Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Par la même occasion, reprit La Veuve, vous pourrez mettre la main sur Rose-de-Corail.

– Qu’est-ce que c’est que ça, Rose-de-Corail? dit Finot/

– C’est la femme que vous cherchez depuis la bagarre du cabaret des Croque-Morts. C’est elle qui a blessé les deux agents qui sont encore à l’hôpital…

– Vous dites: trois jours, La Veuve? gronda-t-il.

– Peut-être quatre. Laissez-moi faire. Je tiens un bout de la piste. J’arriverai à l’autre bout.

– Un mot, dit Finot. Où, pour la dernière fois, vous avez vu l’homme?

– À la maison du Champ-Marie.

– Connu! De quel côté a-t-il filé?

– Vers la barrière de Clignancourt.

– Seul?…

– Avec Rose-de-Corail.

– Bon, ça suffit. Ne vous inquiétez pas du reste…

– Monsieur Finot, vous allez avoir l’obligeance de me garder chez vous, pour quelques jours, la jeune fille que je vous ai amenée. J’ai besoin de mettre cette enfant en lieu sûr. Je pense que nul n’aura l’idée de venir la chercher ici.

«Dans huit jours, au plus tard, je viens la chercher, je vous débarrasse, et du même coup je vous apporte vingt-cinq gros billets qui ne doivent rien à personne… Quant à cette jeune fille, nul n’a intérêt à s’occuper d’elle, soyez tranquille personne ne la réclamera.

– Et vous dites vingt-cinq mille francs?…

– C’est le chiffre que vous m’avez indiqué vous-même. Allons, mon bon monsieur Finot, je m’en vais tranquille, n’est-ce pas?

– Madame, ce que vous me demandez est très grave. Je risque ma situation…

– Bah! puisque vous vous en ferez une plus brillante! Avec votre esprit, votre bon sens, votre connaissance de Paris, votre cabinet, c’est une fortune… est-ce dit?

– C’est dit!…

Et M. Finot eut un tremblement des joues. La Veuve se leva et se dirigea vers la porte où attendait Marie Charmant. La jeune fille, pas trop effrayée, vit entrer La Veuve qui souriait. Et ce sourire, alors, la fit pâlir.

– Tu vas rester ici jusqu’à demain, dit La Veuve.

Après quoi, tu seras libre. Tu iras où tu voudras. Il ne faut pas m’en vouloir, ma petite. C’est autant pour ton bien que pour mes intérêts…

– Je ne vous en veux pas, dit Marie Charmant.

– À propos, reprit La Veuve, j’ai une lettre pour toi… une lettre que j’ai vue chez Mme Bamboche… alors je l’ai prise pour te la remettre… Ne fais pas attention, je l’ai décachetée sans y penser, mais je ne l’ai pas lue.

Et La Veuve tendit à Marie Charmant une lettre ouverte que la jeune fille étonnée prit machinalement et se mit à lire.

Quand elle releva les yeux, La Veuve avait disparu.

Marie Charmant avait lu la lettre que La Veuve lui avait remise. Quand elle eut achevé sa lecture, elle s’assit, très pâle:

– Allons bon! murmura-t-elle. Voilà qu’il s’en va!… Pour un long voyage, à ce qu’ il dit… Il m’aime, ce doit être vrai! Il ne m’écrirait pas ainsi… Pauvre garçon! Et moi qui l’ai reçu comme un chien dans un jeu de quilles quand il a voulu me dire qu’il m’aimait!… C’est fini… Il est parti… Je ne le verrai plus… Oh! mais qu’est-ce que j’ai donc?… Jamais je n’ai éprouvé une peine pareille… Oh! mais je l’aimais, moi aussi… Je l’aime!

La petite bouquetière se mit à pleurer, sans bruit, des larmes qui, une à une, tombaient sur la lettre de Ségalens… Car cette lettre, c’était celle qu’Anatole Ségalens avait remise à Mme Bamboche au moment d’aller à son duel, et que Mme Bamboche n’avait plus retrouvée lorsqu’il l’avait réclamée!

XXXII MAGALI

À l’entrée de Ségalens, introduit par un valet de chambre, Max Pontaives se souleva sur un coude et dit:

– Un verre, Justin.

Puis il retomba indolemment sur ses coussins. Le valet apporta le verre demandé, plaça devant Ségalens, qui s’était assis, un guéridon sur lequel il disposa tout ce qu’il faut pour boire et fumer, le tout sans bruit. Il y eut entre les deux jeunes gens quelques minutes de silence. Puis, Pontaives, de sa voix la plus nonchalante, demanda:

– Quelle diable de figure avez-vous là? Vous êtes tout pâle, mon ami.

– Je m’ennuie, dit Ségalens.

– Pourquoi vous ennuyez-vous, vous?

– Parce que j’aime une jeune fille et qu’elle a disparu.

– Toutes les chances! s’écria Pontaives. Et vous vous plaignez?

– À propos. Et l’ Informateur ?

– Eh bien! j’ai vu M. Champenois, qui est un homme tout rond en affaires. Je lui ai exposé mon désir de faire une série de reportages sur les bas-fonds parisiens…

– Tiens, dit Pontaives, c’est une idée, ça! Pas neuve, mais enfin, ce sera une occasion pour vous de vous distraire, je vous accompagnerai… mais je vous préviens que la chose a été faite déjà.

– Oh! il ne s’agit pas de faire une tournée de grands-ducs. Je veux voir de près la pègre parisienne, me mêler à elle, vivre de sa vie, palpiter de ses émotions…

– Vous vous ferez tuer.

– On n’est jamais tué qu’une fois, dit Ségalens. Est-ce que ma tournée vous séduit toujours?

– Plus que jamais! Mais, puisque nous devons courir ensemble les mauvais lieux, commençons par l’Opéra.

Les deux jeunes gens sortirent en se donnant le bras, dînèrent sur le boulevard et passèrent la soirée à l’Opéra. Pendant le dîner, Ségalens avait raconté à son ami l’histoire de son amour et la disparition inexpliquée de Marie Charmant, puis son désespoir, sa folle tentative de suicide et le sauvetage de Pierre Gildas.

– Et qu’est devenu l’homme? demanda Pontaives.

– Il est chez moi.

– En sorte qu’en ce moment vous recelez un repris de justice? joli, peut-être…, mais dangereux!

– Enfin, cette petite bouquetière que vous adorez, si elle a disparu, c’est que quelqu’un avait intérêt à sa disparition. Avez-vous une idée là-dessus?

– Aucune. J’en suis réduit à me fier au hasard.

Après l’audition de Lohengrin , les deux amis s’en allèrent souper au plus proche café.

Le café était divisé en deux parties: une avant-salle de plain-pied avec le boulevard des Italiens, et une arrière-salle plus élevée où l’on accédait par un double escalier de quelques marches. Chacun de ces deux escaliers était encadré de hautes colonnes d’un bel effet décoratif. Il va sans dire que les deux salles étaient occupées par une double foule de soupeurs parmi lesquels évoluaient quelques jolies filles toutes prêtes à accorder leur amour au plus offrant et dernier enchérisseur.

Pontaives et Ségalens s’étaient placés à une petite table de l’avant-salle; et Ségalens revenait pour la dixième fois sur le sujet qui lui tenait tant au cœur, lorsque Pontaives s’écria:

– Oh! la belle enfant!… regardez donc!…

Ségalens se retourna: une jeune femme descendait lentement l’un des deux escaliers. Elle portait avec une naïve élégance un costume de satin gris perle, et sa tête fine, délicate, un peu pâle, se dressait harmonieusement sur des épaules parfaitement modelées, émergeant de la blancheur d’un «boa» en plumes jeté sur ses épaules.

– Voilà qui est particulier, dit Ségalens après une seconde d’attention.

– Quoi donc? fit Pontaives en continuant à fixer la jolie inconnue avec une attention et peut-être une émotion qui démentait son scepticisme de parade.

– Vous connaissez l’histoire du marquis de Perles?

– Oui, eh bien?…

– Eh bien! la petite Magali en question est devant vous! Pauvre petite! Elle aura eu assez de la misère et à pieds joints, elle a sauté dans le ruisseau…

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