Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Et voici ce qu’écrivait Anatole Ségalens:

«Mademoiselle,

Pour des raisons qu’il serait trop long de vous expliquer, il est possible que je m’en aille pour toujours, et alors jamais plus nous ne nous reverrions. C’est en prévision de cette éventualité possible que je vous écris. Vous trouverez dans cette enveloppe le gardénia que vos mains ont épinglé à mon habit. Cherchez sur cette fragile fleur déjà fanée le secret que d’un regard si fier vous avez arrêté sur mes lèvres: je vous aimais; mademoiselle… Que faut-il vous dire de plus? Rien, sans doute, sinon ceci: je vous aimerai aussi longtemps que je vivrai – et si loin que j’aille dans le voyage que j’entreprends, il m’est doux de partir en vous disant que ma pensée dernière sera pour vous. J’espère que vous me pardonnerez d’écrire ce que vous m’avez défendu de vous dire, puisque nous ne devons plus jamais nous revoir… si vous recevez ce mot.

Votre voisin.

ANATOLE SÉGALENS»

Ayant cacheté la lettre, Ségalens se coucha et dormit de bon cœur jusqu’à cinq heures du matin. Il fit une toilette soignée en murmurant:

– C’est aujourd’hui ou jamais le cas de paraître

Alors il prit les lettres qu’il avait écrites et sortit.

Avant de sortir de la maison, il frappa au carreau de la concierge qui s’habillait pour sa besogne journalière.

– Madame Bamboche, si je ne suis pas rentré d’ici ce soir, voulez-vous avoir l’obligeance de mettre à la poste ces lettres et de remettre celle-ci à ma voisine?

– La bouquetière?…

– Oui, madame: c’est pour une commande chez un de mes amis.

– Très bien, monsieur Ségalens.

Une heure plus tard, Ségalens arrivait chez Max Pontaives qui, avec une charmante délicatesse, s’était substitué à son client pour tous les détails de l’opération et les dépenses. Bientôt arrivèrent le deuxième témoin et le médecin.

À six heures, on roula vers Neuilly-Saint-James.

– Où nous battons-nous? avait simplement demandé Ségalens.

– Dans une propriété que j’ai à Neuilly, répondit Pontaives.

À sept heures, la voiture s’arrêta devant la grille d’un élégant pavillon. La rencontre était pour huit heures.

Derrière le pavillon, c’était une vaste pelouse au milieu d’un jardin clos de murs.

– Voilà un bien joli cadre pour une passe d’armes, dit Ségalens. Mais qu’est ceci? Pourquoi ces gens?…

– Le public, répondit Pontaives.

De minute en minute, les voitures arrivaient et débarquaient devant la grille laissée ouverte des gens qui, peu à peu, se tassaient dans le jardin et prenaient leurs places comme à un spectacle; bientôt ils furent une trentaine, bientôt cent: journalistes, habitués de salles d’armes, le Tout-Paris de ces premières sensationnelles où nul ne connaît le dénouement du drame qui va se jouer, spectateurs plus avides de se montrer et d’être vus que de curiosité professionnelle ou de maladive émotion, et parmi lesquels rôde peut-être ce personnage invisible qu’est la Mort.

Ségalens fut étonné, mais garda son étonnement pour lui.

– Une mode, reprit Max Pontaives; elle passera, comme tant d’autres; en attendant, il faut vous y soumettre; votre adversaire a lancé deux cents cartes d’invitation… Vous aurez un beau public.

– Après tout, fit Ségalens, dont le sang s’échauffait, la coutume ne manque pas d’allure, et l’idée de M. de Perles d’envoyer des invitations me séduit tout à fait.

– Voici vos adversaires, dit tout à coup Pontaives. Je vous quitte un instant…

– Un mot, fit Ségalens. Je vous suis inconnu pour vous et vous me traitez en ami; comment pourrai-je vous remercier?

– En m’accordant votre amitié.

Là-dessus Pontaives sortit pour courir au-devant de ses hôtes.

Robert de Perles, à ce moment, descendait de son coupé avec Gérard d’Anguerrand, son premier témoin.

Une minute plus tard, les quatre témoins se retrouvaient sur la pelouse, et, marchant à la rencontre les uns des autres, se saluaient gravement.

Quelques instants après, Ségalens apparaissait en tenue de combat; puis ce fut Robert de Perles lui-même, très froid, saluant l’assemblée d’un sourire imperceptible.

Les témoins tirèrent les épées au sort.

Pendant cette opération, deux hommes, perdus dans la foule des spectateurs et engoncés dans le col de leurs pardessus, dévoraient des yeux Gérard d’Anguerrand, le premier témoin du marquis de Perles.

– Qu’en dis-tu? demanda l’un d’une voix si basse qu’à peine pouvait-on voir remuer ses lèvres.

– Je dis que j’ai vu cette figure-là. Et toi?…

– Moi, je dis que je veux perdre ma place de brigadier si cet homme ne s’appelle pas Lilliers de son vrai nom!

– À moins qu’il ne s’appelle Charlot! fit l’autre.

– L’agrippons-nous?…

– Pas de gaffe, mon camarade! Suffira de pister le client. En attendant, n’oublions pas que nous sommes à Neuilly pour étudier la localité qu’on doit déva1iser ce soir.

– La propriété du marquis de Perles… Eh bien! partageons-nous la besogne. Mois, je reste ici pour garder le contact avec celui qui, peut-être s’appelle Charlot… Toi, tu vas aller prendre des dispositions pour l’arrestation de la bande dénoncée par La Veuve…

À ce moment, Gérard venait de placer les adversaires sur la piste, et, tenant dans ses doigts les deux pointes des épées, prononçait:

– Êtes-vous prêts, messieurs?… Allez, messieurs!…

Les deux adversaires tombèrent en garde en arrière. Dans la foule des spectateurs, le silence devint plus profond. On ne connaissait pas Ségalens. Mais de Perles avait eu dix duels heureux , et c’était l’un des plus redoutables tireurs des salles de Paris. Fléchi sur les jambes, la poitrine rentrée, la tête légèrement penchée en avant, la pointe basse pour éviter les prises de fer, il offrait un frappant contraste avec Ségalens qui, la pointe en ligne, le torse bombé en avant, la tête droite cherchait à amorcer une attaque. Brusquement, sur un instant d’imprudente immobilité de Ségalens, Robert s’empara de son fer par un violent battement de quarte et tira à fond. Il y eut un frémissement dans la foule, et Gérard, s’avançant vers Ségalens, lui dit:

– Vous êtes touché, monsieur!…

Ségalens souriait; d’un bond en arrière, il avait évité la terrible attaque; à l’interpellation de Gérard, il répondit par un signe de tête négatif.

– Alors, monsieur, reprit Gérard, permettez-moi de regarder, pour dégager ma responsabilité.

Ségalens entr’ouvrit sa chemise de flanelle.

Robert de Perles ne le regardait pas ou feignait de ne pas le regarder; en réalité, du coin de l’œil, il surveillait ce groupe formé par Ségalens et Gérard d’Anguerrand, et tous deux il les enveloppait dans le même jet de haine enflammée. L’un d’eux était son adversaire, l’autre son témoin et ami, mais il eût été impossible, à ce moment, de discerner auquel des deux allait sa haine…

– Pardieu, monsieur, dit Ségalens lorsque Gérard eut terminé son inspection, je regrette pour vous que vous ne m’ayez pas cru sur parole!

Gérard se recula sans répondre et le combat recommença.

Cette fois Ségalens attaquait avec une fougue si méthodique, dans un tel enveloppement des feintes serrées, des contres vertigineux, que Robert se mit à reculer, la rage au cœur. Très pâle, ramassé sur lui-même, il répondait, parait, les coups de fer se succédaient, rapides, les attaques à fond venaient l’une sur l’autre. Dans la foule, les visages se contractaient, l’émotion grandissait, les deux adversaires étaient à cette limite extrême où le combat va devenir corps à corps, où le premier coup porté sera mortel, et Robert de Perles reculait, il semblait faiblir; déjà ses yeux s’égaraient, sa figure se convulsait… Ségalens se ramassa pour le dernier coup droit que depuis quelques instants il préparait avec une implacable méthode… Robert était perdu, la foule haletait…

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