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Frédéric Dard: Vas-y, Béru !

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Frédéric Dard Vas-y, Béru !

Vas-y, Béru !: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J’ai entendu un cri et je sais qu’un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d’émettre un bruit qui me situerait. Je n’y vois que tchi. Faut que j’attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v’là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

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— C’est possible, avec ce qui m’est arrivé comme populo sur les côtelettes en fin de journée, vous pensez bien que je n’ai pu assimiler les noms.

— Ce garçon a reçu de la visite dans la soirée, dis-je.

— Et alors ? s’étonne de plus belle le taulier.

— J’aimerais savoir qui a demandé après lui ?

— Mais pourquoi toutes ces questions ? Qui vous autorise à…

— Ceci ! tranché-je en déballant ma carte pro.

Il s’assombrit, l’alpagué à polo. La volaille, il l’aime en cuisine seulement, pas dans la réception.

— Des ennuis ? fait-il.

— Un peu. Alors, réponse ?

— Venez, c’est mon épouse qui se trouvait à la caisse, ce soir.

On s’approche du comptoir acajouteux recouvert d’une plaque de verre. Sous la vitre y a des vues de Dijon, et, derrière le comptoir, les personnes indiquées précédemment. La taulière roupille avec sa progéniture, tandis que la grand-mère récite son chapelet, ça lui tient peu de barbiturique.

— Vous pouvez me réveiller Zézette, Mère ? demande mon interlocuteur, penché par-dessus le bastingage.

La vioque fait signe qu’elle va finir son pater de foi car on ne parle pas la bouche pleine. Elle a l’âge d’oraison, cette digne dame. Afin de ne pas nous faire trop attendre elle passe la surmultipliée et ses lèvres fonctionnent en accéléré. La voilà qui décharge son grain de rosaire et qui nous file un « Ainsssss-t-il » chatouilleur.

— Zézette ! hèle-t-elle alors en secouant sa fille.

— Non, Monsieur Georges, pas aujourd’hui, mon mari va arriver, fait Zézette dans un état second.

— Fernand veut te causer ! lui rectifie sa mère.

Ça réveille la dame gargotière qui se met sur son séant. Elle porte une chemise de noyé transparente à travers laquelle on aperçoit non seulement des trucs, mais aussi des machins. Elle nous vasistasse en souriant.

— Je rêvais, s’excuse-t-elle.

— Je te demande pardon mon petit cœur, fait Fernand. C’est Môssieur qui voudrait un renseignement.

Il baisse le ton et ajoute après s’être assuré qu’aucune oreille étrangère ne traîne dans les parages :

— Il est de la police.

L’aimable loueuse de sommeil ne se démunit pas de son sourire. Sa vieille maman ferme les yeux pour redémarrer son chapelet. Notre interruption la distrait et l’allumage se fait mal. Elle est obligée de s’élancer dans une pente pour repartir.

— Un certain Hans Brocation est descendu chez vous, il occupe la chambre 421 en compagnie d’un autre caravanier.

— En effet, reconnaît l’ex-dormeuse. Ça me dit quelque chose.

— Quelqu’un a dû réclamer après lui dans la soirée ?

Elle branle le chef (ce qui, dans sa profession n’a rien de surprenant).

— Absolument pas.

— Vous en êtes certaine ?

— J’ai pas bougé d’ici, affirme-t-elle.

Je réfléchis. Brocation aura donc été buté par quelqu’un habitant l’hôtel, à moins qu’il n’ait indiqué le numéro de sa chambre au quelqu’un que je vous cause, mes crêpes !

— Vous devriez faire opérer votre petit dernier des végétations, préconisé-je, en désignant un racho dans la position du fœtus en campagne, il dort la bouche ouverte !

— Ma femme peut-elle se rendormir ? grogne le gargotier impatienté.

— Elle peut, condescendé-je.

Le patron grommelle encore :

— J’aimerais savoir ce que vous lui voulez, à mon client ?

— A lui, rien, réponds-je.

Lors, la dame hôtelière s’inquiète :

— Il a porté plainte ? Il lui manque quelque chose ?

— Il n’a pas porté plainte mais il lui manque effectivement quelque chose, sibyllins-je.

— Quoi ? croasse Fernand.

— Quoi ? coasse sa femme (elle n’est que soprano).

— La santé, je murmure, car, pour ne pas vous le cacher davantage, il est mort à ne plus en pouvoir !

L’hôtelier s’ouvre en deux latéralement tant est vive sa surprise, intense sa contrariété, évidente sa mauvaise humeur.

— Allons, bon, murmure-t-il, du ton d’un campeur constatant que la pluie se met à tomber. Subitement ?

— Tout ce qu’il y a de subitement !

— Crise cardiaque ?

— Consécutive à la réception d’un chargeur de revolver dans la région abdominale, mon cher ami. On est peu de chose !

Tandis qu’il s’empêtre dans son émotion, j’appelle le commissariat le plus proche. J’explique à mes collègues aussi bourguignons qu’endormis qui je suis et ce qui vient d’arriver. Au plus fort de ma narration, le trio Bérurier, B.B., La Meringue traverse le hall avec des airs de conspirateurs.

— Si on aurait besoin de nous, confie Sa Majesté à mon oreille vacante, nous sommes dans le camion des biscuits Vaporetto. Une idée de La Meringue, c’est le seul endroit dans cette garcerie de ville où qu’on peut trouver Berthe et moi un peu d’isolation.

Là-dessus ils sortent, curieusement cornaqués par le pachyderme.

— C’est une calamité, lamente le taulier après que j’ai raccroché. Un homme assassiné chez moi, en plein Tour de France ! Vous jugez ?

— Vous cassez pas le chou-fleur, Fernand, on va essayer d’amortir le coup gentiment, affirmé-je, car j’adore éluder autant qu’élucider.

Alfred, un tantinet beurré, traverse le hall pour venir cueillir sa clé. Il a le regard sombre et la lèvre torve des jaloux.

— Alors, les amoureux sont en travail ? grince-t-il.

— Comme des braves, renchéris-je. Alexandre-Benoît a de l’arriéré dans le kangourou à mettre à jour.

Les joues du pommadin se creusent. Il s’ulcère, Alfred. Il a le bonjour.

— Ce gros porc va me la mettre sur cric, ronchonne-t-il, et demain matin au départ, Madame jouera la Dame aux Camélias, c’est couru !

Avec un haussement d’épaules, il s’engage dans Pescadrin.

La flicaille dijonnaise s’annonce sur ces entrefaites. Elle est représentée par deux poulagas rougeauds qui tentent de me snober m’écoutant sans me regarder, comme si je n’étais qu’un simple témoin.

Nous montons dans la piaule mortuaire. Dès qu’ils ont examiné le mort, ils demandent à entendre son voisin de lit, ce qui est très légitime. Soucieux de préserver les amours béruréennes, je leur dis que l’intéressé est absent pour un moment. Ils se rabattent alors sur la chambre voisine. Celle-ci est occupée par deux coureurs de l’équipe Fafatrin : l’Espagnol Alonzo Giro, que ses qualités de grimpeur ont fait surnommer le petit Condor pyrénéen, et l’Allemand Rudy Manther, dont le physique de pin-up boy lui a valu d’être baptisé Beauboche par les suiveurs.

Les malheureux roupillent comme deux coureurs cyclistes venant d’accomplir une étape et s’apprêtant à en disputer une autre. Mais quand deux flics ont décidé de réveiller quelqu’un, les habitants du Père-Lachaise eux-mêmes ne leur résisteraient point. Les valeureux champions grognent l’un en espagnol, l’autre en allemand, ouvrent un œil, puis deux, puis quatre, et enfin se dressent dans leur couche en disant « Que ? » et « Was ? »

Les difficultés commencent pour mes collègues dijonnais car à eux deux, ces vaillants coureurs ne connaissent que quatre phrases de français, qui sont : Je suis très content d’avoir gagné. — Anquetil était trop fort aujourd’hui. — J’ai été gêné au sprint. Et : Pouvez-vous m’indiquer le chemin de mon hôtel je vous prie ?

On le voit, c’est un peu jeune pour répondre aux questions indiscrètes de deux poulardins ne causant que le français-de-commissariat-de-province. Force est donc à mes grincheux confrères de faire appel à mes vastes connaissances linguistiques. Je demande à Alonzo Giro, dans la langue de Cervantes, et à Rudy Manther, dans celle de Karl Marx, s’ils ont entendu un bruit insolite dans le courant de la soirée. Les équipiers du Fafatrin hochent la tête en espéranto. Ils en écrasaient si fort qu’on aurait pu organiser un concours de tir dans leur propre piaule sans risquer de les réveiller.

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