Fred Vargas - Un lieu incertain

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Un lieu incertain: краткое содержание, описание и аннотация

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Le commissaire Adamsberg pensait que ces trois jours à Londres se résumeraient à ce colloque de flics auquel on l'avait convié. Il se trompait. Dix-huit chaussures sont retrouvées soigneusement alignées en face des portes du cimetière de Highgate. À l’intérieur, dix-huit pieds coupés. Une question demeure : à qui appartiennent-ils ? De retour en France, un terrible massacre ébranle la banlieue parisienne et fait travailler les méninges d’Adamsberg. Il ne se doutait pas que ces deux affaires l’emmèneraient si loin…
FRED VARGAS, archéologue de métier, a créé le
genre littéraire à part entière, où la narration est empreinte d’humour, de liberté, et de poésie. Ses romans ont fait l'objet d’adaptations cinématographiques et télévisuelles et son œuvre est désormais traduite dans plus de trente pays. Un lieu incertain nous plonge avec maestria dans une enquête aussi haletante que tortueuse. […] Ce qui est formidable avec Fred Vargas, c'est qu'elle nous entraîne sur des sables mouvants avec un talent et une imagination inégalables. […] Et élève le polar au rang du grand art. ELLE Un conte policier, une fantaisie littéraire d’une singulière liberté. Un pied de nez à la mort, dont l’auteur a décidément le secret.
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— Deux messages que je ne comprends pas, lui dit-il, je crois qu’ils sont désagréables. Vous avez besoin de combien de temps pour identifier le propriétaire du portable ?

— Pour un numéro inconnu ? Un quart d’heure. Dix minutes en marchant bien. En ajoutant trente minutes pour arriver à la Brigade, car je n’ai que deux microbécanes ici. Quarante minutes. Dictez-le-moi.

Adamsberg annonça le numéro, gêné par une sensation d’urgence. Quarante minutes, c’était trop long.

— Celui-ci, je vous le donne tout de suite, dit Froissy. J’ai fini par l’identifier en fin d’après-midi. Armel Louvois.

— Merde.

— J’ai tout juste commencé à lister ses appels — il ne téléphone pas beaucoup. Rien depuis neuf jours, il a éteint l’appareil depuis le matin de sa fuite. Pourquoi rallume-t-il l’engin ? Qu’est-ce qui lui prend de se signaler ? Il vous a laissé un message ?

— Il m’a envoyé deux textos incompréhensibles.

— Texti, corrigea machinalement Froissy, ayant assimilé comme les autres les tics savants de Danglard.

— Vous pouvez me le localiser ?

— S’il n’a pas à nouveau débranché, oui.

— Vous pouvez le faire depuis chez vous ?

— Plus ardu, mais je peux tenter de connecter.

— Tentez et faites vite.

Elle avait déjà raccroché. Il était inutile de dire à Froissy d’aller vite, elle expédiait ses tâches avec la rapidité de la mouche.

Il enfila ses vêtements, ramassa le holster et les deux portables. Il se rendit compte dans l’escalier qu’il avait enfilé son tee-shirt devant derrière, l’étiquette lui grattait le cou. Il arrangerait cela plus tard. Froissy le rappela alors qu’il enfilait sa veste.

— Pavillon de Garches, annonça Froissy. Un autre appareil émet du même endroit. Inconnu. J’essaie d’identifier ?

— Allez-y.

— Pour cela, je dois aller au bureau. Réponse dans une heure.

Adamsberg alerta deux équipes, calcula. Il faudrait au bas mot trente minutes avant que la première troupe soit regroupée à la Brigade. Plus le trajet jusqu’à Garches. S’il partait dès maintenant, il serait sur les lieux dans vingt minutes. Il hésitait, tout lui disait d’attendre. Piège. Que foutait Zerk dans le pavillon du vieux Vaudel ? Avec un autre portable ? Ou avec l’autre ? Arnold Paole ? Et en ce cas, que cherchait Zerk ? Piège. Mort certaine. Adamsberg monta dans sa voiture, posa les avant-bras sur le volant. Ils l’avaient raté dans le caveau, ils recommençaient ici, c’était une évidence. Ne pas bouger était la sagesse même. Il relut les deux messages. Por, Qos. Il tourna la clef de contact, puis l’arrêta. C’était l’évidence, le déroulement cohérent et normal. Les doigts sur la clef, il tentait de comprendre pourquoi une autre certitude lui commandait de filer à Garches, une certitude dénuée de motif qui captivait sa pensée. Il alluma les phares et démarra.

À mi-chemin, après le tunnel de Saint-Cloud, il stoppa sur la bande d’arrêt d’urgence. Por, Qos. Il venait de penser — s’il pouvait appeler cela penser — à l’usage par Froissy du terme ridicule de texti. Texti qui l’avait amené à por en un saut de poisson. Il était presque sûr de lui. Il avait souvent vu ce por sur l’écran de son portable. Et c’était quand il tapait des texti, quand il tapait le mot « sms ». Il sortit son téléphone, composa les trois lettres « s », « m », « s ». Il obtint d’abord Pop, puis il fit défiler les combinaisons : Por, Pos, Qos, Sos, et enfin Sms. Sos. SOS.

SOS que Zerk n’avait pas réussi à envoyer correctement. Il avait tenté le coup une seconde fois, activant le défilement de l’appareil à l’aveuglette, se trompant encore. Adamsberg plaqua le gyrophare sur son toit et reprit la route. Si Zerk avait tendu un piège, il aurait tapé des mots compréhensibles. Si Zerk avait raté son SOS, c’est qu’il n’était pas en mesure de voir l’écran. Il avait donc tapé dans le noir. Ou bien la main dans sa poche, à tâtons, pour ne pas se faire repérer. Ce n’était pas un piège, c’était un appel au secours. Zerk était avec Paole, et cela faisait plus de trente minutes qu’il avait envoyé ses messages.

— Danglard ? appela Adamsberg tout en conduisant.

J’ai un SOS de Zerk tapé sans qu’il voie son écran. Le meurtrier l’a ramené sur les lieux du crime où il va le suicider proprement. Fin de l’histoire.

— Le père Germain ?

— Pas lui, Danglard. Comment voulez-vous que Germain sache que c’était une femelle ? C’est tout de même ce qu’il a dit. Ne cernez pas le pavillon, n’entrez pas par la porte. Il le flinguerait sur-le-champ. Dirigez-vous vers Garches, je vous rappelle.

Tenant toujours son volant d’une main, il réveilla le Dr Lavoisier.

— Il me faut le numéro de la chambre d’Emile, docteur. En urgence.

— C’est Adamsberg ?

— Oui.

— Et qu’est-ce qui me le prouve ? demanda Lavoisier, en parfait nouveau conspirateur qu’il était devenu.

— Merde, docteur, on n’a pas le temps.

— Pas question, dit Lavoisier.

Adamsberg sentit que le blocage était sérieux, Lavoisier prenait sa mission à cœur. Adamsberg lui avait ordonné « aucun contact », et il suivait la consigne scientifiquement.

— Si je vous dis la fin de ce qu’a marmonné Retancourt en sortant du coma, ça vous ira ? Vous avez encore le truc en tête ?

— Parfaitement. Je vous écoute.

— Et mourir de plaisir [7] Voir, du même auteur, Dans les bois éternels (éd. Viviane Hamy, 2006). .

— OK mon vieux. Je vous transfère l’appel car l’hôpital refusera de vous brancher sur Émile sans mon intercession.

— Dépêchez-vous, docteur.

Des craquements, des sonneries, des ultrasons, puis la voix d’Emile.

— C’est pour Cupidon ? demanda Emile d’un ton alarmé.

— Il est en pleine forme. Emile, dis-moi comment on entre dans le pavillon de Vaudel autrement que par la porte principale.

— Par la porte arrière.

— Je te parle d’un autre chemin. Discret, sans éveiller l’attention.

— Y en a pas.

— Si, Emile, il y en a un. Tu l’as utilisé. Quand tu revenais fouiner la nuit pour barboter du fric.

— J’ai jamais fait ça.

— Bon sang, on a tes empreintes sur les tiroirs du secrétaire. Et on s’en fout. Écoute-moi bien. Le gars qui a massacré Vaudel va en flinguer un autre ce soir, dans le pavillon. Je dois me faufiler là-dedans en douceur. Tu saisis ?

— Non.

La voiture entrait dans Garches, Adamsberg ôta le gyrophare.

— Émile, dit Adamsberg en serrant les dents, si tu ne me le dis pas, je flingue le clebs.

— Tu ferais pas ça.

— Sans hésitation. Ensuite, je l’écrase sous ma botte. Vu, Émile ?

— Espèce de salaud de flic.

— Oui. Parle, bon Dieu.

— Le pavillon voisin, celui de la mère Bourlant.

— Oui ?

— Les caves se rejoignent. Avant, les deux baraques appartenaient à un seul gars, il logeait sa femme dans l’une et sa maîtresse dans l’autre. Il avait fait creuser entre les deux caves pour la commodité. Quand ça a été vendu, on a séparé les maisons et la porte souterraine a été condamnée. Mais la mère Bourlant l’a rouverte, et elle avait pas le droit. Vaudel n’en savait rien, il ne descendait jamais à la cave. Moi, j’avais trouvé l’astuce, mais j’avais promis à la voisine de ne rien dire. En échange, elle me laissait utiliser le passage. On s’entendait bien tous les deux.

Adamsberg se gara à cinquante mètres du pavillon, sortit, ferma sans bruit la portière.

— Pourquoi a-t-elle fait rouvrir ?

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