Frédéric Dard - Valsez, pouffiasses

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Valsez, pouffiasses: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde à l'envers.
Tête-bêche comme pour un 69 grand style.
D'ordinaire, dans une affaire criminelle, les perdreaux cherchent un criminel.
Dans celle-ci, ce serait plutôt un honnête homme qu'ils aimeraient découvrir.
Si j'étais un écrivain, j'aurais intitulé ce book « Sang et Nuit ». Mais heureusement pour toi, je suis juste un San-Tantonio.
Ce qui va te permettre, au milieu du camage, d'assister à des scènes de baise de force 5 sur l'échelle de Richter. Car elles déferlent, les pouffiasses dans ces pages admirables. Avec ou sans culotte ! Quand t'auras fini cet ouvrage édifiant, regarde sous la table, des fois qu'il en serait resté une pour te bricoler une bonne manière. Heureusement que Béru est là pour battre la mesure.
Avec quoi ? Je te dis pas.
C'est zob secret !

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Elle nous considère comme une poule qui viendrait de pondre un œuf d'autruche, avec l'air de se demander comment un aussi gros machin a pu lui sortir du trouduc.

— Bien le bonjour, langouré-je. Nous aimerions deux jus de fruit.

Elle ânonne quelques mots que je la prie de répéter. Je crois comprendre : « orange ou ananas » et opte pour l'orange.

La créature se traîne jusqu'à un frigo constellé d'autocollants célébrant la gloire d'Orangina (qu'on ne secouera jamais assez, moi je te le dis !).

Quand elle se ramène avec deux petites boutanches aux capsules rouillées, je lui pose la question à vingt francs :

— Connaissez-vous un certain Jean-Baptiste La Goyet ?

Elle prend l'air lointain de quelqu'un qui porte un coquillage vide à son oreille pour guetter le piaillement des mouettes et les sirènes des barlus. Ses pensées me paraissent engendrer un bruit d'engrenage mal huilé.

— Le vieux Baptiste, l'ancien cantonnier ? elle finit par désarticuler.

— La Goyet, précisé-je.

— L'est mort.

— Ce qu'on est peu de chose ! lamenté-je. Quand est-ce arrivé ?

Elle exécute un pet raté, mais elle a des excuses car elle l'a tenté avec sa bouche.

— Y a longtemps.

— Combien, environ ?

— J'sais pas : sept, huit ans…

— Et sa maison, comment va-t-elle ?

Nouveau pet buccal, un tantinet mieux réussi que le précédent.

— Y a personne dedans.

— Vous voulez dire qu'elle reste inhabitée ?

— Moui. Faut dire qu'elle vaut pas grand-chose.

— Où se trouve-t-elle ?

— V'voyez la route de Poissy ?

— Comme je vous vois.

— A cinq cents mètres du village, y a un transformateur électrique.

— C'est possible.

— Juste en face, y a la maison de Baptiste.

Elle sort un paquet de Gauloises de son pantalon, s'en visse une dans la clape et va l'allumer dans sa cuistance attenante.

Une maison, ça ? Plutôt une masure. Et pas en bon état.

D'abord, elle est minuscule : deux pièces à tout casser. Les volets tiennent fermés avec du fil de fer, et la porte à l'aide d'un cadenas. Les mauvaises herbes en ont entrepris l'assaut et sont sur le point de remporter la victoire. Le lierre parasite est si fort qu'il forme un tronc sinueux comme un cordage. Et puis il y a des orties, des « bouillons blancs » comme disait grand-mère.

On se regarde interdits, le négro et moi.

— Il doit y avoir maldonne, murmure Jérémie.

Comment imaginer que cette bicoque en ruine comporte le téléphone ?

Je suis déjà en train de m'expliquer à la loyale avec le cadenas, bien qu'il soit « de sécurité ». II constitue la seule chose presque neuve de la gentilhommière de feu La Goyet.

Je lui déballe quelques arguments bien sentis et il cède à mes instances comme le ferait une petite manucure à qui je raconte ma vie sexuelle en la lui faisant toucher.

A l'intérieur, c'est le clair-obscur. Ça schlingue le renfermé, le moisi, la paille pourrie. Il y a bien deux pièces en effet, ainsi que je le subodorais : une cuisine et une chambre. Foin d'ameublement. Il ne subsiste qu'un évier de pierre, une chaise disloquée et un tableau religieux représentant Notre Seigneur Jésus-Christ montrant son cœur à rayons aux pauvres pécheurs que nous sommes ; mais si tu crois que ça les impressionne, fume ! Le tableau se trouve dans la chambre. Hormis les trois éléments que je viens d'énumérer : ballepeau !

— Tu vois bien qu'il n'y a pas de téléphone ! obstine M. Blanc.

Effectivement, tout ici est d'une nudité angoissante. Le plâtre des murs est remplacé par des toiles d'araignée, le plancher de la chambre est vermoulu. De la paille tombe par une brèche du plafond, la masure comportant un bout de galetas.

J'écoute la stridence lointaine qui résonne dans mes tréfonds. Signal d'alerte. Kif les sous-marins lorsqu'un ballast déconne. Les mains aux vagues, je tourne en rond dans les quinze mètres carrés de chambre. Et puis, bon, je vais décrocher le Cœur Sacré de Jésus. Et derrière se trouve une niche comportant un appareil téléphonique posé sur un répondeur dont le voyant rouge est allumé.

Le Noirpiot écarte les deux charentaises superposées lui tenant lieu de lèvres, et me montre sa superbe langue violette entre une double rangée de crochets qu'il devrait passer au jus de réglisse, pas déclencher la convoitise d'un chasseur d'éléphants en mal d'ivoire.

— Et ça, c'est de la merde, monsieur l'inspecteur ? lui demandé-je.

En homme moderne, j'appuie sur la touche de rembobinage du répondeur, ensuite sur celle marquée play (parce que si tu ne possèdes pas quelques notions d'anglais, de nos jours, t'as meilleur compte de te retirer dans un hospice des Hautes-Alpes, tenu par des religieuses).

Une voix de femme dit :

— « Ici Edmée. Le type de Bruxelles a annulé son voyage. Il doit rappeler. »

Un clac ! Le message enregistré, invitant les éventuels correspondants à parler retentit de nouveau. Un bref signal sonore. Puis une voix d'homme :

— « Ici D.C.D., monsieur Bonblanc. Nous sommes le 17 juin ; il est huit heures du matin. Vous êtes probablement passé à votre banque et avez trouvé mes offres de services dans le coffre. Je suppose qu'elles vous laissent perplexe, c'est pourquoi j'entends vous fournir un échantillon de mes capacités. L'une des personnes qui vous encombrent va disparaître. Ainsi comprendrez-vous ce dont je suis capable. Nous négocierons, tout de suite après, l'élimination de la deuxième, que j'estime être la plus importante. Au plaisir ! »

— C'était hier, le 17 ! s'exclame Jérémie.

— En effet, dis-je ; c'était hier.

CHAPITRE III

QU'ALLAIT-IL FAIRE DANS CETTE GALÈRE ?

Pour moi, le mystère, c'est comme la soupe ; pour que je l'aime, faut qu'il soit épais. Te dire, dès lors, si je suis à mon affaire !

Une historiette de ce calibre, j'en avais pas encore dégusté.

Tu juges ? Je te récapitule. Un « brave » sexagénaire trouve dans le coffre de sa banque une lettre absolument folle par laquelle un gonzier lui propose d'allumer les gens qui le gênent. Le sexophoniste en meurt de saisissement peu après, en dégustant la chattounette de Miss Gladys. Il a sur lui un interrogateur permettant d'écouter à distance les messages laissés sur un répondeur téléphonique dissimulé dans une masure croulante, dont le propriétaire est mort depuis sept ou huit ans. II trouve deux appels dans l'appareil, l'un d'une certaine Edmée annonçant que « le type de Bruxelles » a annulé son voyage. L'autre est du fameux D.C.D. qui, pour « amorcer » son hypothétique client, l'informe qu'il va lui liquider l'une des personnes gênantes de sa vie. Moi, je sais pas ce que tu en penses, mais si tu ne trouves pas que ce bigntz constitue de l'extrait d'énigme, arôme arabica, c'est que t'es tout juste bon à lire ce qu'il y a d'écrit sur tes vingt centimètres de papier hygiénique quand tu les as utilisés.

On perçoit un glissement menu, et voilà qu'un gaspard gros comme un chat castré traverse la bicoque pour enquiller une fente du plancher. Ça nous réagit, cette vilaine bestiole.

— C'est chié ! finit par déclarer M. Blanc, lequel, nonobstant son vocabulaire abondant, use exagérément de ce terme pour traduire ses émotions fortes.

Il ajoute :

— C'est vachement chié !

— Effectivement, renchéris-je, la vie de feu Jean Bonblanc ne devait pas ressembler à celle de saint François de Sales. Cet appareil téléphonique clandestin en est la preuve ; de même que ces « gens nuisibles » auxquels fait allusion D.C.D. dans ses messages écrits et téléphonés. Il va falloir déterminer par quel tour de force le vieux cantonnier Jean-Baptiste La Goyet continue d'être titulaire d'une ligne téléphonique plusieurs années après qu'il ait quitté ce monde.

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