Michel Zévaco - Fleurs de Paris

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Fleurs de Paris» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторический детектив, Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fleurs de Paris»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

Fleurs de Paris — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fleurs de Paris», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Courage, La Veuve! votre pourvoi en grâce est rejeté…

– Oh! bégaya La Veuve dans un effort désespéré, aurez-vous donc le courage de me tuer?… Et vous êtes des hommes! Vous n’avez donc pas de cœur, misérables! Vous êtes là à dix ou vingt pour me tuer! Oh! les lâches!… Vous aurez beau dire et beau faire!… Vous avez beau jurer que ce n’est pas vous qui me tuez… que c’est la loi… vous êtes des assassins!… Assassins, sans courage, car vous ne risquez rien! Lâches!… Laissez-moi! Je vous dis que je ne veux pas! À moi!…

Quatre hommes rudement l’empoignaient, la mettaient debout, l’entraînaient… Elle écumait, elle se débattait avec une violence effrayante… et tout à coup, elle se trouva dans la chambre de toilette; elle entendit crier les ciseaux; elle vit tomber ses cheveux autour d’elle, et les aides du bourreau commencèrent à la ligoter…

– Plus de cheveux! râla-t-elle en portant les deux mains à sa tête. Oh! mais c’est donc vrai! ils vont me tuer! Oh! les lâches!… Mon bon monsieur, grâce, ayez pitié d’une pauvre vieille! Qu’est-ce que ça peut vous faire que je vive!… Oh! vous me faites mal! ces cordes! Oh! l’abominable lâche! Le hideux assassin qui tue sans danger, pour un peu d’argent!… Tiens! lâche!

Elle cracha au visage du bourreau. Mais le bourreau s’essuya paisiblement et fit un signe.

Alors d’effroyables hurlements éclatèrent. La Veuve se mit à bondir, les yeux fulgurants, la bouche contractée par un rictus de mort, les griffes en arrêt, échevelée, hagarde, une mousse de sang au coin des lèvres.

Et, sur un signe de l’exécuteur des hautes œuvres, plusieurs hommes firent irruption dans la cellule.

( Irruption réelle dans la vision: ces hommes, c’étaient les gardiens appelés par le médecin, au moment où celui-ci vit que la malheureuse folle allait se briser la tête contre les murs. Les gardiens entourèrent la folle, parvinrent à lui passer la camisole de force et à l’entraîner vers la cellule des furieux. Voici comment, ces faits de la réalité se traduisirent dans la vision de La Veuve.)

Au geste du bourreau, les aides entrèrent en courant et s’emparèrent d’elle. Une terreur comme on n’en éprouve jamais dans la vie fondit sur La Veuve. Elle sentait cette terreur dans son être entier. Il lui semblait que son sang dans ses veines charriait l’épouvante. Sur ses lèvres blanches et rouges de mousse, il n’y avait plus qu’un long hurlement de bête égorgée. En peu d’instants, elle vit s’ouvrir la porte, et la guillotine lui apparut.

– La Veuve!… La Veuve!… La Veuve!…

Ce fut trois fois un cri bref et rauque; puis, une clameur stridente; elle s’arc-bouta, chercha à mordre, chercha à se défendre des ongles; mais les aides la maintenaient solidement, et tout à coup, elle fut couchée sur la bascule.

( Les gardiens de l’hospice venaient de la coucher sur un matelas .)

D’un effort plus violent que celui des forces humaines, La Veuve, à ce moment, put redresser la tête.

Et, au-dessus d’elle, elle vit luire le couteau… Elle voulut hurler encore elle ne savait quoi, une clameur d’insulte ou de miséricorde, mais sa langue s’embarrassa et elle entrevit le bras du bourreau se lever vers le bouton du déclic… Et l’énorme couperet se mit en route le long des bras rouges de la guillotine…

Il descendit, lentement d’abord, puis plus vite, puis, entraîné par son poids, avec une prodigieuse vitesse, et La Veuve le voyait descendre sur elle!…

Brusquement, la hideuse lame atteignit la nuque, pénétra dans les chairs, la tête roula… La Veuve demeura inerte.

* * * * *

Le médecin s’approcha d’elle et vit qu’elle était morte.

La Veuve était morte à l’instant précis où, dans sa vision, le couperet de la guillotine avait atteint sa nuque…

La Veuve était morte guillotinée!…

LXXV PROSPODER

Quelques jours s’étaient écoulés depuis le départ de Gérard et d’Adeline pour Brest. Ils avaient voyagé ensemble, et, ensemble, étaient arrivés au vieux manoir au pied duquel se lamentent les vagues éternelles. Le château était désert. Il n’y avait même pas un gardien pour le surveiller. C’était l’abandon, la solitude en présence de cette autre solitude: l’Océan.

En pénétrant dans le château, Gérard s’était dirigé tout droit vers l’antique salon où il avait failli tuer son père d’un coup de couteau.

– Je m’installe ici, dit-il froidement, cette pièce renferme des souvenirs avec lesquels il est bon que je refasse connaissance.

– Et moi? dit Adeline avec la soumission passionnée de la femme qui veut conquérir.

– Le château est vaste, fit Gérard avec un geste vague.

Il voulait avant tout ne pas effrayer Adeline et lui bien persuader qu’elle était libre, qu’elle pouvait s’en aller quand elle voudrait.

Elle, de son côté, songeait à procéder avec prudence.

Dans le voyage, ils s’étaient dit quelques mots à peine: Mais elle avait constaté avec une joie puissante que Gérard n’évitait ni son regard, quand elle le fixait sur lui, ni son contact quand, parfois, elle lui prenait la main.

Elle était pleine d’espoir…

Des pensées tragiques roulaient dans la tête de Gérard.

Le fils aîné du baron d’Anguerrand s’installa donc dans le salon, un de ces immenses canapés d’autrefois devant lui servir de lit. Adeline s’installa dans une chambre voisine, jadis habitée par la vieille Bretonne qui avait servi de femme de ménage au baron. Cette pièce n’était séparée du salon que par un couloir, et les deux portes se faisaient vis-à-vis…

Tout de suite, Adeline s’y était retirée, se disant avec raison qu’il fallait laisser quelques jours à Gérard pour pleurer Lise.

Dans le salon, rien n’était changé.

La balustrade en fer du balcon n’avait pas été replacée.

Ce balcon n’était plus maintenant qu’une étroite plate-forme: deux pas, et on sautait dans le vide.

Gérard ne sortait pas de la vaste pièce où il s’était établi. Il était certain qu’Adeline ne s’en irait pas. Il la tenait. Cependant, il ne cessait de la surveiller dès qu’elle s’écartait de sa chambre, ce qui arrivait rarement.

Le premier jour, seulement, Adeline avait eu des allées et venues. D’abord, en fouillant dans les armoires de l’appartement qu’elle avait autrefois occupé, elle s’était composé une toilette d’intérieur d’une charmante modestie. Puis, vers le soir, elle était sortie du château, avait été jusqu’au village de Prospoder où chacun se souvenait encore d’elle, et elle en était revenue avec deux femmes chargées de diverses provisions. Elle avait ensuite renvoyé les deux femmes et avait soigneusement fermé les portes du manoir. Puis elle s’était mise à préparer un repas, dressant la table dans le salon même, allant et venant avec une sorte de gaieté.

Sur son invitation, Gérard s’était mis à table, et Adeline avait dit:

– Moi, je vous servirai… Ce sera comme là-bas, dans notre pavillon de la rue d’Orsel…

– Asseyez-vous, ma chère, répondit Gérard; je ne toucherai à rien si vous ne me tenez compagnie.

Et, ces quelques mots, il les avait prononcés d’une voix si naturelle, avec une si juste proportion de tristesse et de cordialité, qu’Adeline frémit d’espérance et murmura en elle-même:

– Je suis sauvée… il est à moi!…

* * * * *

Gérard, avec un soin, une habileté et un sang-froid extraordinaire, se mit à préparer le meurtre d’Adeline. Il voulait la tuer, ceci avait été résolu, dès le moment où Adeline lui était apparue dans l’hôtel de Pierfort. Mais il voulait vivre, lui!

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fleurs de Paris»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fleurs de Paris» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fleurs de Paris»

Обсуждение, отзывы о книге «Fleurs de Paris» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x