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Frédéric Dard: Vas-y, Béru !

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Frédéric Dard Vas-y, Béru !

Vas-y, Béru !: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J’ai entendu un cri et je sais qu’un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d’émettre un bruit qui me situerait. Je n’y vois que tchi. Faut que j’attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v’là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

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Dans la vie c’est toujours commak. Dès qu’un individu sort du lot il est aussitôt accueilli et cueilli par ses contemporains. Ça se divise illico. Il y a les fans et les détracteurs. Ceux qui brandissent les bouquets et ceux qui balancent les tomates. Les fervents et les courroucés ; les adorateurs et les « merdeurs ». Aussi extrémistes les uns que les autres d’ailleurs ; prêts à vous faire jouir ou à vous faire saigner, j’en sais quelque chose. Par moments, on a envie de plonger dans le grand repos des indifférents. On a besoin d’aller mourir un brin avec eux, pour se remettre de ces excès, se renouveler le moral et se faire dégorger la glande à émotionner.

On est donc tous en train de mijoter ce destin de Richard Pini dans les louches alambics de nos passions lorsque Béru opère un retour furtif. Il est en maillot de corps, avec le falzar tirebouchonné et la bretelle en queue de vache.

La Meringue, qui l’aperçoit, demande, plein de sollicitude :

— T’as eu un incident technique, mon pote ?

— Comme qui dirait positivement, répond le Casanova du pauvre.

— C’est le plumard à une place qui te défrise ?

— On s’y fait, répond l’Hermétique.

— Le sommier métallique qui te file un courjus dans le bigoudi polisson, alors ? cherche à comprendre La Meringue.

— Non. Mais te caille pas la laitance pour le moment, camarade, tranche Béru.

Il a sa bouille pas fréquentable des jours néfastes. L’œil cloaqueux, la pommette lourde, la paupière inférieure couleur de gencive. Au pli amer de la bouche on peut lire son désarroi.

Il vient à moi et se penche sur mon oreille accueillante.

— Tu veux venir, San-A.

Je sollicite l’Amoureux d’un ton sans réplique.

J’ai un début de vertige dans la moelle épinière. Est-ce que, par hasard, madame sa dame voudrait corser la chasse à courre et m’inviter à sa gardienne partouze ? Le Tour of France rend frivole, dit-on. Vous ne voyez pas que la Berthy ait des désirs à grand spectacle, tout à coup ? Qu’elle souhaite un public de qualité pour applaudir à ses ébats et — qui sait ? — y participer ? Peut-être qu’il a une carence due aux libations, Alexandre-Benoît ? Peut-être qu’il lui inscrit relâche au programme, à sa déesse chèrement conquise, et qu’il constitue une caravane de secours pour l’entraîner dans les big vertiges paradisiaques, sa Diane berlinguière ?

— Qu’est-ce qui t’arrive ? m’enquis-je en lui emboîtant le pas, t’as déconnecté en lui faisant le miroir parabolique, Gros ?

— Penses-tu !

Son semi-mutisme sème le trouble en mon âme d’élite. Je gravis les quatre étages de l’hôtel dans ses bretelles traînantes et nous pénétrons dans la chambre où devait se perpétrer la copulation du siècle. Madame Bérurier est assise sur le lit, le drap tiré sur les cuissots. Ses volumineux nichemars reposent sur ses genoux pareils à des cloches à melon. Elle vocifère, l’amazone du Poursantif ! Elle proclame qu’on n’a pas le droit d’abandonner une dame en cours, fût-ce sa propre moitié ! C’est pas correct, sans compter que pour la santé parlez-moi z’en ! Faut que le système nerveux l’admette ! Elle faisait ses quatre pas dans le cosmos, la pauvre chérie, lorsque son abominable homme des neiges a lâché prise et s’est taillé comme un qui aurait oublié d’éteindre le gaz ! Sans un mot ! Vlan ! Môssieur part en vadrouille alors qu’elle s’apprêtait à réclamer la piste. Elle traite son bonhomme d’épithètes dégradantes mettant en cause son honneur et sa virilité.

— Écrase, Gamine, tranche Sa Majesté, j’ai pas l’habitude d’abandonner le gigot au four, mais y a des cas de faux majors, non !

Il explique, en montrant le plumard voisin.

— En nous pointant ici je suis été vérifier que le masseur dont à propos duquel causait La Meringue en écrasait bien. Il roupillait comme un ange. Rassuré, je me mets à l’établi et j’entreprends Berthy dans le savant, le velouté, pas vraie ma Grosse ?

D’un battement de cils, B.B. ratifie.

— Et puis, poursuit l’Inépuisable, alors que j’y interprétais le grand air de la Flûte enchantée de vous connaître , voilà que j’entends une sorte d’espèce de petit bruit comme fait un robinet mal fermé. Aussi lancinant clap… clap… clap… Moi tu connais mon côté intellectuel, San-A ? Un machin de ce genre ça m’accapare la gamberge, ça me distrait de mon turbin.

— Parce que t’appelles ça un turbin ? grince B.B., outrée.

Il lui flatte la bajoue d’une caresse.

— Manière de causer, ma Très Belle, tu vas pas me chipoter le mot, c’est le dont à quoi il se rapporte qui compte.

Revenant à son récit, La Béruche poursuit.

— En amour, assure l’Edifiant, tu peux pas te permettre d’être distrait. C’est comme si tu ferais ta déclaration d’impôts en écoutant Maurice Biraud, pour le coup t’as vite fait d’inscrire la grand-mère à charge dans la colonne des revenus ! Vlà donc que je cavale au lavabo pour arrêter ce clap-clap. Mais le robinet gouttait pas. Je trouve enfin la source du bruit. Ça venait de sous le pageot du masseur. « Ça y est que je me dis, cet animal est tellement chlass qu’il s’oublie dans les toiles. » Je regarde (Il m’oblige à me pencher.) Et vise un peu ce que je mate !

Je tressaille en découvrant une large flaque de sang en train de noircir sous le plumard du voisin de chambrée.

Béru s’approche du dormeur (ô combien endormi !) et, rabattant le drap, me montre quelque chose de pas joli. Un plaisantin a vidé un plein chargeur de pruneaux dans le bide du gars. Un vrai carnage ! De la bouillie !

— Tu parles d’un travail de bricoleur ! murmure Sa Majesté. Il avait pas le style orfèvre le gnace qui a fait ça !

Un hurlement ponctue. C’est Berthy qui l’a poussé. Elle vient de découvrir le défunt et ça la commotionne. Elle veut se sauver sans prendre le temps de réintégrer ses fringues. Elle est à loilpé, la pin-up Bérurière. Sa viandasse clapote autour de ses montants comme le chargement d’un âne bâté. Elle s’affaire, s’affole, s’affaisse, s’affale, s’afflige, mais la voix maritale, rude et riche, grasse et calme, la retient.

— Berthy, un peu de nerfs, quoi, merde !

Femme d’un homme d’élite, elle prend conscience de ses obligations, et, partant, de sa nudité. La voilà qui réintègre son slip et qui arrime son monte-charge.

— Qu’est-ce qu’il a eu ? demande-t-elle en désignant le cadavre.

— Une indigestion de pruneaux, répond Sa Plaisante Majesté.

Je considère le mort. Un zig d’une quarantaine d’années aux traits brouillés par l’alcoolisme. Sa farine a l’air d’avoir été récemment retirée d’une marmite d’eau bouillante. Elle est toute boursouflée, toute cloquée, toute violacée. Le tord-boyaux ça vous marque un visage pire que la boxe. Il a les yeux fermés. Il est blond, avec des tifs rares et un front qui s’étale jusque derrière sa tête. Il commençait à rouler sur la toile, l’assassiné. J’avise une bouteille de scotch sur la table de noyé. Les fringues du zig sont jetées sur une chaise. Sans aucun doute on lui a défouraillé dessus pendant son sommeil… Je chope son porte-cartes dans la poche de son blouson de daim. Ce gentleman s’appelle Hans Brocation, profession : masseur. Nationalité : helvétique.

— Va chercher La Meringue, dis-je au Gros, mais ne l’affranchis pas de ce qui se passe. Tu me l’amènes en douce…

Au lieu d’obtempérer, le Gros se tortille.

— Écoute, murmure-t-il, on pourrait pas bénéficier d’un petit temps mort, histoire que je finisse ma Gravosse ? Une fois la nouvelle répandue ça va faire tout un pataquès et le gars moi-même va se mettre la tringle…

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