Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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«Et c’est pourquoi je commence par mettre ma bourse à votre disposition. Ensuite, laissez-moi vous conseiller de quitter votre taudis; logez-vous convenablement; ayez des meubles, une apparence de raison sociale; enfin, et ceci est plus grave: défiez-vous de Sapho, défiez-vous du marquis de Perles.

– C’est votre ami pourtant.

– Je n’ai pas d’ami, dit Max Pontaives. J’ai des connaissances. Si j’avais eu la moindre affection pour Robert, aurais-je consenti à être votre témoin contre lui? Soyez sûr qu’il ne me pardonnera pas plus qu’à vous. Mais moi, j’ai de quoi me défendre. Vous, au contraire, je vous vois bien faible et bien désarmé…

«Oui, oui… je sais ce que vous allez me dire: tout à l’heure, vous avez prouvé que vous saviez tenir une épée; mais c’est l’enfance de l’art, cela! À moins de tuer net votre ennemi, ce qui me paraît une des solutions les plus convenable, le duel ne signifie pas grand’chose. Le vrai duel, pour vous, sera dans votre maison, dans la rue, ici, partout, et surtout là où vous aurez besoin d’établir votre réputation et votre gagne-pain.

«Vous prétendez vivre de votre plume. Bon métier, excellent métier. Mais prenez garde! Le directeur du théâtre où vous voulez être joué, du journal où vous voulez être imprimé, l’éditeur à qui vous porterez vos manuscrits, tous ces gens ne se donnent pas la peine – ils n’en ont pas le temps, d’ailleurs – de peser ce que vous valez ou ne valez pas. Ce sont vos amis, vos camarades, vos connaissances qui vont vous faire votre réputation d’un mot, d’un haussement d’épaules, d’un sourire saisis par l’éditeur ou le directeur de théâtre.

– Bah! fit Ségalens. Si je ne puis vivre en vendant des lignes, je vivrai en vendant du calicot.

– Et vous croyez que c’est facile de vendre du calicot? Ah! comme vous venez de loin!… Calicot, romans, cafés, drames, toutes ces marchandises n’ont jamais qu’un public invariable, et le nombre des marchands a augmenté dans une proportion terrible.

– Vous m’effrayez! s’écria Ségalens en riant.

– Pas autant que je le voudrais pour vous convaincre, dit gravement Pontaives. Enfin, je serai là. Une petite guerre d’Iroquois n’est pas pour me déplaire. Ségalens et Pontaives for ever!

Les deux jeunes gens se tendirent spontanément la main, et chacun d’eux eut l’impression qu’il serrait une main ferme, vivante, palpitante de force et de loyauté.

– Voulez-vous de l’argent? demanda Pontaives.

– Non, répondit Ségalens.

– Passez-vous la journée avec moi?

– Cela je veux bien.

Les deux amis partirent ensemble de Neuilly. À la demande de Ségalens, Pontaives fit stopper faubourg Saint-Honoré, devant le fameux 55 où le jeune homme n’habitait qu’en fiction. La concierge lui remit plusieurs lettres; parmi elles se trouvait un petit bleu du directeur de l’ Informateur , ainsi conçu:

«Mon cher confrère,

«Toute réflexion faite, je suis heureux de pouvoir vous offrir une chronique par semaine. Trois cent francs la chronique. Deux cent cinquante lignes au maximum. Vous prendrez le mardi qui est vacant. Sujets ad libitum . Mais je suis sûr que vous réussiriez admirablement la chronique mondaine et d’épée. Est-ce dit?

«Bien cordialement,

«CHAMPENOIS.

«P.S. – Sincères félicitations pour votre coup d’épée de ce matin.»

– Quand je vous disais que vous êtes le héros du jour! fit Max Pontaives.

Sur le soir, Ségalens rentra rue Letort. Mme Bamboche, sur sa demande, fouilla son tiroir pour lui rendre les lettres qu’elle avait reçues en dépôt.

Mais Mme Bamboche eut beau fouiller: celle qui était pour la bouquetière avait disparu.

– Voilà qui est drôle, dit Mme Bamboche dont l’honnêteté ne pouvait d’ailleurs être soupçonnée; je me suis à peine absentée de la loge ce matin, une heure après que vous m’avez remis ces lettres, et, comme d’habitude, j’avais fermé à clef…

– Cette lettre n’avait pas grande importance, fit Ségalens en déguisant le sourd malaise qu’il éprouvait.

– Ce qu’il y a de plus drôle, continua la concierge, c’est que Mlle Marie a disparu également.

Ségalens devint pâle.

– Que me dites-vous là? balbutia-t-il.

– La vérité… Ma jolie locataire n’est pas descendue de chez elle à son heure habituelle. À midi, ne la voyant pas encore, j’ai cogné à sa porte: pas de réponse, inquiète, craignant que la pauvre petite ne fût évanouie, bien malade enfin, j’ai fait ouvrir la porte: personne!…

XXII DRAMES DANS LA NUIT

La crise de désespoir d’Anatole Ségalens fut longue et terrible. Longtemps il demeura dans sa chambre, secoué de sanglots et se débattant contre une seule pensée:

– Si elle n’est plus, je ne puis plus vivre…

Jusque vers dix heures du soir, cependant une sorte d’espoir le soutint encore. Enfin il partit et se mit à errer à l’aventure. Il ne croyait pas à l’ accident . Il devinait vaguement qu’il y avait autre chose. Mais quoi? C’était l’inconnu!…

Il s’en alla donc par les rues, poussé par l’espérance imprécise qu’il allait tout à coup la rencontrer. Onze heures sonnèrent, puis minuit… Tout à coup, Ségalens se retrouva sur un pont.

Il regarda autour de lui. Devant lui, à gauche, il reconnut Notre-Dame.

Ségalens s’accouda au parapet, présentant sa tête brûlante aux souffles glacés qui montaient du fleuve. Et alors des fantômes vinrent l’assiéger. Des pensées de mort et d’infinie désolation évoluèrent lentement dans son esprit. Il imagina et créa de toutes pièces la mort de Marie Charmant. Et voici: elle l’aimait… il en était sûr! Elle l’aimait autant qu’il l’adorait. Le matin, quand il était parti pour se rendre à son duel, Marie l’avait guetté… Marie l’avait vu remettre des lettres à Mme Bamboche!… Et c’était elle-même qui s’était emparée de cette lettre où il disait qu’il partait pour toujours!… Et, dans une désolation pareille à celle qu’il éprouvait, la jeune fille avait dû partir, errer dans Paris, s’accouder comme lui à un parapet de pont, et…

Ségalens eut un rauque soupir et ne se dit pas que la jeune fille pouvait avoir subi un des mille accidents qui sont à Paris le fait divers en permanence, de la poussière de drame. Il ne croyait pas à l’accident. Pas une minute, il ne supposa que peut-être, à cette heure, Marie Charmant était chez elle, ou bien qu’elle souffrait dans un lit d’hôpital. Son esprit enfiévré s’était aiguillé sur ce rêve d’amour et de mort; il y trouvait une joie sourde à se croire aimé, un désespoir sans bornes à savoir qu’elle était morte

Hagard, livide, très près de la folie en ce moment où, avec une maladive précision, il reconstituait la mort de Marie Charmant, il se redressa tout à coup, les mains cramponnées au parapet, et, dans un dernier sanglot qui secoua tout son être, prononça à haute voix:

– Eh bien! puisqu’elle est morte ainsi, qu’est-ce que j’attends, moi, pour mourir comme elle?…

L’instant d’après, il enjambait le parapet.

* * * * *

Pierre Gildas qui s’était évadé il y avait de cela quinze jours de la Maison Centrale de Melun, allait donc en se tenant aussi ferme que possible. Peut-être lui eût-il été indifférent d’être arrêté, et c’est ce qui lui donnait un air de si tranquille assurance. Mais, si ferme qu’il se tînt sur ses jambes, quelquefois il vacillait tout à coup; alors, d’un énergique effort, il surmontait sa faiblesse, et, après un instant d’arrêt, il reprenait sa marche.

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