeux. Thépin était penchée sur lui. Son beau visage était aussi grave et froid qu’à leur première rencontre.
Mais, contrairement à son habitude, elle s’était maquillée avec beaucoup de soin, les yeux démesurément étirés vers le haut, comme une ancienne gravure japonaise, la bouche délicatement dessinée au crayon. Ses longs cheveux étaient relevés en un chignon compliqué, hérissé d’épingles de jade. Chacun de ses ongles était prolongé d’un étui en or, ce qui donnait à ses mains une allure irréelle.
Elle était drapée dans un sarong pourpre, somptueux et pudique, qui dessinait quand même toutes ses formes.
— C’est ainsi que les mariées se préparaient au siècle dernier, dit-elle à voix basse. Est-ce que cela vous plaît ?
Malko était complètement réveillé.
— Pourquoi cette tenue ? demanda-t-il, bien qu’il ait connu la réponse.
— J’ai décidé de me donner à vous ce soir, dit Thépin, avec gravité. Je vous aime. Je vous ai aimé tout de suite.
Elle s’allongea près de Malko les yeux clos. C’est lui qui la prit dans ses bras, évitant de justesse les épingles prêtes à l’éborgner.
Il était étrangement ému. Ce n’est pas tous les jours que, dans le monde souterrain des barbouzes, l’on rencontre une Thépin.
Longtemps, ils restèrent ainsi enlacés. Aucun bruit ne filtrait à travers les épaisses parois de bois. Le parfum et la chaleur de la jeune fille pénétraient Malko, peu à peu, comme de l’opium, faisant reculer la souffrance de sa tête et de son flanc. Il la regarda, cherchant à savoir ce qui se passait vraiment derrière ce front lisse et bombé. Par moments il avait l’impression d’avoir à faire à une sorte d’oiseau des îles sans cervelle, et à d’autres, il surprenait de redoutables lueurs d’intelligence dans ses yeux en amande.
Elle s’était glissée hors de son sarong ; elle était nue dessous. C’est elle qui se serra contre le corps de Malko, l’étreignant à le briser.
Puis, brutalement, comme si elle avait voulu l’empêcher de réfléchir, ses ongles d’or s’enfoncèrent dans ses reins, le poussant en elle. Il sentit une brusque contraction de son corps, elle cria d’une voix inconnue et l’attira encore plus fort en elle, murmurant des mots incompréhensibles en thaï.
Avec une force insoupçonnable, elle le maintint ainsi de longues minutes. Puis elle releva brusquement la tête et embrassa ses yeux dorés l’un après l’autre.
— Tu es à moi, désormais, murmura-t-elle. Je t’aiderai, mais il ne faut le dire à personne. À personne.
Elle ajouta, avec une pointe de fierté :
— C’est la première fois dans ma famille que quelqu’un se donne à un Blanc. Si mon grand-père était encore vivant, il me ferait battre à mort.
Moyen radical d’éviter les mésalliances. Malko bénit in petto la bronchite qui avait emporté prématurément le vieillard.
Beaucoup plus tard, il demanda à Thépin, un peu honteux quand même :
— Comment penses-tu pouvoir m’aider ?
— Je reviendrai demain avec toi au Vénus-Bar, dit-elle. Et nous retrouverons l’homme qui a tué Poy. C’est ce que tu veux, n’est-ce pas ?
Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, Malko, pas très tranquille, se demandant si un ancêtre vindicatif ne rôdait pas dans la maison, prêt à venir venger l’honneur familial. Les éternelles mêmes questions tournaient dans la tête de Malko. Pourquoi voulait-on le tuer, lui ? Pourquoi Mme Stanford mentait-elle ?
Il se promit de reprendre contact le lendemain avec elle. À force de revenir à la charge, elle se couperait peut-être.
CHAPITRE VIII
La cabine téléphonique de l’Érawan était minuscule et chaude. Malko laissa la sonnerie grelotter cinq fois et raccrocha, pensif. Il était huit heures du soir et Mme Stanford était chez elle. La Néo-Zélandaise du magasin lui avait appris qu’elle était partie à sept heures et que le chauffeur l’avait déposée à la villa.
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