Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Tout était noir dans la maison.

Les deux hommes la considéraient avec une émotion qu’ils avaient peine à contenir.

– Où est-ce? demanda Jean Nib d’une voix rauque.

– Tu vois la porte cochère, hein? Y a la cour des écuries…

– Je connais.

– Et puis une petite porte par oùsqu’on passe dans une deuxième cour; au fond, y a l’poulailler…

– Le poulailler! fit Jean Nib en tressaillant.

Il se souvint alors que Pierre Gildas lui avait dit avoir entendu ce mot. Le poulailler! c’était cela qu’il avait en vain cherché! Nul, dans la pègre, n’avait pu lui donner la moindre indication. Et, en effet, Jean Nib pas un instant n’avait supposé que ce poulailler fût simplement et réellement une cabane à poules.

– Bien sûr, continua Zizi. Même que j’ai essayé de m’tirer par là, et même que j’entendais chanter le coq, en fait de café-concert. Bon. Eh bien! à droite du poulailler, y a une cambuse; au rez-de-chaussée, à droite de l’entrée, c’est là!…

Jean Nib eut un mouvement comme pour s’élancer. Mais Ségalens le contint vigoureusement.

– Fait’ment! fit Zizi, c’est pas le moment d’gaffer. Faut attendre que Biribi s’amène pour avoir la roulante oùsqu’il doit emmener la petite Lise…

– Et si on les tue pendant ce temps! grondait Jean Nib que Ségalens contenait.

– Écoutez, dit le reporter, c’est le moment d’être courageux, et le courage, à cette heure, consiste à savoir attendre. D’après ce que j’entrevois, d’après tout ce qu’a dit Zizi, il y a un plan parfaitement clair: à une heure du matin. Biribi doit emmener la pauvre Lise et l’emmener sans doute assez loin, et ce n’est qu’à son retour, demain matin, qu’il doit emmener à leur tour Rose-de-Corail et… Marie. Il s’agit donc de supprimer Biribi… Si nous arrêtons ce bandit au moment où il agira à une heure du matin, les deux autres sont sauvées…

– Oui, oui, je vois bien que vous avez raison… mais c’est dur… la savoir là!… et ne pas bouger!…

– Ne pas bouger, et ne plus même dire un mot… ou nous risquons de tout perdre.

Alors, ils se renfoncèrent dans un coin d’ombre plus épaisse, et, immobiles, haletants, l’oreille aux écoutes, ils attendirent. Attente terrible pendant laquelle Ségalens, qui tenait la main de Jean Nib, sentait cette main devenir glaciale, puis brûlante…

– Attention!… murmura tout à coup Zizi.

Derrière la porte cochère, des bruits à peine perceptibles se manifestaient.

Ségalens se sentit pâlir; Jean Nib, étouffa un soupir d’angoisse…

Il leur parut qu’on ouvrait des portes, qu’on marchait… Puis les bruits se précisèrent… Ils comprirent que l’on manœuvrait une des autos volées, pour la faire sortir du garage, puis, tout à coup, il y eut un juron…

– Biribi! gronda Jean Nib. Il est là.

– Silence! fit Ségalens.

La minute était poignante pour les deux hommes.

Dans la cour, les bruits s’étaient éteints. Pendant près de dix minutes, Jean Nib et Ségalens n’entendirent plus rien.

– Maintenant, murmura Ségalens, ils ont été chercher la petite Lise. De gré ou de force, elle va monter dans l’auto, et alors, il faudra bien que la porte cochère soit ouverte. À ce moment, nous pénétrons dans la cour…

– Je me charge de Biribi!…

– Et moi des autres. C’est le moment. Approchons-nous…

Ils traversèrent la chaussée. À cet instant, quelque chose comme un cri étouffé leur parvint du fond du bâtiment de Tricot.

– Entendez-vous?…

– C’est Lise qu’on entraîne!…

D’un bond, ils atteignirent la grande porte cochère et se placèrent contre le mur. Ce même cri qu’ils avaient entendu se répéta, plus rapproché, puis le silence devint profond. Une minute s’écoula. Alors, distinctement, ils entendirent des voix, tout près d’eux, derrière la porte.

– Approche la lanterne que je lui ficelle les abatis… Ouf, ça y est!…

Il y eut alors ces bruits caractéristiques d’un moteur que l’on met en marche.

– En route! fit une autre voix. Et à demain matin!…

– Je cours au rendez-vous de La Veuve, je lui colloque le colis bien ficelé, puis je reviens. Comme je dois attendre jusqu’à quatre heures, il est possible que je ne sois pas ici avant cinq ou six heures. Mais c’est convenu, n’est-ce pas? Dès mon arrivée, tu me donnes la clef des deux mômes?

– C’est convenu, et c’est l’ordre de La Veuve: à toi la bouquetière et la gigolette à Jean Nib!

– Ouvre la porte! dit Biribi en éclatant de rire.

– Jean Nib et Ségalens entendirent le bruit des barres d’appui que Tricot faisait tomber. Jean Nib se trouvait à gauche, Ségalens à droite, Zizi derrière Jean Nib.

– Ça y est! fit tout à coup Tricot en tirant le battant.

Au même instant Ségalens se rua dans la cour et sauta à la gorge de Tricot, qui poussa un cri d’alarme destiné à Biribi, et, en même temps, étreignit dans ses bras l’adversaire inconnu qui l’assaillait. Biribi sauta à bas de son siège en grondant:

– Qu’est-ce que c’est que cet enragé? C’est pas la rousse… qu’est-ce que…

Un hurlement de rage, de fureur et d’épouvante jaillit de sa gorge… À la lueur de la lanterne, et pendant que Tricot se débattait contre son adversaire, il venait de voir un homme se dresser devant lui, et l’avait aussitôt reconnu.

– Jean Nib!…

D’un bond énorme, le bandit sauta de trois pas en arrière, et se retrouva en garde, planté sur ses jambes ployées, le couteau au poing.

Jean Nib s’avançait sur lui, également armé de son couteau…

À ce moment, Zizi essaya de tourner derrière Biribi et de le saisir par une jambe… Dans la même seconde, le voyou tomba en arrière, évanoui; simplement, l’énorme escarpe s’était un peu penché et avait détaché par derrière une furieuse ruade qui avait atteint Zizi en pleine poitrine.

– Et d’un! ricana Biribi.

Ségalens luttait contre Tricot et tâchait de le réduire à l’impuissance. Par bonheur, Tricot n’avait pas d’arme sur lui… mais il manœuvrait de façon à entraîner Ségalens dans la petite cuisine dont la porte était ouverte… Là, dans cette cuisine, il y avait sur la table un couteau mince, affilé, qui ferait admirablement son affaire… Et cet homme d’apparence paisible, à qui jamais personne n’avait vu faire un geste de violence et qui ne semblait pas trop solide, Tricot, se révélait d’une vigueur herculéenne, et Ségalens avait besoin de tout son sang-froid, de toute sa science pour ne pas se laisser ceinturer et renverser…

Quelques secondes à peine s’étaient écoulées depuis que Tricot avait ouvert la porte cochère.

Tout à coup, les deux hommes disparurent dans la cuisine, enlacés dans une étreinte mortelle… Tricot allongea le bras vers la petite table où luisait le couteau et gronda:

– Maintenant, ton compte est bon!…

Jean Nib, s’étant avancé de quelques pas, s’était planté devant Biribi.

Les deux escarpes étaient face à face, en garde, le couteau au poing.

Ils se mesurèrent des yeux…

Sur ces deux visages éclatait une haine qui mettait des reflets de foudre dans leurs regards. Tous les deux étaient haletants comme s’ils eussent accompli un effort terrible déjà. On entendait dans le silence de la cour pleine de ténèbres leurs respirations courtes, rauques, oppressées.

Chacun des deux comprenait qu’il allait y avoir mort d’homme. Chacun des deux savait qu’il n’y avait pas de pardon à espérer… Les duels d’escarpes sont toujours mortels.

– Alors, comme ça, gronda tout à coup Biribi, c’est la belle, hein?…

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