Frédéric Dard - Valsez, pouffiasses

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Valsez, pouffiasses: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde à l'envers.
Tête-bêche comme pour un 69 grand style.
D'ordinaire, dans une affaire criminelle, les perdreaux cherchent un criminel.
Dans celle-ci, ce serait plutôt un honnête homme qu'ils aimeraient découvrir.
Si j'étais un écrivain, j'aurais intitulé ce book « Sang et Nuit ». Mais heureusement pour toi, je suis juste un San-Tantonio.
Ce qui va te permettre, au milieu du camage, d'assister à des scènes de baise de force 5 sur l'échelle de Richter. Car elles déferlent, les pouffiasses dans ces pages admirables. Avec ou sans culotte ! Quand t'auras fini cet ouvrage édifiant, regarde sous la table, des fois qu'il en serait resté une pour te bricoler une bonne manière. Heureusement que Béru est là pour battre la mesure.
Avec quoi ? Je te dis pas.
C'est zob secret !

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Je devine une immense rancœur de la frangine. De la haine ? Pas vraiment, mais cette ladrerie du frelot qui ne s'exerçait que sur elle lui est restée — et lui restera toujours — au travers de la gorge ; la mort du tyran ne va rien arranger.

Certaines particularités de votre existence me donnant à penser qu'elles (sous-entendu mes offres de services de tueur) vous seraient utiles !

Faisait-on allusion à la sister irascible ? A l'épouse divorcée avide d'une pension toujours plus confortable ? A un associé peut-être peu scrupuleux qui aurait fliqué le père Bonblanc ?

— Verriez-vous un inconvénient à ce que je fasse faire une photocopie de son répertoire téléphonique, mademoiselle Bonblanc ?

Elle est suffoquée.

— Mais quelle indiscrétion !

— Je sais. Hélas, nous exerçons un métier qui repose dessus.

Elle a repris sa frime ultra-sévère de directrice d'internat d'avant-guerre en train de sévir contre une jouvencelle surprise à tailler une pipe à l'aide-cuisinier.

— Monsieur le policier, si, comme vous paraissez le croire, mon frère est bien mort d'un infarctus, je ne vois pas la nécessité d'entreprendre une enquête sur lui. Je vous ai révélé l'essentiel de ce que vous devez savoir, et…

M. Blanc se dresse de son siège et murmure :

— Madame, puis-je vous demander où se trouvent les toilettes ? J'ai mangé de la nourriture occidentale à midi, et ne la supporte pas !

La vieille n'en croit pas ses oreilles embourgeoisées.

Puis, du bout des lèvres (voire des dents), elle jette :

— Au fond du couloir, à gauche, il y a le vestiaire ; il comporte des toilettes.

— Je vous remercie.

Quand Jérémie est sorti, elle déclare :

— A la circulation, passe encore. Mais qu'on trouve des Noirs parmi les inspecteurs de police, alors là…

— L'évolution des races dites inférieures, mademoiselle.

— Il va falloir que je fasse désinfecter la cuvette après qu'il s'en sera servi ! Ces gens-là sont atteints de tous les virus possibles et imaginables, à commencer par le Sida.

— Rassurez-vous, dis-je aimablement, nous leur faisons subir des tests très poussés avant de les accepter dans nos services.

Ça paraît la rasséréner quelque peu.

— M. Bonblanc aimait la peinture ! remarqué-je, histoire de laisser à Jérémie le temps d'aller piquer le répertoire téléphonique que je souhaite.

Je désigne des toiles plus ou moins désastreuses, pimpantes dans des cadres valant beaucoup plus de fric qu'elles. La frelotte hausse les épaules.

— Des croûtes, fait-elle. Jean garde dans son coffre les toiles qui ont une valeur. Il ne cherchait pas à épater la galerie avec ses tableaux.

L'expression m'amuse et j'en souris intérieurement.

— Pensez-vous être sa légataire universelle ? J'ai mis le doigt sur la plaie. Sa figure devient sinistre comme un ciel de Vlaminck.

— Pensez-vous ! Jusqu'au bout il me fera tirer la langue, m'humiliera. Je n'aurai pas un sou, pas même l'un de ces napperons que j'ai brodés !

Y a dû avoir un coup tordu entre le frère et la sœur, jadis. La conduite de Jean Bonblanc avec sa jumelle ressemble à une vendetta. Il lui a fait payer quelque chose d'indélébile.

On perçoit un bruit de chasse d'eau. Retour de Jérémie, radieux comme un constipé libéré par deux pilules de Pursenide. Très vite, nous prenons congé.

C'est une fois dans ma tire que le Noirdu sort de son blouson un bath répertoire Cartier, en cuir bordeaux, aux pages un peu débriffées pour avoir beaucoup servi.

— Non, garde-le, dis-je. Pendant que je conduis, tu vas chercher dans ce carnet le numéro téléphonique inscrit sur cet interrogateur à distance.

— Celui que tu as trouvé dans les poches du mort ?

— En effet. Une chose me surprend : que le bonhomme ait écrit le numéro de l'appareil auquel il correspond sur ce petit boîtier. Tu vois : il s'est servi d'un morceau de bande gommée blanche entourant une feuille de timbres-poste. Cela veut dire qu'il craignait d'oublier le numéro d'appel. Donc, celui-ci ne lui était pas familier. Ce qui amène à penser qu'il devait rarement l'utiliser.

Mon pote opine. Loyal, il murmure :

— Bien déduit. J'ai encore à apprendre, avec toi !

Il se met à compulser le carnet en confrontant les chiffres inscrits sur l'interrogateur avec ceux des numéros rassemblés dans le répertoire.

En drivant ma Maserati, je pense à feu Jean Bonblanc et à son univers. Je le définis assez bien, ce type. Apparemment, un bon gros mec qui devait avoir le sens des affaires et travailler beaucoup. Bien placer son carbure. Le dépenser sans regimber, sauf quand il s'agissait de sa sister. Il aimait se faire jouer de la clarinette baveuse. Il était probablement un bon maire et un bon patron. Sévère mais juste. Plein de bon sens. Seulement, il traînait vraisemblablement une noire couillerie. Les hommes sont des mouches bleues qui se posent tantôt sur le miel, tantôt sur la merde. Un honnête homme ? Probable, dans les grandes lignes. Un jouisseur ? Sans aucun doute. A-t-il commis des arnaques, au cours de sa vie ? Pas impossible.

— Ce numéro ne figure pas dans le répertoire, assure Tiger Man. Je l'ai vérifié minutieusement de A à Z, puis de Z à A.

— D'accord.

Je suis parvenu à la Maison Poulardin. Je gare ma chignole à la n'importe-comment et gagne mon bureau. Jérémie me suit de son grand pas élastique qu'il est obligé de refréner pour rester à ma hauteur. On croise des collègues dans l'escadrin, les couloirs… Saluts mornes ou facéties à chier. Toujours dans les concentrations de gus : administrations ou usines, grands magasins, studios de cinoche. Des blagues éculées qui sentent le calva roté. Des rires forcés. Des suffisances, rodomontades, geigneries de santé. La lyre ! J'en ai plein le sac tyrolien, de leurs turpideries. Faudrait pouvoir les faire sodomiser par des ânes, tous. Que leurs fions malodorants éclatent et qu'ils gueulent aux petits pois. Ils cesseraient ainsi de proférer des conneries inutiles.

Je me propulse le dargif dans mon fauteuil pivotant (tout neuf, y a réaménagement des locaux). Le skaï dont il est garni produit un gros pet ridicule.

— Tu sais pas ? fais-je à M. Blanc. Je viens de penser à une chose : je crois que la vie me fait un peu chier !

— Qu'est-ce qui t'arrive ?

— Je l'ignore, mais c'est arrivé.

— Récemment ?

— Oh ! c'est endémique. Mais aujourd'hui, ça m'a pris chez la frangine du mort. Un coup de buis monumental. Cette vieillasse à qui on annonce le décès de son frangin et qui laisse aller son fiel au lieu de chialer. Ils cohabitaient en se détestant. Tu trouves que c'est ça, l'existence, grand ? Ils barbotaient dans une fosse d'aisance. Peut-être rêvait-il de la buter, sa sœur, le gros Jeannot ? Ou de la faire buter ? Peut-être que l'illustre D.C.D., le fameux agent général du Comité des Deuils, l'a compris et que c'est ce qui a motivé ses offres de services ?

— Tout ça ne tient pas debout ! proteste le négro spirituel. Ce message ressemble à une fumisterie.

— Une fumisterie qui a tellement impressionné le père Bonblanc qu'il en est mort en bouffant la chatte de Miss Gladys !

Tiens, en passant et à propos de chatte, faut que je te dise quelque chose, lecteur chéri, lecteur mon cul : si j'exprime toujours si crûment, si je cause sans retenue des trucs du sexe, avec les vrais mots qui fument, c'est afin de désamorcer les tabous, comprends-tu ? On a trop dégénéré, le temps est venu de rétablir l'équilibre. A l'âge du feu, ou de la plume taillée, les gonziers de la planète forniquaient kif les animaux, je suppose. La gigue les prenait, vite ils s'escaladaient, se fourraient sans barguigner. Et s'ils trouvaient ça chouette, ils grognaient de bonheur.

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