Michel Zévaco - Fleurs de Paris

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Fleurs de Paris» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторический детектив, Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fleurs de Paris»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

Fleurs de Paris — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fleurs de Paris», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Ben, zut, alors!

– Et ta frangine? demanda La Merluche.

Voyant que Zizi-Panpan ne lui répondait pas, il reprit:

– Alors, on briffe?… Boulottons toujours le poulet, on laissera une aile pour ta frangine…

– Ma frangine? le poulet?… fit Zizi d’une voix enrouée. En fait de poulet, pige-moi celui qu’elle m’a laissé…

– Alors, cette lettre est de Magali?…

– Quand je te le dis!… Ouvre tes esgourdes…

Et le gamin se mit à déchiffrer la lettre suivante:

«Mon pauvre Ernest,

«Je te quitte. La misère est trop grande, je n’y tiens plus. Depuis le départ du père, nous mourons peu à peu de faim. Nous étions si heureux avant! Pour comble de malheur, je vois bien que tu es en train de mal tourner. Pour nous tirer de la misère et t’empêcher de devenir un méchant gueux, il nous faut de l’argent. Où en trouver? Ce n’est pas avec les dix ou douze francs que je gagne par semaine que nous pourrons nous relever. Mon cher petit frère, je suis bien triste, et j’ai un gros chagrin de me séparer de toi. Mais il le faut… Je vais essayer de gagner de l’argent… et pour la manière dont je vais m’y prendre, je mourrais de honte de t’avoir près de moi. Je te laisse la pièce de cent sous qui est dans le tiroir de la table, et je me suis arrangée avec Mme Bamboche, notre concierge, pour le loyer. Tu pourras rester dans le logement, et le mari de Mme Bamboche te fera travailler avec lui dans ses théâtres, quand il aura fini sa prison. Toutes les semaines, mon cher Zizi, je t’enverrai de l’argent. Sois sage, c’est ta sœur qui t’en supplie; va à l’école, suis bien les conseils de M. et Mme Bamboche, et ne t’inquiète de rien. Je me charge de ta vie. Puisque je ne suis pas morte de désespoir, il faut vivre. Nous vivrons, mon cher petit frère. J’aurais bien aimé que ce fût autrement: mais puisqu’il n’y a pas moyen d’y échapper, je vais demander notre subsistance au trottoir…

«Ta sœur qui t’aime et t’embrasse bien fort.

«Juliette Gildas… Magali

Zizi comprit-il tout ce qu’il y avait de tristesse et de dévouement dans cette lettre navrante?… Peut-être, car une grosse larme roula sur sa joue maigre et pâle de gamin vicieux. La Merluche avait écouté en ouvrant des yeux effarés.

– Alors, comme ça, dit-il, ta frangine s’est esbignée?… Pourquoi faire, donc?…

– Pour se faire grue, répondit rudement Zizi.

La Merluche demeura un instant foudroyé; puis, hochant la tête, il se mit à déchiqueter le poulet, et, engloutissant la première cuisse il bégaya:

– Ah! oui, zut, alors!…

Et lui aussi, sans trop savoir pourquoi, il se mit à pleurer, tout en dévorant. Son visage effaré se barbouilla de larmes et de jus de poulet.

– Tu ne boulottes pas? dit-il.

Zizi garda le silence, tordant machinalement dans ses mains la lettre de Magali. Tout à coup, il assena un coup de poing sur la table.

– Tout ça, cria-t-il, c’est la faute de cette crapule de marquis. Une perle! Oui, parlons-en! La perle des cochons! Ah! si je le tenais, celui-là!…

* * * * *

À ce moment, sur le palier, devant la porte demeurée entr’ouverte, quelque chose comme une ombre passait, descendant l’escalier. Aux paroles que prononçait Zizi, cette ombre s’arrêta un instant! Et ces paroles, elle parut les recueillir en tressaillant… puis, lentement, elle descendit.

L’ombre, c’était La Veuve qui sortait pour se rendre au cabaret des Croque-Morts…

– Boucle donc la lourde, commanda Zizi.

Ayant fermé la porte, La Merluche vint se rasseoir, et il se fit en lui un mélange de bruits bizarres, soupirs, mastication effrénée, sanglots retenus et gloussements de plaisir glouton. Zizi finit par l’imiter, du moins en ce qui concerne la mastication. Ils en étaient au croupion du poulet et ils allaient tirer au sort l’as de pique – à ce moment, il y avait vingt minutes que La Veuve était sortie – lorsqu’on frappa à la porte.

– C’est elle, fit La Merluche, qui, d’émotion, avala de travers.

Zizi, très ému, lui aussi, alla ouvrir: ce n’était pas Magali… c’était Marie Charmant.

– Mademoiselle Magali n’est pas là? fit la bouquetière en avançant sa jolie tête.

– Elle est allée porter de l’ouvrage, dit Zizi, qui, à la vue de sa voisine du dessus, rougit jusqu’aux oreilles.

– Je voudrais vous dire deux mots, monsieur Ernest, reprit Marie Charmant. Mais en particulier… ajouta-t-elle en jetant un regard sur La Merluche.

Zizi se tourna vers La Merluche, et, se redressant sur ses ergots, ordonna:

– File, Merluchon! Je reçois du monde!…

Et La Merluche «fila».

– J’ai un service à vous demander, dit Marie Charmant, qui entra alors.

– Mille services! Un million de services!

– Voici, monsieur Ernest; seulement, il faut que ça reste entre nous, tout à fait…

– C’est juré.

– Eh bien! il y a deux mois, rappelez-vous, monsieur Ernest, un soir que j’avais perdu ma clef et que je voulais aller chercher le serrurier pour ouvrir ma porte, vous êtes monté, et cric crac, je n’y ai vu que du feu, mais la porte a été ouverte. Il s’agirait de me rendre le même service. Voulez-vous?

Zizi sourit orgueilleusement, alla soulever un coin du matelas de son lit et exhiba une collection de pinces et de fausses clef, attirail presque parfait de cambrioleur.

– Moi, voyez-vous, dit-il, j’ai raté ma vocation, mademoiselle Marie; j’aurais dû me mettre serrurier; j’ai fait six mois d’apprentissage chez un serrurier de la rue Ramey. À preuve que j’ai conservé mes outils!…

Mais dites donc, c’est-y que vous avez encore perdu votre clef?

– Non, fit Marie Charmant; il s’agit d’une autre porte… celle qui est au-dessus de moi…

– Le galetas de la Veuve? dit Zizi stupéfait.

– Eh bien! oui, monsieur Ernest… Une curiosité que j’ai là! Vous allez m’ouvrir cette porte, et puis vous redescendrez et vous n’en soufflerez mot à personne… Et puis vous ne chercherez pas à m’épier, à savoir ce que je vais faire… Dites? je vous en prie…

– Mademoiselle Marie, vous me diriez de sauter par la fenêtre que ça serait fait illico, les pieds devant ou la tête la première, à votre choix… Commandez donc, et j’obéirai.

– Venez donc et hâtons-nous, fit Marie Charmant, qui frémit de pitié à cette poignante parole du gavroche.

Quelques instants plus tard, Zizi-Panpan se mettait à travailler la porte qui ouvrait le galetas de La Veuve, éclairé par une lampe qui tremblait dans la main de Marie toute palpitante. Au bout de cinq minutes, la porte s’ouvrit, et Zizi, ramassant ses outils , redescendit.

Et Marie Charmant entra!…

XIX VALENTINE D’ANGUERRAND

C’était une sorte de boyau mansardé dont la plus grande partie était occupée par une foule de ballots de toute dimension, de toute espèce.

Marie Charmant, ayant saisi son panier et sa lampe, était entrée en poussant vivement la porte derrière elle d’un rapide coup d’œil, elle embrassa le tableau fantastique dont sa lumière éclairait vivement les arêtes, tandis que les fonds demeuraient obscurs; et alors lui apparut une jeune fille aux traits pâlis et maigris, aux yeux égarés, avec une expression de terreur et de désespoir qui fit frissonner la bouquetière… C’était Lise…

Marie Charmant déposa sa lampe sur la petite table et, serrant dans les siennes les deux mains de la pauvre séquestrée:

– Je vous aimais sans vous avoir vue, dit-elle d’une voix émue, mais maintenant que je vous connais, je sens que ma sympathie ne me trompait pas. Voulez-vous me permettre de vous embrasser?…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fleurs de Paris»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fleurs de Paris» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fleurs de Paris»

Обсуждение, отзывы о книге «Fleurs de Paris» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x