Michel Zévaco - Fleurs de Paris

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Fleurs de Paris» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторический детектив, Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fleurs de Paris»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

Fleurs de Paris — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fleurs de Paris», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Rose-de-Corail, on s’en souvient, avait été laissée en surveillance par Jean Nib près de La Veuve étendue sur le lit qui avait servi au baron d’Anguerrand. La Veuve était bâillonnée et Jean Nib lui avait attaché les mains derrière le dos. Elle était étendue sur le côté, le dos au mur, la face tournée vers Rose-de-Corail.

– Ah çà! La Veuve, dit Rose-de-Corail au bout de quelques minutes de silence, qu’est-ce que vous avez bien pu faire à Jean? Il ne vous a jamais voulu de mal, ni moi non plus… et de votre côté, plus d’une fois, vous nous avez aidés… Que s’est-il passé?… Tiens! que je suis bête, vous ne pouvez pas parler!… Au fait, dites donc, si je vous décadenasse la langue, vous n’allez pas vous mettre à hurler?…

Rose-de-Corail s’approcha de La Veuve pour la débâillonner.

– Merci, ma petite, dit La Veuve, j’étouffais. Pas de danger que je crie. À quoi ça me servirait-il? Ah je respire… et je vais pouvoir attendre tranquillement que Jean Nib vienne me détacher…

– Mais pourquoi vous a-t-il attachée? Que s’est-il passé?…

– Ce qui s’est passé? Il ne te l’a donc pas dit?

– Jean Nib ne me raconte pas ses affaires, dit paisiblement Rose-de-Corail.

– Je le reconnais bien là. C’est un grand enfant. Écoute, ma petite, je vais te dire, mais tu me promets bien de ne pas en souffler mot? C’est terrible, vois-tu…

– Allons, La Veuve, fit Rose-de-Corail impatiente, vous savez bien que je ne suis pas bavarde.

– C’est vrai, ma petite, c’est vrai. Eh bien! ce marquis de Perles, tu sais bien… le propriétaire de la villa que Jean Nib a dévalisée…

– Ah! il l’a dévalisée…

– Je le pense, puisque c’était fini quand il s’est laissé prendre… Aussi, on n’a jamais vu pareille imprudence… S’il m’avait écoutée, il n’aurait pas eu maille à partir avec les agents de la sûreté…

– Mais le marquis? Vous disiez…

– Oui. Eh bien! figure-toi que le marquis… tu connais bien la petite couturière qui demeure au-dessous de chez moi?

– Magali?

– C’est cela! Eh bien! voilà que Jean Nib, en arrivant dans la chambre à coucher du marquis, où se trouvait le magot, se met à regarder dans ses papiers… l’imbécile! Pendant ce temps-là, les agents, prévenus par ce mouchard de Biribi, entraient au salon…

– C’est bien cela! murmura Rose-de-Corail.

– Le voilà donc qui se met à fouiller les papiers, continua La Veuve en activant un mouvement imperceptible de ses mains derrière son dos. Et il trouve… quoi? Tu ne devinerais jamais!

– Parlez donc! fit Rose-de-Corail suspendue aux lèvres de La Veuve.

– La photographie de la petite couturière!…

– De Magali?…

– Oui! Ça t’en bouche un coin? Eh bien! c’est comme ça. Une photographie avec des mots écrits dessus… Attends donc que je me rappelle… des mots d’amour…

La manœuvre de La Veuve, était admirable. En effet, dès lors, la question pour Rose-de-Corail n’était plus de savoir pourquoi Jean Nib avait bâillonné et lié La Veuve, mais de connaître l’histoire d’amour qui s’ébauchait. Quant à la photographie, La Veuve disait la vérité: elle l’avait vue le jour même où Magali l’avait envoyée jadis.

– Je me souviens, continua-t-elle tout à coup, après un silence. Il y avait: À mon bien-aimé Robert, pour la vie . Le marquis que Jean Nib dévalisait, c’était l’amant de Magali!

– Mais vous disiez, La Veuve, que Jean Nib regardait ce portrait? En quoi ça pouvait-il l’intéresser?

– Dame, est-ce que je sais, moi? Paraît que ça l’intéressait tout de même! Allons, ma fille, voilà ta figure qui se bouleverse… Tu sais bien que Jean Nib n’adore que toi… J’en suis sûre…

– Bien sûr, bien sûr, fit Rose-de-Corail, dont les lèvres frémissaient. Et ce portrait, l’a-t-il gardé?

– Je ne crois pas, ma fille, je ne crois pas…

«Au fait, je n’en sais trop rien, car juste à ce moment…

– Eh bien?… à ce moment?…

– Ouf! ça y est! rugit tout à coup La Veuve, qui était parvenue à défaire le lien de ses poignets.

Au même instant, elle fut debout, et, repoussant Rose-de-Corail, stupéfaite, d’un violent coup dans la poitrine, elle se rua vers la porte. Rose-de-Corail jeta le cri qu’avait entendu Jean Nib. Quelques secondes plus tard, Jean Nib entrait précipitamment dans la pièce, et, devinant tout d’un regard, grondait un juron en s’élançant au dehors. Rapidement, il battit les environs mais La Veuve avait disparu.

* * * * *

– Qui appelle?… Que se passe-t-il?… Pourquoi suis-je ici?

Gérard d’Anguerrand venait d’ouvrir les yeux. Les soins de Marie Charmant l’avaient à demi ranimé et les cris qu’elle avait poussés avaient achevé de le réveiller. Il essaya de soulever sa tête qui retomba pesamment. Alors il sentit prés de l’épaule la brûlure des chairs déchirées. Quelques instants, il chercha dans sa tête à s’expliquer ce qui s’était passé. Brusquement, le souvenir lui revint, et avec le souvenir, la terreur: il se vit seul. Son père n’était plus là et la première pensée de Gérard fut:

– Il a été chercher la police… Je suis perdu!…

Cette pensée le galvanisa: Gérard blessé grièvement – mortellement peut-être – se leva. Ses nerfs se raidirent. Ses muscles se tendirent. Il y eut en lui une violence de volonté qui dompta la faiblesse du corps.

Ce fut d’un pas ferme qu’il se mit en marche, l’œil au guet, l’oreille aux écoutes, pareil au sanglier décousu qui cherche à éviter les chiens pour aller mourir à sa bauge. Gérard, sans inquiétude, eût été incapable de remuer un bras; il fût resté étendu à sa place, évanoui, et peut-être eût-il succombé. Gérard fouetté, cinglé, cravaché par la terreur de la police, retrouva de la vigueur dans ces réserves que la nature cache au fond de tous les êtres, et où il est impossible de faire la part des muscles et la part de cette force inconnue que l’on peut appeler le fluide vital… Gérard descendit l’escalier… Gérard, dehors, réfléchit, s’orienta et se mit en marche.

XXX LES CŒURS-BLEUS

Huit heures sonnaient lorsque Zizi et La Merluche, quittant la rue de Clignancourt, se dirigèrent à angle droit sur le marché Saint-Pierre, situé au pied de la Butte. En hiver, à cette heure-là, ce coin de Montmartre forme un flot de silence dans la mer de rumeur qui l’enveloppe. Alors que, tout autour, la chaussée Clignancourt, le boulevard Rochechouart, la rue d’Orsel sont encore grouillants et lumineux, les abords du marché Saint-Pierre sont déserts déjà et forment une silencieuse solitude. Cela tient à ce que la vie de Paris s’arrête au pied du mur à pic. Au delà du mur, c’est la rampe escarpée qui grimpe en pentes rapides et que couronne la masse énorme du Sacré-cœur. Les vagues du grand flot parisien qui battent leur plein au-dessus du boulevard Rochechouart se brisent déjà à la ligne de ce boulevard, puis s’échappent à droite et à gauche.

La Merluche et Zizi se dirigèrent donc vers le terrain vague qui, à cette époque, s’étendait derrière le marché. Il était clôturé de planches. Mais, bien entendu, ces planches, qui étaient là officiellement pour servir d’infranchissable barrière contre les rôdeurs, ne servaient qu’à abriter lesdits rôdeurs contre les regards indiscrets.

Zizi écarta l’une des planches et se glissa dans l’intérieur, suivi de La Merluche, qui remit la planche en place.

– Nous sommes chez nous, dit Zizi.

– On va rigoler, fit La Merluche.

– Tu vas voir!…

L’entourage de planches formait à son extrémité un angle aigu. Au fond de cet angle, et accroupis, cinq ou six individus se racontaient des histoires en attendant l’arrivée de Zizi. C’étaient des gamins dont le plus âgé n’avait pas quinze ans. La Merluche, qui avait dix-sept ans, était le vieillard de cette bande, et il en eût été le Nestor si la nature l’avait au préalable doué de quelque intelligence. Mais la nature avait oublié, impardonnable distraction. La Merluche était bête. Il ne devait son grade de lieutenant qu’à son âge avancé. Zizi, au contraire, était arrivé au capitainat par ses seules ressources.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fleurs de Paris»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fleurs de Paris» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fleurs de Paris»

Обсуждение, отзывы о книге «Fleurs de Paris» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x