• Пожаловаться

Frédéric Dard: Vas-y, Béru !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Vas-y, Béru !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1965, категория: Полицейский детектив / Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Frédéric Dard Vas-y, Béru !

Vas-y, Béru !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Vas-y, Béru !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J’ai entendu un cri et je sais qu’un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d’émettre un bruit qui me situerait. Je n’y vois que tchi. Faut que j’attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v’là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

Frédéric Dard: другие книги автора


Кто написал Vas-y, Béru !? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Vas-y, Béru ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Vas-y, Béru !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Colère du Mastar qui veut faire jouer son droit de cuissage. Il n’a pas charrié Berthy à la mairie d’Issy-les-Moulineaux pour être obligé de mettre sa panoplie de Casanova en portefeuille ! Il entendait jouir de ses prérogatives ! Il a la loi pour lui, Béru ! Si des maris ont le kangourou fané et laissent leur bobonne en cale sèche, ça les regarde. Lui, il a de la tendresse à mettre à jour, et c’est pas avec un berlingot Poursantif qu’il se fera reluire ! Alfred dit sèchement qu’il est inutile d’insister. Alors Béru monte l’ampli. S’il ne grimpe pas sa mémère elle va rentrer avec lui à Pantruche pas plus tard que demain !

Et la caravane berlinguière, Alfred se la fera seulâbre, ou bien il engagera une partenaire qui ne soit pas en puissance de son mari. Si Dieu a créé le couple c’est qu’il avait une idée de derrière l’auréole, non ? Je tire le pommadin par la manche et lui chuchote fermement que les raisons de mon Prince de l’Amour sont valables. Boudeur, il me répond que dans ce cas ces deux pourceaux n’ont qu’à aller forniquer et foutriquer où ils voudront mais que lui ne leur prêtera pas sa carrée. Or, en période de Tour de France, c’est comme en période de vacances ou d’invasion : les places sont rares dans les hôtels.

Béru et moi, arrivés à l’improviste, n’avons trouvé qu’un sommier dans le dortoir du personnel. Alfred ne l’ignore pas et le perfide, le jalmince, l’exclusif, se doute bien que les Bérurier ne vont tout de même pas faire une partie de jambons devant un public nombreux. C’est commak qu’il les tient. Il se délecte. Il reste ferme sur les prix, Alfred. C’est son réduit breton, sa piaule dijonnaise. Béru éructe, enrage, flétrit. Il postillonne, émerillonne, canonne, bâtonne, tonne, entonne, détonne, étonne.

Il fustige la pénurie hôtelière. Un pays qui ne peut plus abriter les amours de ses ressortissants est un pays décadent, promis à la stérilité, à l’anémie, à la sclérose ! Une nation condamnée à l’exsanguination. Il dit qu’il forniquera dans la cuisine, mais hélas le taulier lui apprend que les marmitons y bivouaquent déjà. Dans la cave, alors ? Ce sont les cavistes qui y campent, humbles cancrelats du millésime ! Il y a douze personnes dans le hangar ! Et le veilleur de nuit roupille dans les cagoinces ! Que faire ? Où se blottir ? Où s’accoupler ? Où sublimer sa viande ? Où fournir sa ration d’extase à l’être légalement acquis ? Devra-t-on renoncer ? Se recroqueviller en soi-même comme le poltron escargot dans sa coquille ? Se mutiler peut-être pour supprimer la cause qui engendre l’effet ? C’est donc cela qu’ils souhaitent, tous les incapables du Tourisme ? Les imprévoyants du plumard d’étape ? C’est à cela donc qu’ils espèrent arriver, ou bien inciteraient-ils à la partouze ? Hein ? Mine de rien ? Voilà, il a trouvé, le Gros Béru. Il a démasqué les vicelards de l’Organisation hôtelière. Il les accule en attendant de faire mieux. Eh bien soit ! Pas dégonflé, il saura s’assouvir coûte que coûte ! Il ira dans la verte campagne française, aimer sous les étoiles ! Ce sera sa façon de dire merde au monde ! Avec la Voie lactée pour témoin ! Il montrera son dargeot à la Grande Ourse puisqu’on l’y force ! Un assistant lui objecte qu’il pleut ! Du coup Berthy n’est pas partante ! Déjà la rosée l’inquiétait pourtant elle acceptait de s’y vacher parce que la rosée est un accessoire de la poésie. Mais la flotte, ça refroidit les ardeurs ! A preuve : on douche les grévistes pour leur calmer les revendications et on file des seaux d’eau aux chiens afin de faciliter leur séparation. Béru se prend la hure à deux pognes. Ça coalise autour de lui ! Y a du perfide dans l’air, ce soir ! Il sent fourmiller les impondérables sous ses pas. Il est des jours où tout s’effrite, où tout mobilise. Des jours où ça peau-de-banane vilain sur les trottoirs ; où les gonzesses sont fermées pour cause de déchets ; où les créanciers créancent à qui mieux-mieux ; où les lois sont plus duralex que sedlex. Des jours où les chiens mordent, où les chats griffent, où les percepteurs bleuissent, où les patrons vésiculbiliairent. Des jours où le ciel nous fait pipi dessus et où la France a la prostate. Faut les subir, s’y soumettre, ne pas leur tenir tête surtout. Vous avez raison, m’sieur l’agent ! Oui, m’sieur l’agent ! Comme ça, gentils, fatalistes, éblouis de renoncement. Faut abnégater à bloc, se donner, se brandir à la gifle, au scalpel, au juge ou à la sodomie. Il le sent, Béru. Il en convient, en circonvient ! Les organiques c’est avec leur bidoche qu’ils comprennent. Ça prend plus de temps, mais c’est mieux ancré.

Il cède, mon gros lapin. Il courbe le front. Il la remet dans sa giberne. C’est alors qu’un être d’exception, magnanime à outrance, un individu qui marche sur les vins s’approche de lui, pose quatre livres de cartilages bien empaquetés sur son épaule. La Meringue !

— Écoute, mon pote, murmure-t-il. Y a pas de raison que tu joues à coquette le grand air du Ramadam. Je vas te prêter ma chambrette, le temps que vous vous fassiez votre opération survie !

Bérurier en pleure d’attendrissement. Il embrasse La Meringue. Il transcende sa noblesse d’âme ! Il lui affirme qu’il est un grand joueur de dames ! Il avoue sa ruse du départ.

— C’est parce que t’as éclusé à fond une chiée de godets que t’as perdu une partie de tes moyens, mec ; autrement sinon j’allais valdinguer comme une bleusaille !

Sa victoire lui fait mal tout à coup ! Il la repousse, la réfute, la renie. Il voudrait la rayer de sa vie ! L’offrir à ce La Meringue au grand cœur ! Se l’extirper du palmarès. La Meringue lui donne sa clé.

— C’est au quatrième sous les tuiles, mon pote. Affolez-vous pas, y a un zig qui pionce dans le plumard voisin, c’est un masseur de l’équipe du papier hygiénique Fafatrin.

« Il est complètement naze et vous pouvez faire votre rodéo sans vous occuper de sa pomme. Pour le réveiller faut lui ouvrir les chailles avec un démonte-pneus et lui faire avaler un verre de scotch tellement qu’il est imbibé ! »

Béru prend la clé, dit merci, cramponne sa bergère et l’entraîne sous un tonnerre d’applaudissements.

— Ah ! ces hommes, roucoule sa rombière avant de sortir, histoire de masquer sa gêne, ils ne pensent qu’à ça !

Alfred pousse une frite mortelle. Il est livide, émasculé par la jalousie. La Meringue lui file un coup de battoir dans la poitrine.

— Joue pas les teigneux, mon pote ! lui dit-il. Le mari a tout de même le droit de toucher les dividendes, non ?

CHAPITRE H

Une fois le couple parti pour accomplir son destin, les conversations reprennent leur cours normal. Ces messieurs se mettent à parler de l’étape du jour, gagnée au sprint par le jeune espoir Richard Pini de la joyeuse Pédale montmartroise. Ce coureur appartient à l’ardente équipe de la Vaseline Facilitas T.O.P. [1] T.O.P., abréviation du slogan de la Vaseline Falicitas qui est, rappelons-le : Tout pour l’Orifice. . Il commence une prometteuse carrière puisqu’il a fait deuxième au Critérium des As de Pique cette année et qu’il a remporté sa première grande classique en gagnant Paris-Croupion devant le champion de France Crztwezkszansky.

C’est lui qui, demain, s’alignera au départ, revêtu de ce que mes amis journalistes sportifs appellent : la casaque bouton d’or, le maillot de lumière, la tenue de soleil ou la défroque étincelante. On suppute les chances qu’il a de le conserver le maillot-cocu. Certains affirment qu’il le perdra dans les Alpes et d’autres prétendent qu’il le portera jusqu’aux Pyrénées. Les uns lui trouvent des qualités de grimpeur, les autres assurent qu’il n’est pas fichu de gravir un escalier.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Vas-y, Béru !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Vas-y, Béru !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Vas-y, Béru !»

Обсуждение, отзывы о книге «Vas-y, Béru !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.