Fred Vargas - Coule La Seine

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Publiées séparément à des périodes différentes, ces trois nouvelles rassemblées en un volume mettent en scène le commissaire Adamsberg confronté aux sans-abri, aux « clodos ». Elles ont été légèrement remaniées, mais Fred Vargas a tenu à leur garder leur forme et leur substance originales.
Les dessins de Baudoin sont inédits et ont été réalisés spécifiquement pour cette édition.

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— Parlez plus fort, mon vieux !

— Annie Rochelle, cria le flic. On l’a portée disparue ce matin, à huit heures trente.

— Qui l’a déclarée ?

— Sa voisine, une amie. Elle devait la rejoindre hier soir pour terminer les restes de Noël. Elle n’est pas venue. D’après la description, ça pourrait coller.

Trois heures plus tard, Adamsberg rejoignit Deniaut et Danglard dans un café de la rue de Vouillé, face au domicile de la morte. La femme avait été identifiée. Annie Rochelle, cinquante-six ans, célibataire, née à Lille.

— Qu’est-ce qu’on sait de plus ?

— Elle a grandi près de Lille, dans un petit village. À vingt ans, elle s’est employée comme femme de chambre à Paris. Il y a dix ans, son frère l’a sortie de là et lui a acheté l’Hôtel de la Garde, pas loin d’ici, trente-deux chambres. Le frère a du fric.

— Il vit à Paris ?

— Oui. Elle n’a pas d’autre famille.

Le sac La chaussure Rien À lheure quil est dit Danglard la - фото 4

— Le sac ? La chaussure ?

— Rien.

— À l’heure qu’il est, dit Danglard, la chaussure doit arriver sur Rouen.

Adamsberg secoua la tête en silence.

— Puisqu’on en parle, intervint Deniaut d’un ton hésitant, la Seine ne prend pas sa source au mont Gerbier-de-Jonc.

Adamsberg regarda le lieutenant, perplexe.

— Et c’est quoi qui prend sa source au mont Gerbier-de-Jonc ?

— La Loire, dit timidement Deniaut.

— C’est vrai, ça, Danglard ? La Loire ?

Danglard acquiesça.

— La Seine, reprit Deniaut à voix presque basse, prend sa source sur le plateau de Langres.

— Jamais entendu parler. Vous connaissiez ce truc du plateau de Langres, Danglard ?

— Oui, confirma Danglard.

Adamsberg hocha la tête, méditatif.

— De toute façon, reprit-il, la victime ne venait ni du plateau de Langres ni du mont Gerbier-de-Jonc. Elle venait de la rue de Vouillé. Terminez votre bière, Danglard, qu’on puisse monter chez elle.

— Derrière nous, dit Danglard en tendant le pouce, c’est le frère. Il revient de la morgue.

— Secoué ?

— Il semble.

— Ils se voyaient souvent ?

— Une ou deux fois par semaine.

— Parlez-moi de lui.

Danglard fouilla l’intérieur de son blouson, en sortit une fiche.

— Il s’appelle Germain Rochelle, il a été élevé dans ce village, près de Lille. Il a soixante-trois ans, il est célibataire. Comme la sœur, disons, mais en homme. Mais lui a fait du chemin. Import-export dans la conserverie de légumes, grosse usine à Lille, grosse fortune, installation en Suisse et retour il y a dix ans. Il vend l’affaire, réalise ses biens, prend sa retraite et vit de ses rentes à Paris.

— Largement ?

— Très. C’est à son retour en France qu’il a acheté cet hôtel pour sa sœur.

— Pourquoi pas plus tôt ?

— Elle vivait avec un gars qu’il détestait. Une crapule, d’après lui. Ils ne se sont pas vus pendant vingt ans, jusqu’à ce qu’elle quitte ce type.

— Le nom de ce type ?

— Guy Verdillon. Il était réceptionniste à l’hôtel où travaillait Annie.

— Qu’est-ce qu’elle a fait le soir du 24 ?

— Elle a dîné avec son frère dans un grand restaurant de la rue de l’Opéra. On a des témoins par camions. Il l’a raccompagnée, et l’a laissée au coin de sa rue, vers minuit.

Adamsberg jeta un coup d’œil au frère. C’était un type lourd avec des bras courts, engoncé dans un gros manteau gris, et qui penchait sa tête chauve vers ses mains.

La fouille de l’appartement d’Annie Rochelle commença vers cinq heures du soir, lente, monotone. On cherche le sac à main, avait dit Adamsberg. Il avait décroché du mur du salon un grand cadre composé d’une mosaïque de photos d’enfance. Écoles, communions, anniversaires, parents, première voiture, bains de mer. Germain Rochelle, assis lourdement sur une chaise en velours, le regardait faire. Adamsberg posa le grand cadre au sol.

— Ce n’est pas de l’indiscrétion, dit-il. J’ai besoin de me faire une idée de l’ensemble.

— Ce n’est pas un ensemble, répondit Rochelle. Ce sont mes parents.

Les flics quittèrent l’immeuble une heure plus tard, sans sac à main. Adamsberg tenait sous le bras le grand cadre de photos d’enfance. Rochelle suivait, voûté.

— On peut comprendre ? demanda Danglard avec un mouvement de menton en direction du cadre.

— Je ne sais pas, dit Adamsberg. J’aime bien ce truc. J’emmène Rochelle pour le procès-verbal. Allez à l’hôtel, questionnez tout le personnel et, surtout, trouvez-moi ce foutu sac.

Danglard rallia le commissariat en fin de soirée, après avoir enregistré les témoignages des onze employés de l’Hôtel de la Garde. Deniaut était passé vers vingt heures. Aucun pont, aucune berge n’avait révélé la moindre chaussure.

— Elle est avec le meurtrier, dit Adamsberg.

— Qui ? demanda Danglard.

— La chaussure.

Danglard secoua la tête, s’assit, laissa tomber ses épaules molles.

— Cette femme s’est tuée, dit-il. Les employés ont confirmé le témoignage du frère : Annie Rochelle dévalait la pente. Depuis l’automne, mélancolie, mutisme, brusquerie, insomnies et sautes d’humeur.

— À ce compte-là, tout le monde serait dans la Seine. La chaussure est avec le meurtrier. Et le sac aussi.

Danglard rongea son crayon, cracha quelques bribes de bois.

— La gérante dit qu’Annie Rochelle voulait retourner dans le petit bled de son enfance, près de Lille. Ce n’est pas un signe, ça ? Elle voulait revoir la…

Danglard s’interrompit, examina ses notes.

— … « la petite maison noire où elle avait grandi avec son frère ». Ce n’est pas un truc à se foutre à l’eau, ça ? La petite maison noire, dans le Nord ?

Danglard reposa ses feuillets sur la table, ouvrit une bière.

— Elle a sauté avec son sac, dit-il. Le sac est avec la chaussure. À l’heure qu’il est, ils ont quitté Rouen. Ils filent vers Le Havre.

— On ne se jette pas avec son sac, Danglard. On laisse une trace de soi. Une lettre sur un meuble, un sac sur un pont, une empreinte de son existence. Et ce foutu sac n’est nulle part. Le meurtrier l’a gardé.

— Pourquoi ?

— Pour le fouiller. Détruire des papiers, éviter des emmerdements.

— Je voudrais bien un cintre, dit soudain une voix grave et posée.

Danglard se retourna brusquement vers la cage.

— Il est revenu, celui-là ?

— Oui, dit Adamsberg en soupirant. À onze heures, il était écroulé au volant de sa voiture, raide mort. Il avait voulu faire une petite halte entre deux soirées. Il veut un cintre.

— Toujours ce foutu col, hein ?

— Toujours.

Adamsberg se dirigea lentement vers la cellule.

— J’ai oublié votre nom.

— Charles. Charles Sancourt.

— Charles. Buvez de la flotte. Allongez-vous. Dormez.

— Le cintre d’abord.

— Charles. J’ai un meurtre sur le dos. Un meurtre de Noël, la nuit primitive. Un truc très dégueulasse, bien plus dégueulasse qu’un col de veste déformé. Alors foutez-moi la paix. Dormez. Fermez votre gueule.

Charles posa sur le commissaire un lourd regard d’empereur romain déçu par sa garde prétorienne.

— Vous aviez pourtant les yeux d’un homme à piger que la sauvegarde des bricoles fonde l’éclosion des grandes choses. Entre le dérisoire et le grandiose, il n’y a même pas l’espace d’un ongle.

— Dormez, Charles.

Adamsberg revint à la table où Danglard annotait les rapports des interrogatoires de la journée.

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