Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Pas impossible.

Adamsberg se pencha en arrière, s'accouda à la marche supérieure, ferma à moitié les yeux, cherchant à capter le soleil sur son visage. Puis il se redressa et appela Froissy.

— Il y a autre chose, lieutenant. Fouillez sur Danglard, sans vous offusquer. Il a deux sœurs, dont une de quelque quinze ans de plus que lui. C'est elle qui m'intéresse.

— Fouiller sur la famille du commandant ?

— Mais oui, Froissy.

Adamsberg raccrocha et reprit sa position, visage vers la lumière.

— À quoi penses-tu ? dit Veyrenc.

— Mais à ce que tu as dit, Louis : « Très personnel, intime. » Quoi de plus personnel que la famille ? Une « grande peur », supposes-tu. Pour qui ? Pour les siens. Ne va pas énerver une murène avec sa famille.

— Ni un buffle.

— Ni aucune bestiole. Regarde, le merle ne nous craint plus. Il s'approche en sautillant.

— C'est vrai qu'il est fluet.

Froissy rappela six minutes plus tard. Adamsberg mit l'appareil sur haut-parleur.

— Je ne comprends pas comment vous saviez, commissaire. Il a une sœur, Ariane, qui a quatorze ans de plus que lui. Elle a épousé un homme.

— J'entends bien, lieutenant. Quel homme ?

Il y eut un blanc.

— Froissy ? Vous êtes toujours là ?

— Oui. Elle a épousé Richard Jarras.

— Le nôtre ?

— Oui, commissaire, dit Froissy tristement.

— Quel âge a-t-il ?

— Soixante-quinze ans.

— Sa profession ?

— Attaché d'administration hospitalière.

— C'est-à-dire ?

— En simple, il était acheteur. Cela consiste à suivre la chaîne des besoins et des commandes de médicaments pour les hôpitaux.

— Où cela ?

— D'abord à l'hôpital Cochin à Paris, puis à Marseille.

— Où à Marseille ?

— Il a été employé vingt-huit ans à Sainte-Rosalie.

— Et comment pouvez-vous me répondre aussi vite ?

— J'ai anticipé vos questions. Et j'anticipe la suivante : oui, c'est bien à Sainte-Rosalie qu'est situé le centre antipoison. Attention, commissaire, l'hôpital ne fabrique pas les anti-venins, si c'est à cela que vous pensez. Il les achète aux laboratoires pharmaceutiques.

— Qui, eux, possèdent des venins.

— Mais qu'ils ne vendent pas aux particuliers. Je demande quelques minutes et je vous réponds.

— À quoi ?

— À la question suivante que vous allez me poser.

— J'ai une question suivante ? Très bien, Froissy, j'attends.

Adamsberg se leva, allant et venant devant les marches, plus ou moins suivi par le merle.

— Merde, dit Veyrenc.

— Tu avais raison.

— Pourquoi as-tu songé à la sœur ?

— Elle a habité un temps chez lui, quand sa femme est partie. Elle le hissait hors du trou, elle s'occupait des enfants. Elle le soutenait déjà dans l'enfance. Les parents trimaient tellement que l'aînée maternait les deux autres. Je savais cela.

— Une sœur-mère en quelque sorte.

— Oui. Va emmerder la sœur-mère d'une murène, et tu te feras mordre.

— C'est une loi primaire, dirait Voisenet.

Adamsberg tourna un instant dans la cour puis revint vers les marches.

— Que Richard Jarras ait été mordu enfant par une recluse, avec dix autres garçons de l'orphelinat, ce n'était sûrement pas un secret dans la famille. Danglard connaissait l'histoire de la Bande des recluses, et par cœur peut-être. Il est bien possible que Jarras ait ressassé ses souvenirs, rabâchant les noms des victimes et des persécuteurs.

— Des noms que personne n'aurait mémorisés. Mais Danglard, si.

— Et les décès d'un Claveyrolle, d'un Barral, l'ont forcément alerté. Pire : son beau-frère avait été acheteur à Sainte-Rosalie. Danglard s'est affolé, il a bâti des remparts.

— Et bloqué l'enquête.

— Et mordu.

— Froissy te l'a dit : à Sainte-Rosalie, ils achètent des anti-venins, pas des venins.

— Alors il a fallu que Jarras traite en sous-main avec les fabricants. Oui, Froissy ?

— Sainte-Rosalie commande ses anti-venins de recluse au géant Meredial-Lab, à la filiale de Pennsylvanie. Parce que les États-Unis sont la terre des recluses. Mais pas seulement les États-Unis. Le Mexique aussi.

— Meredial y a une antenne ?

— À Mexico. Si vendeur il y a, il pourrait s'agir d'un cadre comme d'un banal commis d'entreprise, peu visible, d'un transporteur, d'un magasinier, d'un manutentionnaire, enfin d'un gars, d'une femme, qui ne cracherait pas sur des ventes clandestines à bon prix. Ces boîtes emploient des milliers de gens.

— Et qui irait suspecter une vente de venin de recluses ?

— En effet. Pour en faire quoi ?

— Et Richard Jarras, dit Veyrenc, qui avait accès à l'organigramme de Meredial, a pu établir un contact et, année après année, se procurer le nombre de doses nécessaires.

— Il n'a pas pu bosser seul, Louis. Les autres sont derrière lui, ils se répartissent le boulot.

— Et comment Jarras a-t-il trouvé un fournisseur fiable ?

— Ça ne peut se faire que sur place.

— Froissy ? rappela Adamsberg, tâchez de savoir si Jarras s'est rendu aux États-Unis ou au Mexique. Cherchez sur les vingt dernières années.

— J'y vais, je reviens. Attendez-moi.

Adamsberg reprit son tour de piste dans la cour.

— Non, dit Froissy après un moment. Ni aux États-Unis, ni en aucun pays d'Amérique centrale ou latine. J'ai balayé les passeports des quatre autres, Quissol, Arjalas, Corbière et Escande. Même chose.

— Alors ? dit Veyrenc. Il va à la pêche ? Il téléphone au hasard à des gars là-bas pour leur proposer un trafic de venin ? C'est mauvais, cela.

— Très mauvais, mais c'est notre meilleure piste, Louis. Injecter plusieurs doses de venin est sacrément plus convaincant que fourrer soixante araignées dans un pantalon à la nuit.

— Et comment Jarras — ou un des autres — pique-t-il sa victime ? Ils ont été mordus à la jambe. Donc ? Il sort une seringue et prie l'homme de lui présenter sa cheville ?

— Aucune idée, dit Adamsberg en haussant les épaules. Un faux médecin peut-être ? Une vaccination obligatoire ?

— Et contre quoi ?

Adamsberg leva les yeux, regardant filer quelques lents nuages, puis revint au merle, en pleine activité.

— La grippe aviaire ? Elle réapparaît dans le Sud.

— Et les gars vont accepter ?

— Mais pourquoi pas ? On va lancer Retancourt. Surveillance de Richard Jarras et de René Quissol, à Alès. Il est quelle heure ?

— Deux heures et demie. Tu devrais réparer tes montres.

XXIII

Le lieutenant Retancourt finissait un sandwich au Cornet à Dés, le bistrot du coin de la rue, bon marché mais rebutant par l'humeur revêche du maigre petit patron, et qui concurrençait dans une âpre lutte sociale la bourgeoise Brasserie des Philosophes qui lui faisait face. Adamsberg s'assit à sa table.

— Le train de 16 h 07 pour Alès. Ça vous laisse le temps de passer chez vous prendre un bagage ?

— À peine. Quelle est l'urgence à Alès ?

— Deux hommes à surveiller. Vous partiriez avec Kernorkian et quatre brigadiers.

— Planque jour et nuit, donc. Voitures de location.

— C'est cela.

— Sur qui ?

Adamsberg attendit d'être hors du café pour poursuivre.

— René Quissol, mais surtout Richard Jarras. Deux des enfants mordus.

— Amputés ?

— Non, morsures blanches.

— Et pourquoi Jarras ?

— Il a travaillé vingt-huit ans comme acheteur à l'hôpital Sainte-Rosalie de Marseille, là même où est basé le Centre antipoison.

— Et ?

— Et ce centre commande les anti-venins de recluse à l'entreprise Meredial-Lab, qui centralise les venins, en Pennsylvanie ou au Mexique. Jarras avait accès au circuit.

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