Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Ma mère!…

Ses dents étaient fortement serrées, et elle comprit que c’était une tentative surhumaine que de simplement desserrer les mâchoires. Sans parler, donc, sans pleurer, Lise s’était courbée sur les mains de sa mère, sur ces mains qu’agitait un tremblement nerveux… et puis, elle se laissa tomber à genoux, enfouit sa tête dans la robe noire qui si souvent l’avait épouvantée, et elle demeura là, prostrée, criant en elle-même des choses d’angoisse, de pitié, d’épouvante, et ne pouvant proférer qu’une sorte de plainte ininterrompue.

La Veuve n’avait pas fait un geste.

Avait-elle vu Lise?… Avait-elle senti sur ses mains le baiser de sa fille?… Non, sans doute, car elle continuait à regarder dans l’espace des choses qu’elle était seule à voir, et parlait à des êtres imaginaires.

Cette voix, Lise l’entendait…

Ces paroles, elle les recueillait avidement…

Cela dura dix minutes environ, au bout desquelles le médecin entra dans la cellule et toucha Lise à l’épaule.

– Allons, mademoiselle, murmura-t-il, il ne faut pas prolonger cette visite. Vous reviendrez demain.

Mais Lise le regarda avec des yeux d’une si intense supplication que le médecin se recula dans un angle.

Lise faisait un effort désespéré pour parler ou pour pleurer. C’était si affreux de revoir sa mère et de ne pouvoir lui crier ce qui sanglotait dans son cœur!…

Et La Veuve parlait, elle!…

Elle parlait à Hubert d’Enguerrand qu’elle voyait devant elle.

C’étaient des paroles lentes, distinctes, entrecoupées parfois d’un soupir, d’un râle ou d’un éclat de rire.

Elle disait:

– Voilà, Hubert, voilà!… Regarde-les tous. Tant de malheurs, tant de larmes, tant de catastrophes! Tout cela, c’est à moi que tu le dois… Regarde! Dans les siècles, des siècles, c’est cela que tu verras… Car si je t’ai tué, j’ai oublié de te crever les yeux. J’ai bien fait. Ah! tu vois, n’est-ce pas?… Mais tu ne peux courir à leur secours, puisque tu es mort…

Lise, lentement, avait redressé la tète vers sa mère… La Veuve continuait:

– Ta fille? Oh! tu peux la demander à Biribi… tu peux l’implorer, va!… Et ton fils Edmond? au cimetière, là-bas! Sois sans crainte, j’ai dit à Marie Charmant de porter des fleurs… Quant à ton fils Gérard… Ah! ça, c’est le plus joli, vois-tu!… Gérard, Charlot l’assassin!… Sais-tu? sais-tu qui a envoyé les agents là-bas, au fond de la Bretagne, dans ton château de Prospoder?… Sais-tu qui a dénoncé ton fils Gérard? sais-tu bien que c’est moi! moi qui envoie Gérard à l’échafaud!…

Lise était debout, soulevée par l’inexprimable épouvante de ce qu’elle entrevoyait.

Alors… alors enfin, il lui sembla que sa langue enchaînée se déliait, et un cri atroce jaillit de ses lèvres.

– Ma mère!… Ma mère!

La Veuve se dressa. D’un geste violent elle écarta Lise; ses yeux se fixèrent sur un angle de la cellule, et elle gronda:

– C’est ça!… Empoignez-le!… À l’échafaud. Gérard! à la guillotine, Charlot!

– Ma mère!… Ma mère!… râla Lise.

– Il se sauve!… Non!… Le voilà pris!… Ça y est!… Ils l’entraînent…

Un éclat de rire sinistre éclata dans la cellule, et, en même temps, le médecin, saisissant le bras de Lise, l’entraîna vivement au dehors et la remit, à demi-morte, à Ségalens.

Puis il rentra auprès de la folle en murmurant:

– Je crois que je tiens là un cas intéressant.

* * * * *

Dehors, dans l’automobile qui l’emmenait, Lise, par un phénomène de simulation qui n’est pas rare chez le malheureux sur le point de sombrer dans la folie, parut soudainement recouvrer une sorte de calme.

– Pauvre enfant! pauvre petite!… murmurait Ségalens en lui serrant les mains. Prenez courage. Votre mère guérira, et nous parviendrons aussi à l’arracher à la justice… Sa passagère démence nous servira…

Lise hocha la tête, paraissant approuver.

Et elle songeait:

– Le château au fond de la Bretagne, c’est Prospoder!… Gérard est à Prospoder!… La police est en route pour l’arrêter!…

Et elle sanglotait au fond d’elle-même:

– Gérard arrêté!… Gérard à l’échafaud!… Gérard livré à la guillotine par ma mère!… Gérard! Gérard! attends-moi, mon bien-aimé!…

L’auto s’arrêta rue Saint-Honoré.

– Montons, dit doucement Ségalens.

– Monsieur, dit Lise avec un calme parfaitement simulé , il faut tout de suite que j’aille…rue Letort… avec Mlle Marie… C’est très important pour elle et pour moi… cela ne souffre pas une minute de retard… Soyez assez bon pour monter la chercher… et puis, vous aurez l’obligeance de nous accompagner n’est-ce pas?

– Sans aucun doute! fit Ségalens, qui heureux de la voir si raisonnable, s’élança dans la maison.

Dès qu’il eut disparu, Lise descendit de l’auto et s’éloigna rapidement.

Une demi-heure plus tard, elle était à la gare Saint-Lazare.

* * * * *

Le médecin de Sainte-Anne était entré dans la cellule de La Veuve après avoir fait signe aux gardiens de se tenir prêts à la transporter dans la cellule des furieux, si la crise se déchaînait.

La Veuve, maintenant, s’avançait vers ce coin de la cellule où elle avait vu le baron d’Anguerrand. Mais c’est une autre vision qui se présentait à elle…

Cette vision, la voici, telle qu’elle a pu être reconstituée par le médecin d’après les paroles, les cris, les mouvements et les gestes de La Veuve. Nous ne faisons ici que compléter ce que ce savant ne put comprendre, puisqu’il ignorait l’histoire de Jeanne Mareil.

LXXIV LA VISION

À peu près à l’instant où Lise fut entraînée hors de la cellule, le baron Hubert d’Anguerrand disparut de l’angle où La Veuve le voyait.

Par une marche oblique, La Veuve se frayait un passage à travers la foule. Elle haletait:

– Laissez-moi donc passer, voyons. C’est bien le moins que je le voie guillotiner, puisque c’est moi qui l’ai dénoncé. Ah! ça vous étonne? J’ai tué la fille et j’ai tué le père; maintenant je veux voir mourir le fils…

Dans un dernier effort, elle parvint au premier rang des spectateurs. Alors, elle jeta un long regard sur la guillotine, dont le bourreau, à ce moment, essayait le bon fonctionnement, car elle éclata de rire et râla:

– Ça marchera, hein?… Ça tombe tout seul… bravo!…Ah!… le voici! Dieu, qu’il est pâle!… Il va tomber… Non! je ne veux pas m’en aller! je veux voir!… Tiens c’est toi, Suzette?… D’où viens-tu, ma fille?… Tiens, place-toi là, près de moi… donne-moi la main…

Aussitôt, il y eut une lutte entre La Veuve et sa fille.

Sa fille était toute petite. Elle était telle qu’elle l’avait vue pour la dernière fois, là-bas, sur la route des Ponts-de-Cé. Elle portait sa petite jupe de lainage noir et était enveloppée du grand fichu de laine.

Et, toute petite qu’elle était, elle entraînait sa mère, malgré sa résistance furieuse. La Veuve grondait, menaçait, se débattait… mais sa fille était la plus forte.

Et tout à coup, elle se retrouva toute seule dans une cellule de prison. Les yeux de La Veuve s’emplirent d’épouvante, elle se jeta d’un bond au milieu de la pièce et prêta l’oreille:

– Ils viennent!… Ils vont me prendre!… Je ne veux pas!… Laissez-moi vivre!…

Elle se traîna à genoux dans un angle; elle claquait des dents, elle grelottait, des gémissements fusaient de ses lèvres livides… et la porte de la cellule où elle se trouvait s’ouvrit doucement… Plusieurs hommes entrèrent; l’un d’eux, vêtu de noir, s’approcha d’elle et la toucha à l’épaule, en lui disant d’une voix infiniment triste:

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