Frédéric Dard - Si ma tante en avait

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Si ma tante en avait: краткое содержание, описание и аннотация

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Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n'aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été en faillite, plusieurs centaines d'ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l'économie française n'y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu'elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous praguait dans la foulée, histoire de rétablir l'ordre. Ce que voyant, les Ricains s'annonçaient pour « pas de ça, Lisette ! ». Conflit mondial, bombes nucléaires énuclantes et découillantes. Fin de la vie sur la planète. Point à la ligne.
Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si ma tante en avait eu.
En outre, si ma tante en avait eu, on l'aurait appelée « mon oncle », pas vrai ?
Heureusement, ma tante n'en avait pas.
Par contre Santantonio et Béru, eux, en avaient.
Et des grosses comme ça, viens voir !

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— Donc, tu as pu t’en tirer, le ramené-je à mes blancs moutons, et ensuite ?

— Selon les directives qui m’avaient été données, j’aurais dû filer droit sur les bungalows. Seulement faut comprendre une chose, commissaire : j’étais exténué, à bout de force, positivement mourant : voyez ma gueule, elle doit pas être fraîchouillarde. Mon corps n’est plus qu’une plaie.

— En effet.

J’ai un frangin qui habite l’île.

— Le troueur de castagnettes ?

— Vous le connaissez ?

— J’ai cet honneur. Tu t’es donc rendu chez ton frelot.

— Je m’y suis traîné, j’avais besoin d’être soigné d’urgence. Mais comme je suis arrivé chez lui, j’ai trouvé ma belle-sœur aux prises avec les deux types qui se trouvaient ici et que vous avez démolis. Elle avait la frite en sang et elle pleurait, suppliait, causait de vous, justement, comme quoi vous lui aviez rendu visite. Moi, j’arrive, croulant d’épuisement. Aussitôt les deux mecs m’ont sauté sur le poil. L’un d’eux m’a filé un coup de crosse de pétard sur la nuque et je suis parti dans le coltar. Quand j’ai retrouvé mes esprits, je me trouvais dans ce machin de chiotte.

Il exhale un profond soupir et balbutie :

— Qu’est-ce qu’ils foutent avec leur gnole, ces enfoirés ? Ils l’éclusent eux-mêmes ?

Et il se révanouit.

Ainsi s’achève le récit palpitant de Tanguy Liauradéshome.

Son exploit hors du commun restera dans les annales. Voire même dans les anus de ceux qui, jouant les esprits forts et peu sensibles aux actes des hommes capables de se dépasser, décideraient de se le foutre au c…

Amen !

CHAPITRECHAPI TREIZE

LE SUPER-EXPLOIT

La vieille Trutrude n’a pas un pouce de sommeil dans son œil cloaqueux.

Elle souffle sur son énième café.

Il est une heure pile du matin.

L’aimable population insulaire a rangé les cadavres dans le local de la pompe à incendie. Et puis s’en est retournée dormir.

Pinaud, pas très vivant, et Tango à demi clamsé, reposent ou se reposent dans la chambre que nous avions réservée ! Le docteur de l’île, dessaoulé à grand renfort de café fort ammoniaqué, soigne de son mieux les testicules du cher Le Guennec.

Alors nous sommes là, chez la Trutrude, Béru, Marie-Marie et moi. Et la vieille, nullement impressionnée par les péripéties périphériques, raconte de sanglantes bagarres dans le vieux Sydney, entre des marins anglais et autrichiens. On lui laisse dérouler le filin de ses souvenirs. Ça fait musique de fond. Musique douce : « Radotage story ».

Parfois, Mémé s’interrompt pour boire une gorgée de café, ou bien trier dans sa mémoire, à travers le fatras du passé, pêcher une anecdote, un truc singulier ou plaisant. Et le réchauffer dans sa vieille bouche pipeuse pour nous le remettre en vie un petit instant fragile.

Bérurier lui passe tout de go la main sur les cuisses, la vieille frivole se tait, pétrifiée d’espoir. Se pourrait-il qu’un mâle de toute beauté, en vigueur absolue, à l’œil consécrateur et à la braguette surdilatée lui fasse du rentre-dedans ? Encore ? A son âge dit respectable, lui surviendrait-il l’inouise chance de ne pas être respectée ?

— Dites voir, la Belle, chuchote le Mammouth, v’s’avez des zognons, j’suppose ?

— Qu’entends-tu par ognon, l’ami ? glousse la « belle » relique.

— J’entends la légume, neutralise Alexandre-Benoît.

Un peu hébétée de déconvenance, Trutrude croasse :

— Ben, évidemment qu’j’ai des oignons, malin !

— Alors ça s’rait trop t’exiger que tu nous f’rais une gratinée ?

Il retire sa main pour la laisser vaquer. Et la vieille vache à ses occupations.

Comme Béru croit déceler un reproche dans ma prunelle, il murmure :

— C’est l’heure, Mec.

— L’heure de quoi ?

— D’la gratinée. On est obligé d’s’maintenir en forme : y’n’reste que nous trois. L’individu a ses éguegisances.

— C’est pour dans une heure, l’explosion ? demande Marie-Marie.

— Environ, oui.

— Faire craquer volontairement un pétrolier au bord de nos côtes quand on est tellement emmouscaillé lorsque la chose arrive accidentellement, c’est plus que du vice !

— Aussi je donnerais n’importe quoi pour avoir un entretien avec le Vieux. Ah, le sale bougre, s’il avait joué cartes sur table avec moi au lieu de faire ces cachotteries, nous n’en serions pas là.

Bérurier soupire :

— Va-t’en savoir, Gars. On s’rait p’t’être été contrés par les zigs qu’ont buté Katkarre, la belle-sœur à Tango, qu’ont estourbi Pinuche et fait sauter la radio et les claouis de L’Guennec. Alors qu’là, comme on s’pointait av’c not’air con et not’vue basse, c’est nous qu’on les a coincés. Y a souvent intérêt à ignorer les choses, conclut ce philosophe en caleçon long.

Je m’offre un panoramique furtif sur l’affaire. Toute l’équipe mutée à Ploumanac’h Vermoh. Pinaud chargé de mission, Marie-Marie engagée comme auxiliaire dudit. Si môssieur le sous-préfet de mes deux nous a tenus à l’écart du coup, Béru et moi, c’est qu’il nous gardait en réserve de la République pour la finale de son affaire. Conclusion, il a probablement besoin de nous « en ce moment ». Et nous ne sommes point là !

— Tu es une drôle de fille, je laisse tomber.

— Pourquoi ça ? rebiffe la musaraigne.

— Normalement, une femme aurait été incapable de détenir une lettre comportant des instructions sans la lire. Je déplore ta force de caractère, ma poule.

— Tu prends « ta poule » pour une concierge ?

— Non, pour une vraie bonne femme. N’empêche que si nous savions ce que contenait la fameuse enveloppe…

Elle lance un cri de gorge, style la Callas de la grande époque quand le père Onassis lui faisait le coup du sifflet de manœuvre dans le contre-ut.

— Caisse y’t’prend, mouflette ? demande Sa Seigneurerie.

— Il est peut-être encore possible de la retrouver, cette lettre, dit ma petite fiancée. Elle m’a sûrement été volée par un des bonshommes du clocher.

Elle n’a pas plutôt achevé sa phrase que je suis déjà dehors.

C’est écrit à la machine à écrire.

Le titre figure en majuscules : « OPERATION MA TANTE ».

Quant au texte, il est laconique dans sa concision. Je te le livre in extenso (ce qui est gentil de ma part) et pour pas un rond :

Si fusée verte, se rendre immédiatement au port. Monter à bord du voilier « Pen Cil ». Dans l’habitacle, se trouve une cage d’osier contenant des pigeons. Lâcher ces pigeons à l’air libre.

That’s all, comme on dit puis à London.

Mais vraiment all. Pas un mot de plus, pas de signature, pas même un coup de tampon.

La missive se trouvait à bord du deuxième cadavre, enfouie en vrac dans sa poche intérieure après avoir été ouverte, lue et repliée.

Alors nous courons tous les trois jusque z’au port, Marie-Marie et moi nous tenant par la main, Béru se tenant par le ventre, loin derrière.

Dans le port, les barlus chahutés par la tempête dansent la gigue éperdue des embarcations malmenées. Ça grince sinistrement, ça craque, mille petits claquements des filins contre les mâts, ça je te l’ai déjà signalé et te le répète pour mémoire, con comme je te sais, et donc oublieux de tout. Pas joyce, le port dans les frémissures de l’ouragan (de boxe). Hostile, noirâtre, en perdition. On se répartit chacun une zone, à qui trouvera le Pen Cil . Et c’est Bibi qui, le premier, met le doigt — donc le pied — dessus. La porte du rouf n’est pas fermée. Elle bat comme une enseigne dans le vent de noroît qui souffloît. J’entre. J’actionne la loupiote électraque à batterie. Triste spectacle, mon brother ! Oh que voui. Very lugubre. Trois pigeons morts, plumes retroussées, gisent un peu partout. On les a massacrés à la va-vite… Les salauds qui ne respectent rien !

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