Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville

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Peut-être la plus connue et la plus passionnante des aventures de SH

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Et maintenant, vous ayant mis à la page en ce qui concerne le forçat évadé, les Stapleton, le docteur Mortimer, et Frankland de Lafter Hall, je terminerai sur le plus important: je veux insister en effet sur les Barrymore, et particulièrement sur les faits surprenants de la nuit dernière.

Ceci d’abord à propos du télégramme test que vous aviez envoyé de Londres afin d’avoir la preuve que Barrymore était réellement ici. Je vous ai déjà expliqué que le témoignage du chef de bureau de poste montrait que le test s’était avéré sans valeur et que nous n’avions de preuve ni dans un sens ni dans un autre. Mais j’ai mis Sir Henry au courant, et lui, tout de suite, à sa manière directe, a convoqué Barrymore et lui a demandé si le télégramme lui avait été remis en main propre. Barrymore assura que oui.

«Le petit facteur vous l’a vraiment délivré en main propre?» insista Sir Henry.

Barrymore parut surpris. Il réfléchit quelques instants.

«Non, répondit-il. J’étais dans la chambre de débarras à ce moment-là; et ma femme me l’a apporté.

Avez-vous répondu vous-même?

Non. J’ai dit à ma femme qu’il fallait répondre, et elle est redescendue pour l’écrire.»

Dans la soirée il revint sur le sujet.

«Je n’ai pas tout à fait compris le sens de vos questions de ce matin, Sir Henry, dit-il. J’espère qu’elles ne signifient pas que j’ai démérité de votre confiance?»

Sir Henry dut lui certifier qu’il n’en était rien, et il l’apaisa en lui donnant une partie de sa garde-robe d’Amérique, celle de Londres étant arrivée.

Mme Barrymore m’intéresse. C’est une personne solide, épaisse, bornée, immensément respectable, et qui penche vers le puritanisme. Il est difficile d’imaginer un être moins émotif. Pourtant je vous ai raconté que, au cours de ma première nuit ici, je l’avais entendue sangloter amèrement; depuis lors j’ai observé plus d’une fois des traces de larmes sur son visage. Un chagrin profond la tenaille. Parfois je me demande si elle ne se sent pas coupable d’une faute qui l’obsède, parfois aussi je soupçonne Barrymore d’être un tyran domestique. J’ai toujours senti que le caractère de cet homme comportait de la singularité et du mystère. L’aventure de cette nuit a fortement aggravé mes soupçons.

L’affaire en elle-même paraît mince. Vous savez que je n’ai pas le sommeil lourd; depuis que dans cette maison je me tiens sur mes gardes il est plus léger que jamais. La nuit dernière, vers deux heures du matin, je fus réveillé par un bruit de pas légers dans le couloir. Je me levai, ouvris ma porte, inspectai les alentours. Une grande ombre noire avançait dans le couloir, projetée par un homme qui marchait doucement et qui tenait à la main une bougie. Il n’était vêtu que d’une chemise et d’un pantalon; il avait les pieds nus. D’après sa taille c’était Barrymore. Il marchait très lentement, avec beaucoup de précautions; dans tout son aspect il y avait quelque chose d’indiciblement coupable et furtif.

Je vous ai indiqué que le couloir est interrompu par la galerie qui court le long du vestibule, mais qu’il se prolonge de l’autre côté. J’ai attendu qu’il ait avancé, puis je l’ai suivi. Quand je suis arrivé à la galerie, il avait atteint l’extrémité de l’autre couloir et j’ai pu voir, par lueur qui filtrait d’une porte ouverte, qu’il était entré dans l’une des chambres. Comme toutes ces chambres sont vides de meubles et inoccupées, son expédition me sembla inexplicable. La lueur brillait paisiblement, comme s’il se tenait immobile. Je me faufilai dans le couloir, sans bruit, et je regardai par l’entrebâillement de la porte.

Barrymore était collé le nez à la fenêtre, en maintenant la bougie contre la vitre. Je le voyais de trois quarts; sa figure était contractée; il scrutait la nuit sur la lande. Pendant quelques minutes il fouilla l’obscurité avec un regard intense. Puis il poussa un grognement et, d’un geste impatient, il souffla la bougie. Aussitôt je réintégrai ma chambre; des pas furtifs ne tardèrent pas à m’indiquer que Barrymore repassait devant ma porte. Bien après, alors que j’étais retombé dans un sommeil léger, j’entendis une clef tourner quelque part dans une serrure, mais je ne saurais dire où exactement. La signification de tout cela m’échappe, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’une affaire secrète se trame dans ce sinistre manoir, et que tôt ou tard nous aurons à en sonder le fond. Je ne vous agacerai pas avec les théories que ma tête élabore, puisque vous m’avez prié de me borner aux faits. Ce matin, j’ai eu une longue conversation avec Sir Henry, et nous avons envisagé un plan de campagne fondé sur nos observations de la nuit dernière. Je ne vous en parle pas à présent, mais il devrait me fournir l’occasion d’un prochain rapport bien intéressant.

CHAPITRE IX LUMIÈRE SUR LA LANDE SECOND RAPPORT DU DOCTEUR WATSON

Baskerville Hall, 15 octobre

Mon Cher Holmes,

Si je ne vous ai pas communiqué beaucoup de nouvelles pendant les premiers jours de ma mission, reconnaissez que je m’emploie à rattraper le temps perdu: les événements fondent sur nous, rapides et serrés. Dans mon premier rapport je terminais en vous racontant l’épisode de Barrymore à la fenêtre, et j’ai en main à présent de quoi vous surprendre grandement. Les choses ont pris un cours que je ne pouvais pas prévoir. Dans les dernières quarante-huit heures elles se sont à la fois clarifiées et compliquées. Mais je vais vous dire; après quoi vous jugerez.

Au matin qui succéda à mon aventure nocturne, avant de descendre pour le petit déjeuner, je passai par le couloir et j’examinai le chambre où j’avais vu entrer Barrymore. La fenêtre ouest par laquelle il avait fouillé les ténèbres avec tant d’attention possède, je l’ai remarqué, une particularité qui la distingue de toutes les autres fenêtres du manoir: c’est de derrière ses carreaux que l’on a la meilleure vue sur la lande. Entre deux arbres une éclaircie permet, à partir de cet observatoire, de percer loin à travers la lande, tandis que de toutes les autres fenêtres on la distingue mal. Il s’ensuit donc que Barrymore, puisqu’il est allé à cette fenêtre, devait chercher quelque chose ou quelqu’un sur la lande. La nuit étant fort sombre, je me demande comment il aurait pu distinguer quoi ou qui que ce fût. Je songeai à une intrigue amoureuse. Ce qui aurait expliqué son pas furtif ainsi que le chagrin de sa femme. Par ailleurs Barrymore est un bel homme, tout à fait capable de capter le cœur d’une fille de la campagne. Ma théorie se défendait donc assez bien. L’ouverture d’une porte (je l’avais entendue après que je fus rentré dans ma chambre) pouvait signifier qu’il était sorti pour un rendez-vous clandestin. Voilà quels furent mes raisonnements du matin, ainsi que l’orientation de mes soupçons, dont j’appris par la suite combien ils étaient mal fondés.

Mais quelle que pût être la véritable explication des faits et gestes de Barrymore, je me sentis incapable d’assumer seul la responsabilité du secret que j’avais surpris. Après le petit déjeuner, je me rendis dans le bureau du baronnet et je le mis au courant. Il parut moins étonné que je ne m’y attendais.

«Je savais que Barrymore se promenait de nuit, me dit-il, et j’avais l’intention de lui en toucher un mot. Deux ou trois fois j’ai entendu son pas dans le couloir, ses allées et venues, à peu près à l’heure que vous m’indiquez.

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