Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville
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- Название:Le Chien Des Baskerville
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– Peut-être alors se rend-il toutes les nuits à cette fenêtre particulière? hasardai-je.
– Peut-être. S’il en est ainsi, nous devrions pouvoir le suivre et savoir ce qu’il recherche. Je me demande ce que ferait votre ami Holmes s’il était ici.
– Je crois qu’il ferait exactement ce que vous suggérez, lui répondis-je. Il suivrait Barrymore et il verrait ce qu’il fait.
– Alors nous le surveillerons ensemble.
– Mais il nous entendra!
– Il est un peu dur d’oreille; en tout cas nous devons courir ce risque. Nous nous installerons ce soir dans ma chambre et nous attendrons qu’il passe devant ma porte.»
Sir Henry se frotta les mains avec contentement; cette aventure lui apparaissait comme une distraction.
Il faut que je vous dise que le baronnet s’est mis en rapport avec l’architecte qui a travaillé aux plans de Sir Charles, ainsi qu’avec un entrepreneur de Londres, nous pouvons donc nous attendre à de grands changements prochains. De Plymouth sont venus des décorateurs et des antiquaires. Note ami a évidemment de vastes projets, et il n’entend épargner ni peine ni dépenses pour restaurer la grandeur de sa famille. Quand il aura modernisé et meublé le manoir, il ne lui manquera plus qu’une épouse. Entre nous, certains signes révèlent que cette lacune sera comblée si certaine demoiselle y consent, car j’ai rarement vu un homme plus amoureux que le baronnet avec sa ravissante voisine, Mlle Stapleton. Hélas! le cours du véritable amour ne coula pas aussi uniquement qu’on pourrait l’espérer! Aujourd’hui par exemple, une ride tout à fait imprévue a provoqué chez notre ami autant de perplexité que de souci.
Après l’entretien qui m’avait permis de parler de Barrymore, Sir Henry se coiffa d’un chapeau et se prépara à sortir. Je l’imitai.
«Comment! M’accompagneriez-vous, Watson? me demanda-t-il en me dévisageant curieusement.
– Cela dépend: allez-vous sur la lande?
– Oui.
– Alors, vous connaissez mes instructions. Je suis désolé de faire figure d’intrus, mais vous avez entendu Holmes insister, avec quel sérieux, pour que vous ne vous promeniez pas seul sur la lande.»
Sir Henry posa une main sur mon épaule et me sourit gentiment.
«Mon cher ami, me dit-il, Holmes avec toute sa sagesse n’a pas prévu différentes choses qui se sont produites depuis mon arrivée. Vous me comprenez? Je suis sûr que vous êtes le dernier homme au monde à vouloir faire figure de gêneur. Je dois sortir seul!»
Dans une situation aussi fausse, ne sachant pas quoi dire ni faire, je ne m’étais pas encore décidé que le baronnet avait pris sa canne et qu’il était parti.
Mais à la réflexion, ma conscience me reprocha amèrement de l’avoir laissé sortir seul. Je me représentai les sentiments qui m’animèrent si je devais vous avouer qu’un malheur était arrivé parce que j’avais négligé vos instructions. Je vous l’assure: cette pensée me fit rougir. Peut-être pouvais-je le rattraper: je me hâtai vers Merripit.
Lorsque j’atteignis l’endroit où débouche le sentier de la lande je n’avais pas encore aperçu Sir Henry. Craignant de m’être fourvoyé, je gravis une colline qui dominait le paysage. De là je le vis tout de suite. Il se trouvait sur le sentier de la lande, à quatre cents mètres du croisement, avec une femme à côté de lui: c’était sûrement Mlle Stapleton. Déjà ils s’étaient donc entendus pour avoir un rendez-vous? Plongés dans une conversation sérieuse ils marchaient lentement, et je la vis faire de petits mouvements vifs de la main comme si elle se passionnait pour ce qu’elle disait, tandis qu’il l’écoutait attentivement; une fois ou deux elle secoua la tête pour marquer son désaccord. Je restai parmi les rochers à les épier, en me demandant ce que je devais faire. Les suivre et intervenir dans leur entretien privé serait commettre une grave indélicatesse, et pourtant mon devoir était clair: je ne devais jamais perdre de vue le baronnet. Se comporter en espion à l’égard d’un ami était haïssable. Mais je ne voyais rien de mieux à faire que le surveiller de ma colline et par la suite de soulager ma conscience en lui confessant mon indiscrétion. Il est vrai que si un danger soudain l’avait menacé j’aurais été trop loin pour l’écarter de lui, mais je vous assure que vous auriez convenu avec moi que ma position était très délicate et que je ne pouvais agir autrement.
Notre ami Sir Henry et la demoiselle s’étaient arrêtés sur le sentier, profondément absorbés par leur conversation. Tout à coup je m’aperçus que je n’étais pas leur seul témoin. Une tache verte flottant dans l’air attira mon regard; un autre coup d’œil m’apprit qu’elle se déplaçait au bout d’une canne portée par un promeneur. C’était Stapleton et son filet à papillons. Il était beaucoup plus près des amoureux que moi-même, et il avait l’air de foncer sur eux. Au même instant Sir Henry attira Mlle Stapleton, enlaça sa taille, mais j’eus l’impression qu’elle faisait effort afin de se libérer, qu’elle se détournait de lui. Il inclina son visage au-dessus du sien, et elle leva une main comme pour protester. À la seconde suivante je les vis s’écarter précipitamment l’un de l’autre. Stapleton en était la cause. Il courait vers eux comme un forcené, avec son absurde filet qui se balançait derrière son dos. Il gesticulait et dans sa fureur il se dandinait devant les amoureux. Je ne pouvais pas entendre ses paroles, mais il m’apparut qu’il était en train d’injurier Sir Henry, lequel présentait ses explications; mais comme l’autre refusait de les entendre, le ton monta. La demoiselle était figée dans un silence hautain. Finalement Stapleton tourna le dos au baronnet et adressa à sa sœur une invitation péremptoire; Mlle Stapleton lança un regard indécis à Sir Henry, puis elle se retira en compagnie de son frère. Les gestes hargneux du naturaliste indiquaient clairement que la jeune fille n’était pas exclue des objets de sa colère. Le baronnet demeura une minute immobile, puis il refit en sens inverse le chemin qu’il avait parcouru, tête basse, vivante image du désespoir.
Ce que tout cela signifiait, je ne pouvais l’imaginer, mais j’avais honte d’avoir assisté à une scène si intime sans que mon ami le sût. Je descendis la colline en courant et me trouvai nez à nez avec le baronnet. Il était rouge de fureur, il avait le front tout plissé, il ressemblait à un homme qui ne sait plus à quel saint se vouer.
«Hello, Watson! D’où tombez-vous? me demanda-t-il. Vous n’allez pas me dire que vous m’avez suivi malgré ma prière?»
Je lui expliquai les circonstances: comment il m’avait paru impossible de demeurer derrière lui, comment je l’avais suivi, comment j’avais été le témoin de ce qui s’était passé. Il me jeta d’abord un regard courroucé, mais ma sincérité désarma sa colère, et il se mit à rire sans joie.
«Qui aurait cru que ce sentier n’était pas bien choisi pour un rendez-vous! dit-il. Nom d’un tonnerre! toute la région semble avoir voulu assister à mes fiançailles! Où aviez-vous loué un fauteuil d’orchestre?
– J’étais sur la colline.
– Au promenoir, alors? Mais son frère se retrouvait aux premières loges. L’avez-vous vu venir sur nous?
– Oui.
– Avez-vous jamais pensé qu’il était fou? Je veux dire: son frère.
– Non.
– Moi non plus. Je l’avais toujours pris jusqu’à aujourd’hui pour un être sain d’esprit. Mais vous pouvez m’en croire: il y en a un de nous deux qui devrait être mis dans une camisole de force! Que lui a-t-il pris? Vous avez vécu près de moi depuis plusieurs semaines, Watson. Soyez franc: voyez-vous quelque chose qui m’empêcherait d’être un bon mari à l’égard d’une femme que j’aimerais?
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