Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville

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Peut-être la plus connue et la plus passionnante des aventures de SH

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Ma foi non!

Il n’a rien objecté à ma situation matérielle; ce serait plutôt moi qui aurais à objecter quelque chose à la sienne. Qu’a-t-il contre moi? Je ne me rappelle pas avoir jamais fait du mal à un homme ou à une femme. Et pourtant il ne me juge pas digne de toucher seulement le bout de ses doigts.

Vous l’a-t-il dit expressément?

Cela, et davantage. Je vous le dis, Watson, je ne la connais que depuis quelques semaines, mais depuis le premier jour j’ai deviné qu’elle était faite pour moi, et qu’elle… eh bien, qu’elle était heureuse quand elle se trouvait avec moi, j’en jurerais! Dans les yeux d’une femme il y a une lumière qui en dit plus long que des mots. Mais il ne nous a jamais laissé seuls, ensemble; aujourd’hui j’ai eu pour la première fois la chance de pouvoir lui parler tête à tête. Elle était contente de me voir; seulement ce n’était pas pour parler d’amour qu’elle était venue: elle ne m’aurait même jamais permis d’en parler si elle avait pu m’arrêter. Elle ne cessait de me répéter que la lande était dangereuse, et qu’elle ne serait heureuse que lorsque je m’en serais éloigné. Je lui répondis que depuis que je l’avais vue, je n’étais nullement pressé de partir, et que si elle voulait réellement que je m’éloigne, le seul moyen de me faire céder était qu’elle parte avec moi. Je lui offris le mariage, mais avant qu’elle eût pu me répondre son frère fondit sur nous, avec un vrai visage de fou furieux: il était blanc de rage, ses yeux lançaient des flammes… Que faisais-je avec la demoiselle? Comment osais-je lui offrir des hommages qu’elle trouvait odieux? Pensais-je que parce que j’étais baronnet je pourrais faire ce que je voulais? S’il n’avait pas été son frère, j’aurais mieux su lui répliquer. Bref je lui dis que les sentiments que je portais à sa sœur n’avaient rien de honteux, et que j’espérais qu’elle me ferait l’honneur de devenir ma femme. Cette déclaration ne semblant pas l’apaiser, moi aussi je perdis mon sang-froid et je m’adressai à lui sur un ton plus vif que, peut-être, il aurait convenu en présence de sa sœur. Pour finir, il l’a amenée, ainsi que vous l’avez vu, et me voici complètement désemparé. Dites-moi ce que tout cela signifie, Watson, et je vous devrai plus que je ne pourrai jamais m’acquitter envers vous.»

Je tâtai de deux ou trois explications, mais en vérité j’étais aussi déconcerté que le baronnet. Le titre de notre ami, sa fortune, son âge, son caractère, son aspect physique parlaient éloquemment en sa faveur; en dehors du sombre destin attaché à sa famille, je ne voyais rien qui jouât contre lui. Il était ahurissant que ses avances eussent été rejetées aussi brusquement sans même que la demoiselle eût été consultée, et que celle-ci eût accepté cette situation sans protester. Toutefois notre perplexité se trouva apaisée l’après-midi même par une visite de Stapleton au manoir: il venait s’excuser de son emportement du matin et, après une longue conversation tête à tête avec Sir Henry dans le bureau de celui-ci, la brouille fût dissipée; si complètement que vendredi prochain nous devons dîner à Merripit.

«Je n’affirmerai pas néanmoins qu’il est parfaitement équilibré, me dit Sir Henry. Je ne puis oublier ses yeux de fou de ce matin. Mais je dois reconnaître que personne ne se serait mieux excusé que lui.

Comment explique-t-il sa conduite?

Il dit que sa sœur est l’essentiel de sa vie. C’est assez normal; je suis heureux qu’il l’apprécie autant. Ils ont toujours vécu ensemble et il a mené une existence solitaire qu’elle seule égayait; la perspective de la perdre ne pouvait donc que lui sembler terrible. Il m’assura qu’il n’avait pas compris que j’étais devenu amoureux d’elle; quand il le vit de ses propres yeux et quand il comprit qu’il pourrait être privé de sa sœur, il en éprouva un tel choc qu’il perdit momentanément le contrôle de ses paroles et de ses actes. Il regretta vivement ce qui s’était passé, et il reconnut l’erreur égoïste qu’il avait commise en imaginant qu’il pourrait garder toute sa vie auprès de lui une femme aussi belle. Si sa sœur devait le quitter, ajouta-t-il, il préférait à tout prendre que ce fût pour un voisin comme moi-même. Mais en toute éventualité, ce serait un coup, et un peu de temps lui serait nécessaire pour qu’il pût s’y préparer. Il renoncerait à toute opposition si je consentais à lui promettre de laisser les choses en état pendant trois mois, c’est-à-dire de me borner à cultiver l’amitié de sa sœur sans revendiquer son amour. J’ai promis; voilà où nous en sommes.»

L’un de nos petits mystères se trouve donc éclairci. C’est quelque chose d’avoir repris dans ce marais où nous pataugeons! Nous savons maintenant pourquoi Stapleton considérait d’un si mauvais œil le courtisan de sa sœur (même lorsque ce courtisan avait tous les mérites de Sir Henry). Aussi vais-je passer à un autre mystère, celui des sanglots nocturnes, du visage chagrin de Mme Barrymore et de la promenade secrète du maître d’hôtel à la fenêtre ouest. Félicitez-moi, mon cher Holmes, et dites-moi que je vous déçois pas, que vous ne regrettez pas la confiance que vous m’avez témoignée quand vous m’avez envoyé en mission. Il a suffi d’une nuit de travail pour l’éclaircir.

J’ai dit «une nuit de travail», mais, en vérité, il en a fallu deux, car la première n’a rien donné. Je m’étais assis dans la chambre de Sir Henry mais, à trois heures du matin, nous n’avions entendu que le carillon de l’horloge du pallier; notre veillée s’embruma de mélancolie et nous finîmes par nous endormir dans nos fauteuils. Heureusement nous ne nous décourageâmes point et nous résolûmes de récidiver la nuit suivante. Le lendemain soir donc, nous baissâmes la lampe et nous nous installâmes sans faire de bruit, fumant cigarette sur cigarette. La lenteur du temps nous sembla invraisemblable et cependant notre patience était entretenue par la curiosité qui anime le chasseur lorsqu’il veille auprès du piège qu’il a tendu. Une heure. Deux heures. Nous allions renoncer quand simultanément nous nous redressâmes sur nos sièges. Dans le couloir nous avions entendu le craquement d’un pas.

Très furtivement quelqu’un passa devant la porte et s’en fut plus loin; le bruit des pas s’étouffa progressivement. Alors le baronnet ouvrit doucement sa porte, et nous nous élançâmes à la poursuite du promeneur. Déjà notre homme avait fait le tour de la galerie, et le couloir était plongé dans l’obscurité. Sur la pointe des pieds, nous avançâmes jusqu’à l’autre aile. Nous eûmes juste le temps d’apercevoir la grande silhouette barbue pénétrer dans une chambre, la même que l’avant-veille; la lumière de sa bougie projeta par la porte un rayon jaune vers lequel nous nous dirigeâmes avec précaution, tâtant du pied chaque plinthe avant d’y poser notre poids. Nous avions songé à nous déchausser chez Sir Henry; néanmoins les vieux bois du plancher gémissaient et craquaient sous nos pas. Il nous semblait impossible qu’il ne nous entendît point approcher. Par chance Barrymore est dur d’oreille, et il était trop absorbé par ce qu’il faisait. Quand nous atteignîmes la porte et regardâmes à l’intérieur, nous le vîmes à la fenêtre, bougie à la main; sa figure blême était collée au carreau, exactement dans la position où je l’avais vu la première fois.

Nous n’avions pas préparé de plan précis, mais le baronnet n’est pas homme à biaiser. Il entra dans la chambre; Barrymore fit un bond pour s’écarter de la fenêtre; un sifflement s’échappa de sa poitrine; livide, tremblant, il resta immobile devant nous. Ses yeux noirs qui, dans le visage blanc, paraissaient encore plus noirs, allaient de Sir Henry à moi en exprimant autant d’horreur que de surprise.

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