Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Si toutefois je vous donne mon consentement, dit à ce moment une voix rauque, violente, d’une ironie effrayante. Vous oubliez, mon père, que vous engagez en ce moment la fortune de Valentine et d’Edmond!…

Le baron d’Anguerrand se retourna lentement tandis que Marie Charmant demeurait immobile d’étonnement et d’effroi à la vue de l’inconnu qui entrait. Cet inconnu, le baron l’avait reconnu au seul son de la voix:

C’était Gérard.

La Veuve, après avoir soigneusement poussé les verrous extérieurs de la porte, avait rapidement marché au-devant de Gérard qui accourait à son coup de sifflet.

– Où est-ce? demanda rudement Gérard en la rejoignant.

– En haut. Seulement, halte! Une minute de patience, ou tout casse!

La Veuve, en quelques mots, mit Gérard au courant de la situation. Puis elle ajouta:

– Un peu de patience. Quelqu’un va arriver, qui réglera l’affaire de la bouquetière et nous en débarrassera en un tour de main.

– Soit, fit Gérard, attendons.

Une heure environ se passa.

Au bout de cette heure qui parut mortellement longue à La Veuve, elle entrevit une ombre qui se glissait le long de la masure.

– Enfin! gronda-t-elle, Biribi, est-ce toi?…

– C’est moi! répondit l’ombre d’une voix étouffée.

– Vous pouvez marcher! dit La Veuve en se tournant vers Gérard. Au premier. Vous n’aurez qu’à tirer les verrous de la porte. Je vous rejoins… Toi, Biribi, écoute…

Gérard s’élança dans l’escalier, et La Veuve fit un pas hors de la maison pour donner ses instructions à Biribi. À cet instant, elle tressaillit d’épouvante et voulut jeter un cri éperdu; elle n’en eut pas le temps: celui qu’elle avait pris pour Biribi venait de la saisir à la gorge…

– Jean Nib! râla La Veuve.

Sans un mot, Jean Nib la ligotait, la saisissait dans ses bras et la portait dans la pièce où le baron d’Anguerrand avait été détenu…

– Tu vas me surveiller cette vieille, dit-il à Rose-de-Corail qui l’accompagnait; il paraît, d’après ce qu’elle vient de me dire, qu’il se passe quelque chose là-haut…

Et il monta rapidement.

En arrivant au premier étage, il trouva la porte ouverte. À la lueur de la chandelle qui brûlait sur la table il vit l’étrange spectacle: Marie Charmant au fond de la pièce; le baron d’Anguerrand au milieu, Gérard près de la porte.

– Tiens! fit-il en lui-même, la petite bouquetière de la rue Letort. Et mon prisonnier! Et Charlot!… Je manquais à la collection, moi!…

Depuis quelques secondes, le baron d’Anguerrand et son fils se mesuraient du regard, se parlant à mots rapides, rauques, sans gestes.

– Vous êtes donc encore venu pour m’assassiner! grondait le baron. Vous avez toujours le même couteau qu’à Prospoder, dites, mon fils?

– Oui, grinçait Gérard. Peut-être, d’ailleurs, mon couteau vaut-il le poison que vous vouliez me faire boire rue de Babylone, mon père!…

Tout à coup, le baron d’Anguerrand vit Jean Nib, dont la haute stature se découpait dans l’ombre en une puissante silhouette. Il reconnut l’homme qui avait accompli l’audacieux enlèvement rue de Babylone…

– Ah! ah! fit-il dans un souffle de mépris, il paraît mon fils, que pour assassiner votre père, vous n’osez plus agir seul… Il vous faut un aide, comme au bourreau!…

À ce moment, Gérard se ramassait pour se ruer sur son père. Mais à ce moment aussi Jean Nib entrait, lui mettait la main à l’épaule, et tranquillement, disait:

– Doucement, camarade! Un mot: moi, vos affaires de famille ne me regardent pas. Mais c’est moi qui ai amené monsieur ici. Eh bien! écoutez: tant qu’il sera ici, je te défends, tu entends, Charlot? Je te défends d’y toucher…

– Jean Nib! rugit Gérard.

Lorsque Jean Nib eut parlé, Hubert d’Anguerrand comprit qu’il allait se passer entre cet homme et son fils il ne savait quoi de terrible. Aux attitudes des deux hommes, il vit que la bataille allait se circonscrire à eux deux… Il se recula lentement jusqu’à Marie Charmant que, par un geste de suprême et profond instinct, il couvrit de son corps: il se plaça devant elle, en murmurant:

– Ne regardez pas, mon enfant…

Et il regarda, lui!… il se disait:

– Ce bandit qui appelle mon fils Charlot , cet escarpe qui m’a surpris dans mon hôtel, ce misérable enfin, c’est sans doute un camarade de vice et de crime. Béni soit le hasard qui met Jean Nib aux prises avec Charlot!… La punition de Gérard ne viendra pas de mes mains! Vous avez voulu m’épargner cette suprême douleur, ô Dieu de justice!… Et vous m’avez envoyé un champion!…

Charlot et Jean Nib se préparaient à se ruer l’un sur l’autre!… Il les considérait tous les deux… et il les trouvait semblables.

Marie Charmant, doucement, écartait le baron, et elle aussi, invinciblement, regardait!…

Jean Nib, voyant que Gérard avait un couteau au poing, avait sorti le sien en grondant:

– Si tu veux me croire, Charlot, file! Il n’est que temps!… Quant à toucher à l’homme, je te le défends!…

– Je t’avais payé pour l’abattre, grinça Gérard. Tu as eu peur, dis?

– Peut-être bien. Ça me regarde. Maintenant, file!…

– Tu rigoles, Jean Nib! Il me faut ta peau, d’abord! puis celle du pante!… puis je filerai!…

– Tu n’auras ni l’une ni l’autre, Charlot!… Et tu vas filer!…

Soudain le bras de Gérard se détendit, son couteau jeta un éclair…

– Attrape ça, toujours! rugit Charlot.

– Tu repasseras! fit Jean Nib qui, d’un bond, avait évité la brusque attaque.

Quelques secondes, les deux tigres, l’œil de côté, le mufle convulsé, la gorge grondante, tournèrent autour l’un de l’autre. Et tout à coup, ce fut Jean Nib qui attaqua, son bras décrivit une volte rapide, il y eut dans l’obscurité une déchirure d’éclair…

– À toi le bon!…

– Tu rigoles! ricana Gérard.

Les deux couteaux s’étaient heurtés. Les deux bras se choquèrent. Un seconde, le corps-à-corps fut imminent. Mais ce corps-à-corps, chacun des deux adversaires voulait l’éviter à tout prix. Jean Nib après l’attaque et Gérard en même temps que la parade bondirent en arrière. Ni l’un ni l’autre n’était blessé… Ils étaient à trois pas l’un de l’autre. De nouveau ils se rapprochèrent. Coup sur coup, il y eut deux violentes attaques; à la suite de la dernière, Gérard gronda une insulte furieuse; il venait d’être atteint à l’épaule droite et le sang coulait.

– Tu en tiens, cette fois, dit Jean Nib.

– T’occupe pas… ce n’est rien… le couteau qui doit me suriner n’est pas encore affûté, va!…

Et Hubert d’Anguerrand – le père – regardait!… Peu à peu, il se pétrifiait dans un sentiment d’horreur. Cela dura peut-être cinq ou six minutes encore…

Et tout à coup il vit son fils chancelant. La blessure de Gérard était sérieuse. Il perdait du sang à flots, Jean Nib attendait le moment où son adversaire épuisé demanderait grâce… Gérard comprit qu’il allait tomber…

Il jeta sur Jean Nib un regard de haine sauvage. Il se raidit, prépara le suprême assaut… et brusquement bondit sur Jean Nib…

À ce moment, le couteau glissa de sa main, et lui-même tomba sur un genou… il défaillait…

Dans le même instant, Jean Nib fut sur lui, et le salait à la gorge.

– Demande pardon! gronda-t-il.

– Tu rigoles! répéta Gérard en se raidissant sous l’étreinte.

– Demande pardon! ou je te surine!… C’est mon droit!…

Rudement, Gérard fit non de la tête. Le couteau de Jean Nib se leva…

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