Frédéric Dard - Si ma tante en avait

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Si ma tante en avait: краткое содержание, описание и аннотация

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Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n'aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été en faillite, plusieurs centaines d'ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l'économie française n'y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu'elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous praguait dans la foulée, histoire de rétablir l'ordre. Ce que voyant, les Ricains s'annonçaient pour « pas de ça, Lisette ! ». Conflit mondial, bombes nucléaires énuclantes et découillantes. Fin de la vie sur la planète. Point à la ligne.
Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si ma tante en avait eu.
En outre, si ma tante en avait eu, on l'aurait appelée « mon oncle », pas vrai ?
Heureusement, ma tante n'en avait pas.
Par contre Santantonio et Béru, eux, en avaient.
Et des grosses comme ça, viens voir !

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— Où est le Gros ?

— Je ne sais pas. Il est sorti brusquement pendant que tu discutais.

Je fais oui oui de la tête, sans penser à ce qu’elle me dit. L’idée des deux gonziers installés dans le clocher me hante. Pourquoi n’ont-ils pas tué Tango alors qu’ils ont sacrifié sans hésiter la femme de son frère ? Parce qu’ils avaient besoin qu’il soit là pour raconter sa mission après l’explosion du pétrolier ? Voilà, là est la réponse. Tango devait survivre pour dire la vérité. Sa vérité. Bon, très bien, mais pourquoi était-il important qu’il raconte « sa vérité » ? Je vais te dire tel que ça me vient : parce qu’il existe une autre vérité qu’il convenait de cacher sous la première.

— Tu as l’air d’être sur des charbons, note Marie-Marie.

— Je n’aime pas tout ça.

— Quoi ?

Je poursuis ma pensée :

— En somme, ces gens, les Suédois, ils ne savaient pas si Tango avait ou non réussi sa mission.

— Ils ont pu le suivre du clocher grâce à leurs fameux appareils d’optique dont tu nous as parlé ?

— Très juste.

L’appareil se met à graillonner à bord du Phoenix. Une voix de gendarme me demande si je suis à l’écoute, et me passe le Vioque.

Cette fois, il paraît pas heureux, l’Achille. Je perçois une mortelle angoisse dans son ton, malgré l’altération due aux conditions atmosphériques.

— Il est impossible d’entrer en contact avec le… l’embarcation en question, me dit-il. Son système de phonie est brouillé par un émetteur clandestin que nous n’avons pas les moyens de détecter.

— Dites-moi, patron, la marchandise mise en place par Tango possède quelle puissance ?

— Assez forte pour neutraliser le gouvernail et créer une brèche dans le compartiment arrière, insuffisante pour provoquer la catastrophe totale qui, d’ailleurs, n’était pas souhaitée.

Sur ces entrefesses, Bérurier revient, dégoulinant de flotte, le bitos en délayance.

Sans se préoccuper de mon activité présente, il jette un objet sur la tablette de la radio en grommelant :

— Suédois, mon cul !

Il s’agit d’une grosse chevalière en or, celle-là même qui a entamé « l’arcane souricière » de la dame Liauradéshome.

— Mate l’inscriptance gravée à l’intérieur ! m’enjoint le Roi des Glands.

Je le fais :

« Barbara to Johnny, N.Y. 6/8/72 »

— J’sus t’été vérifier qu’un des deux gonziers portait bien la ch’valière qu’on avait causé. Y l’avait. C’mec est un Ricain, mon pote. N.Y., ça veut dire Nouille York. D’aut’ part, leurs fringues, aux deux clamsés, sont badine U.S.A.

— Vous êtes toujours à l’écoute ? grameluche le Scalpé.

— Toujours, Monsieur.

— Avec qui discutez-vous ?

— Le Gros. Il vient de découvrir que nos Suédois sont américains. Ne pensez-vous pas que vous avez servi de bouc émissaire ?

Pas de réponse.

— Monsieur, ne pouvez-vous envoyer une vedette rapide jusqu’au bateau pour prévenir ?

— Impossible, le temps est trop gros et c’est la marée montante. Et puis le… bâtiment se trouve trop loin du littoral. Si quelque chose est tentable dans ce domaine, c’est depuis Nichemar’h dont il est beaucoup plus proche. La marée vous est favorable.

Je visionne ma Piaget immunisée à mouvement quadristatique. La bombe doit « imploser » dans vingt-cinq minutes.

Selon mon estimation, en utilisant le canot de sauvetage du port, et en mettant pleins gaz, on doit pouvoir rallier le pétrolier en dix minutes. Cinq minutes pour affréter le canot. Reste une dizaine de broquilles ! Est-ce tentable ?

Je cours le long du quai vers la loupiote de veille qui marque le point d’ancrage de l’embarcation de secours. Béru et son adorable nièce m’escortent.

Je leur crie dans la foulée :

— Rameutez la population. Dans tous les bateaux amarrés dans le port se trouvent des fusées de secours. Faites-moi partir tout ça en direction de la Côte. Je veux un feu d’artifice, qu’on puisse y voir clair comme en plein jour. Vite !

Je repère le Saga ventru sur lequel est écrit je ne sais quoi d’officiel. Je saute dedans. Le démarreur ! Dieu soit loué, ça répond pile.

Les gaz. La vitesse est limitée à 3 nœuds dans le port ? Avec le mien ça en fera vingt !

Va, petit mousse, le vent te pousse.

Si tu veux mon avis, c’est presque grisant.

Que dis-je : c’est archi-grisant, comme d’autres sont archi-épicescopeaux (art chie et pisse copeaux). Des bonds de dix mètres, des creux de plus. Montagnes russes, drues et fluides. La mer embarque des pacsifs dont l’habitacle me protège mal. J’ai mis la manette des gaz au maxi. Et que vogue ma galère héroïque !

Insensé !

Je me le répète. Ça tourne à la hantise. In-sen-sé ! Folie ! Folie furieuse. Je fonce. Fonce, Alphonse ! comme dit mon Bérurier. Des déchirures d’orage, des éclats de lune me permettent d’apercevoir, droit devant, la masse obèse du pétrolier. Comme elle est lointaine ! Je roule, et roule pis qu’un tonneau. Et ça roule même quand le barlu dévale une pente liquide pour piquer dans les abîmes marins.

Mais j’avance. Qu’attendent-ils pour faire partir les fusées ? Il est vrai qu’il a fallu alerter les pêcheurs. Enfin, soudain, un grand trait rouge fonce au-dessus de ma tête, décrit une orbe somptueuse, éclate et se met à dandiner dans le cloaque gris des nuages tuméfiés.

Bientôt, en vient un autre, et puis d’autres encore. Très superbes, intenses. Ils bousculent les nues. Ils illuminent ce coin de monde agonique. Les couleurs s’entremêlent. Rouges, vertes, rouges, vertes avec des variantes dans les tonalités. Et soudain, une jaune, qu’on ne sait pas pourquoi. Et la nuit se dissipe devant cette pluie à l’envers, qui monte du sol pour chasser les perfidies du ciel.

Tout en tenant le gouvernail d’une main, je braque, de l’autre, des jumelles qui se trouvaient à portée dans la boîte à cartes. A bord du tanker, ça commence à remuer. On aperçoit des matafs russes qui accourent pour assister au feu d’artichaut (ou fice). S’alignent sur tribord. Discutent. N’y pigent rien. Et moi, l’héros au sourire si doux, je fonce en décidant de ne plus regarder ma montre. D’ailleurs il ne fait plus assez clair pour. J’irai jusqu’au bout, au péril de ma vie. J’irai imperturbablement.

Le pétrolard se fait de plus en plus énorme. Grâce à la pluie de fusées, je distingue jusqu’aux visages des gars blonds alignés le long du bastingage.

Depuis combien de temps navigué-je de la sorte ? Si je m’approche trop, les lames fracasseront mon Saga contre les flancs monstrueux de ce bidon flottant.

J’arrive à deux cents mètres du tanker. Impossible de faire mieux. Je parcours le navire d’un œil d’aigle (ou de lynx si tu préfères les mammifères). Et je vois. Je vois tout, comprends tout. M’épouvante. Glaglate. Oh, maman ! Sainte Vierge ! Seigneur Dieu ! Et j’en passe, pas des meilleurs mais des très recommandables.

Dans le rouf (laquette) il y a un porte-voix. Tant pis, je mets la manette au point mortibus, bondis. La marée m’a déjà propulsé contre le barlu. Je n’ai que le temps de virer toute. Je m’écarte. Depuis le bâtiment, des matafs me font des signes éperdus.

Dès que j’ai repris une distance convenable, je gueule dans le porte-voix :

— Attention ! Vous avez des bombes posées contre la coque du tanker.

Et je répète : en anglais, en allemand, en patois dauphinois, en argot de Belleville, en tout ce que je cause, sauf naturellement en russe puisque j’ignore cette langue.

M’a-t-on entendu ?

Il semblerait qu’on se bouscule sur le pont. Mais merde, il y a près d’une demi-heure que j’ai quitté le port. Les fusées continuent de sillonner le ciel inclément (Marot).

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