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Frédéric Dard: Valsez, pouffiasses

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Valsez, pouffiasses» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1989, ISBN: 2-265-04184-X, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Полицейский детектив / Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Valsez, pouffiasses

Valsez, pouffiasses: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde à l'envers. Tête-bêche comme pour un 69 grand style. D'ordinaire, dans une affaire criminelle, les perdreaux cherchent un criminel. Dans celle-ci, ce serait plutôt un honnête homme qu'ils aimeraient découvrir. Si j'étais un écrivain, j'aurais intitulé ce book « Sang et Nuit ». Mais heureusement pour toi, je suis juste un San-Tantonio. Ce qui va te permettre, au milieu du camage, d'assister à des scènes de baise de force 5 sur l'échelle de Richter. Car elles déferlent, les pouffiasses dans ces pages admirables. Avec ou sans culotte ! Quand t'auras fini cet ouvrage édifiant, regarde sous la table, des fois qu'il en serait resté une pour te bricoler une bonne manière. Heureusement que Béru est là pour battre la mesure. Avec quoi ? Je te dis pas. C'est zob secret !

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Il soupire :

— Elles sont mignonnes, tes deux putes. Elles font moins putes que les putes courantes. On dirait qu'elles jouent à pratiquer ce métier.

— C'est vrai, y a du dilettantisme dans leur mission. Nous passerons les voir un de ces quatre..

Il rougit. Malgré sa couleur, je détecte ses confusions dermiques, à M. Blanc, au fait que ses pommettes se mettent à foncer.

— Tout de suite la nique ! grommelle mon aminche. Je parlais sans arrière-pensées.

— Mais avec un tricotin de cheval, Il te faudrait un chausse-pied pour licebroquer, dans l'état où tu es !

Il hausse les épaules. Je le sens troublé. Il fait rarement du contrecarre à sa chère Ramadé, mais cela lui arrive parfois, de manière épisodique, ponctuelle. Il tire une crampe extra-conjugale, comme le boa en captivité gobe son rat avant de se rendormir pour huit jours.

Je biche l'agenda du défunt et entreprends de le feuilleter. Rien ne résume mieux l'existence de l'homme d'aujourd'hui que ce carnet découpé en jours, voire en heures.

J'y lis des noms qui me sont inconnus. Il conservait une activité importante, si j'en juge au nombre de ses rendez-vous quotidiens.

— Allez, go ! fais-je. On va aller chez lui, se rencarder sur son mode de vie, ses affaires, tout le cheese.

Une dame grave comme le Parlement britannique nous reçoit dans un salon hétéroclite où se retrouvent sans se mélanger, telles les eaux du Rhône avec celles du Léman, plusieurs styles de mobilier. Cela va de la haute époque au Napoléon III en passant par le Louis XV et le Charles X. De quoi poser son pantaIon d'urgence et faire caca sur le gros tapis turc de trente mètre carrés qui supporte ce bric-à-broc.

— Ainsi, vous êtes de la police, messieurs ?

— En effet, madame.

— Et qu'est-ce qui me vaut cette visite ?

— Un malheur, hélas, fais-je en prenant ma mine d'ordonnateur des pompes funèbres sur le sentier de la veuve.

La personne, que je te précise, vadrouille dans les soixante carats. Elle est coiffée austère : cheveux d'un blanc bleuté, du plâtre de Paris sur la façade avec une bouche façon griotte, dessinée de traviole sur des lèvres minces. Nœud de velours noir autour de son début de goitre (probable dans l'espoir de le dissimuler, alors qu'il le souligne). Robe de soie imprimée, jaquette de laine par-dessus, gros bas de coton, chevilles enflées, godasses déformées par des pinceaux que torturent les rhumatismes déformants. C'est le genre mémère aisée, poupette bourgeoise, mamie gourmée. Bref, la vieille peau chiante qui professe sa confiance en Chirac et vote Le Pen, comme on se branle, dans la touffeur de l'isoloir.

Elle sourcille et répète :

— Un malheur ?

Mais sans dramatiser outre mesure.

— J'ai le regret de vous annoncer, madame, le décès de votre mari.

Elle secoue la tête, ce qui fait pleuvoir blanc sur ses épaules.

— Ça m'étonnerait, je suis célibataire.

Du coup, je bafouille :

— Vous n'êtes pas madame Bonblanc ?

— Mademoiselle.

— C'est-à-dire ?

— C'est-à-dire que je ne me suis jamais mariée, rebuffe l'irascible personne, à deux doigts de l'insolence et même, je me demande si elle n'aurait pas franchi la limite, mine de rien et de papier mâché.

— Puis-je vous demander ce que vous représentez par rapport à M. Jean Bonblanc ?

— Je suis sa sœur jumelle, cela ne se voit pas ? Mais peut-être ne le connaissez-vous pas ? Venez-vous me dire qu'il est décédé ?

Décédé me fait songer à D.C.D., le signataire du message.

— Effectivement, mademoiselle. Il est mort sur un banc du parc Monceau, d'une crise cardiaque.

Tu sais quoi ?

— Qu'allait-il fiche au parc Monceau ? gronde la vilaine pas charitable.

Le décès du frangin n'a pas l'air de lui importer davantage que sa première serviette hygiénique (à ne pas jeter dans les vouatères, je vous en conjure !).

— Respirer l'air sucré de juin en écoutant le gazouillis des oiseaux, suggéré-je avec un lyrisme qui ferait mouiller la culotte d'une marâtre.

Elle me fichtroie d'une œillée plus acérée qu'une navaja.

— Lui ! Le gazouillis des oiseaux ! Il ne savait même pas que ça existe.

Je soupire.

— Peut-être s'est-il senti mal au volant en passant devant le parc, et se sera-t-il dit que l'air lui ferait du bien ? Il n'était pas marié ?

— Oh ! il l'a été, et même deux fois. Sa première est morte dans un incendie, sa seconde, dont il a divorcé, lui faisait des procès tous les deux ans pour le rajustement de sa pension alimentaire.

— Et au plan de ses occupations, que faisait-il ?

— Il a une usine d'emboutissage à Puteaux, plus une multifiduciaire à la Bourse, dont il est le P.-D.G. mais qu'il laisse gérer par un associé.

— Il avait des liaisons ?

Là, la vieille renâcle :

— Dites-moi, monsieur, mon frère est-il décédé d'une crise cardiaque ou par assassinat ? Ces questions me paraissent sans fondement s'il est mort de mort naturelle.

— A première vue, il a été terrassé par un infarctus, ce sera au médecin légiste de confirmer ou d'infirmer la chose. Mais lorsque quelqu'un trépasse sur la voie publique, il est normal que la police rassemble quelques informations à son sujet. Je m'étonne que vous en preniez ombrage.

La sécheresse de mon ton lui fait sortir les aérofreins. C'est vrai qu'elle lui ressemble étrangement, mémère.

— Je n'en prends pas ombrage, j'en suis seulement surprise, corrige-t-elle.

— Il ne faut pas. Vous n'avez pas répondu à ma question : M. Jean Bonblanc avait-il des liaisons ?

— Il ne me faisait pas de confidences sur la question, mais je suis convaincue qu'il y avait « quelque chose » entre lui et sa secrétaire, M meCrépelut. II m'est arrivé de surprendre certains gestes équivoques entre eux, des regards, aussi, d'une éloquence gênante.

— Vous lui connaissiez ou soupçonniez des ennemis ?

Elle se rembrunit, hésite.

— C'est délicat, fait-elle. Je suppose que tout le monde en a peu ou prou, et, souvent sans s'en douter. Dans la vie, les antipathies, les inimitiés, les jalousies, les rancunes foisonnent. Mais peut-on affirmer que ceux qui les nourrissent à votre endroit soient vos ennemis ? Ennemi, c'est un terme important, voyez-vous.

C'est pas si con, ce qu'elle énonce, Miss Bonblanc. Elle a du chou. Grinçante dame, mais qui voit l'existence sans lunettes de soleil, à cru, telle qu'elle est, bien vacharde !

— Qui soupçonneriez-vous, dans l'entourage de votre frère, de pouvoir devenir un ennemi potentiel ?

— Tout le monde et personne.

— A savoir ?

— Ses familiers, naturellement.

— Exemple ?

— Son associé, son ex-femme, sa secrétaire et, pourquoi pas, moi également, pendant qu'on y est.

— Vous ? m'étonné-je.

— Je vous le dis tout de suite : ce n'est pas le cas ; mais vous n'êtes pas obligé de me croire. Nous avions des rapports assez aigus, Jean et moi. Chien et chatte ! C'est rare chez des jumeaux, je sais. Cela fait une dizaine d'années que je vis avec lui : la grande sœur jouant le rôle d'épouse, mi-gouvernante du curé, mi-maîtresse de maison. Vous voyez le genre ? A l'origine nous étions pauvres. Lui, il s'en est sorti, mais moi je suis restée sans la moindre fortune. Or, Jean, réputé généreux, s'est toujours montré pingre avec moi ; épluchant les comptes de la maison, contrôlant les moindres denrées qui entrent. A croire qu'il éprouvait un plaisir sadique à me maintenir dans un dénuement doré. J'ai droit au gîte et au couvert. Une fois l'an, à mon anniversaire, il m'achète une toilette dans une boutique bon marché, sinon il me laisse tirer la langue…

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