Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Tout-à-coup, dans ce corps, il y eut un léger tressaillement.

Puis, ce fut de nouveau l’immobilité cadavérique dans le grand silence funèbre, dans la tristesse énorme de la plaine, au bord du canal…

Du temps s’écoula…

Quelqu’un qui se fût approché alors, eût vu ceci:

Biribi…, le mort…, ouvrait les yeux, ses prunelles fixes regardaient étrangement la nuit, et il y avait dans ce regard une explosion de ces sentiments qui n’appartiennent plus à la terre, une expression faite de mille expressions où dominaient la haine et l’épouvante…

Puis les bras de Biribi remuèrent…

Puis un faible gémissement s’échappa de ses lèvres…

Et il retomba soudain à l’atonie absolue, toute pareille à l’immobilité des cadavres.

XXVIII QUATRE PERSONNAGES SONT EN PRÉSENCE

Il faut maintenant que nous revenions à la maison du Champ-Marie, à l’heure où La Veuve y pénétrait tandis que, dehors, Gérard d’Anguerrand attendait le signal de s’y ruer à son tour.

– Il est juste que j’aie quelques minutes d’entretien avec Hubert avant de le livrer à son fils! avait songé La Veuve.

Mais, on l’a vu, au moment d’entrer dans la pièce habitée par le baron d’Anguerrand, La Veuve avait songé à Marie Charmant. Il ne fallait pas que la jeune fille, plus tard, fût un témoin possible, au cas d’ailleurs improbable où la justice apprendrait ce qui se serait passé dans la maison. L’idée de supprimer ce témoin parut d’autant plus heureuse à La Veuve que Marie Charmant avait découvert le secret du galetas et était entrée en relations avec Lise. Et ce fut cela surtout qui la décida. Rapidement, elle monta l’escalier, tira les verrous extérieurs et entra dans une pièce étroite et sans fenêtre qui avait dû être, dans le logement dont elle avait dépendu, ce qu’on appelait un débarras.

Marie Charmant était là.

Lorsqu’elle entendit qu’on ouvrait la porte, elle pâlit – s’attendant à voir la figure monstrueuse de Biribi.

L’aspect de La veuve la rassura presque… Et pourtant, elle avait sujet de redouter La Veuve autant que Biribi. Mais La Veuve n’était qu’une femme. Marie Charmant lui avait rendu plus d’un service de bon voisinage… Enfin, elle fut à demi rassurée, et entrevit que La Veuve venait pour lui rendre la liberté.

La Veuve, sans un mot, s’avança sur elle.

Alors Marie Charmant crut lire sur ce visage livide une implacable résolution. D’un mouvement de retraite prompt comme tous les gestes inspirés par l’instinct de vivre, elle se jeta derrière une table qui devint ainsi une provisoire barricade.

– Qu’est-ce qui te prend? fit La Veuve de sa voix âpre et doucereuse à la fois.

– Vous en avez de bonnes, dites donc! répondit Marie Charmant. Vous m’apparaissez tout à coup, avec des quinquets pires que de l’électricité, avec un air de tout dévorer… j’ai eu peur…

– Comment as-tu fait pour entrer dans le galetas?

– Ça vous a épatée, hein? fit la bouquetière en riant. Je suis entrée par la porte…

– Oui, mais comment?… Et surtout, pourquoi as-tu eu l’idée d’entrer?

– Comment j’ai ouvert? Mais avec des fausses clefs, pardine!

– Tiens! tiens! songea-t-elle, dommage, que je n’ai pas su cela plus tôt: on lui donnerait le bon Dieu sans confession, à cette petite, et elle manœuvre des fausses clefs! Oui, dommage que je sois obligée de m’en débarrasser… elle eût fait une excellente petite femme pour Biribi… avec un peu d’éducation… Voyons, est-ce qu’il n’y aurait pas moyen d’éviter ce crime inutile?

– À quoi pensez-vous, La Veuve?

– À ton avenir, ma fille. Si tu veux être franche avec moi, je puis t’aider, te tirer de la misère où tu végètes… Voyons, est-ce que tu n’en as pas assez de courir les rues, ton panier au bras, en criant: «Fleurissez-vous, mesdames!…» Une jolie fille comme toi, ce n’est pas fait pour ce dur métier. Tu dois avoir un rêve… Raconte-moi ce que tu voudrais être, ajouta La Veuve en s’asseyant.

– Eh bien! c’est vrai, La Veuve! dit Marie Charmant tout à fait rassurée, j’ai un rêve, ou plutôt j’en ai eu un… Tous les jours je passe sur les boulevards ou bien rue Royale, et tous les jours je reste à contempler la devanture de quelque fleuriste à la mode, tantôt l’une, tantôt l’autre. Et mon rêve c’était d’avoir, moi aussi, une belle boutique… oh! pas sur les boulevards, c’est trop cher, mais n’importe où; je vous garantis que, dans tout Paris, il n’y aurait pas d’étalage plus beau que le mien. Que voulez-vous? J’aime les fleurs… je les connais, les fleurs, je sais comment il faut les prendre, chacune selon son caractère… Oui, La veuve, j’avais fait ce rêve-là…

– Eh bien! si tu veux, je le réaliserai, ton rêve!

– Bah! ça m’a passé. D’autres idées me sont entrées dans la tête… ajouta Marie Charmant, dont le visage se colora d’incarnat, figurez-vous que, depuis pas mal de temps, j’entendais quelque chose comme des plaintes.

À ce moment, un bruit étouffé se fit entendre dans l’escalier, quelqu’un montait et s’arrêtait près de la porte pour écouter. Mais ni La Veuve, ni Marie Charmant n’entendirent ce bruit…

– C’était, continua la bouquetière, c’était cette pauvre petite que vous avez enfermée là. Dites donc, La Veuve, savez-vous que si l’on prévenait la police, vous seriez arrêtée?

– Prévenir la police? gronda La Veuve en elle-même. Sois tranquille, ce n’est pas toi qui me dénonceras!

Dès lors la résolution de La Veuve fut prise. Mais elle voulait d’abord aller jusqu’au bout et savoir.

– Cette petite, dit-elle, est un peu folle. C’est un service que je rends à ses parents en la gardant.

– Un peu folle? C’est possible. Mais tout cela n’est pas clair. La preuve, c’est que moi-même vous m’avez fait saisir par ce misérable et amener ici, d’où je voudrais bien m’en aller. Allons, La Veuve, ne soyez pas méchante.

– Et que te faut-il, voyons pour ne pas être méchante? ricana La Veuve.

– Ce qu’il faut? dit Marie Charmant en riant, tandis que des larmes perlaient à ses yeux; c’est pourtant bien simple; d’abord me laisser partir d’ici. Vrai, je m’ennuie, moi…

– Ensuite?…

– Eh bien, vous me direz: «Ma petite Marie, j’ai eu tort de dire à ce misérable de t’empoigner et de te fourrer dans ce vilain trou qui ressemble à une prison, pardonne-moi…» Et je vous pardonnerais!… Puis vous me direz: «Ce n’est pas tout, ma petite Marie, tu vas dès demain matin, entrer dans mon galetas, prendre cette jolie demoiselle par le bras, essuyer ses larmes, la consoler de ton mieux et la reconduire à son père…» Elle vous pardonnerait, La Veuve!… Et moi aussi!… Et le baron d’Anguerrand vous pardonnerait aussi… Voyons, est-ce dit?…

Le visage de La Veuve se convulsa. Ses yeux flamboyèrent.

– Ainsi, gronda-t-elle, tu sais son nom?…

– Valentine d’Anguerrand… elle me l’a dit… mais qu’avez-vous, La Veuve?… Oh! voici vos mauvaises pensées qui vous reprennent…

– Tu as eu tort d’entrer dans le galetas; tu as eu tort de voir ce que tu ne devais pas voir et de savoir ce nom maudit… tu es de trop, tu me gênes, comprends-tu?

La Veuve, en parlant ainsi, s’était levée lentement… ses mains saisissaient le rebord de la table pour la renverser… elle dardait son regard mortel sur la pauvre fille… mais, chose étrange, Marie Charmant ne paraissait pas effrayée… Marie Charmant ne la regardait pas… Son regard étonné allait ailleurs que sur La Veuve et semblait considérer quelque chose avec stupéfaction.

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