Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Il riait. Il était effroyable. Le poing gauche tremblait un peu, car la haine détraquait ses nerfs; mais, par un phénomène de volonté ou d’habitude, le poing droit qui tenait le couteau était ferme comme un poing de bronze.

– On était manche à manche! reprit le formidable escarpe d’une voix que la fureur étranglait. T’as eu la première à la Pointe-aux -Lilas; moi la seconde à Neuilly; maintenant, j’vas avoir la belle! Ta peau, y m’la faut! Ton sang, je le veux! Jean Nib, tu sortiras pas d’ici, j’vas t’crever!…

Biribi, à ce moment, emporté par la haine, se serait rué sur son adversaire si celui-ci ne lui eût paru trop bien en garde encore. Mais le bandit ne put réprimer quelques gestes furieux qui le découvrirent. Si Jean Nib avait voulu, dès cet instant Biribi était mort.

Mais Jean Nib ne broncha pas. Une étrange expression s’étendait sur son visage presque apaisé.

– Biribi, dit-il, je vais te tuer…

Sa voix grondait encore; mais, déjà, elle semblait plus calme…

Biribi avait éclaté de rire, et se mit à tourner autour de son adversaire, guettant le moment favorable.

– Biribi, reprit Jean Nib, si tu veux te repentir, je te ferai grâce de la vie…

– Et comment que j’me repentirais? fit l’escarpe, qui porta un coup foudroyant à son adversaire.

Il y eut le choc des deux couteaux qui se heurtaient… Jean Nib était arrivé à la parade, et Biribi avait rompu d’un bond en arrière…

– Comment tu te repentirais? continua-t-il. En me rendant Rose-de-Corail…

– Tu sais donc pas où qu’elle est? gronda l’escarpe qui tentait une marche oblique.

– Non, dit Jean Nib très bas. Si tu veux me la rendre, je te fais grâce de la vie, et je te donne assez d’argent pour vivre honnête… autant que tu pourras.

– Laissez-moi m’tordre! rugit l’escarpe. T’es donc passé avocat bêcheur? V’là que tu parles comme un vrai bénisseur. Non, t’es plus Jean Nib!

– C’est vrai, je ne suis plus Jean Nib. Je t’offre la vie et les moyens de vivre. Veux-tu?

– Tu la perds! Tiens! attrape ça!…

Biribi porta un nouveau coup, cette fois avec tant de furie, que son élan l’emporta. Jean Nib s’était aplati ventre à terre et se relevait aussitôt sur un genou puis debout!…

– Alors, c’est non? dit-il.

– Non et non! Rose-de-Corail sera à moi tout à l’heure. Et toi, je vais te crever!

– Soit! dit froidement Jean Nib. C’est toi qui l’auras voulu!…

Et il marcha sur Biribi, qui recula et chercha d’un rapide regard un poste de combat favorable. Mais déjà son adversaire était sur lui, et Biribi, en quelques pas, fut acculé à l’angle de la cour. Là, le pied solidement arc-bouté, admirablement en garde, la face livide de haine et le regard rouge, il attendit. Une seconde les deux hommes se regardèrent. Puis, tout à coup, Jean Nib porta un coup bas qui lui découvrait la poitrine.

– Crève donc! hurla Biribi qui frappa en coup de foudre.

Et presque dans le même instant, il eut un râle terrible, il chancela; ses mains, une seconde, essayèrent de se crisper sur le mur; puis il retomba lourdement, tout d’une masse, sur le côté.

Le coup bas de Jean Nib n’était qu’une feinte… En même temps qu’il se découvrait pour amorcer le coup, il s’était jeté à terre, puis, se relevant d’un bond, il n’avait porté qu’un coup à Biribi… un coup dans la gorge, au-dessus de la première côte.

La mort de l’escarpe fut presque foudroyante…

Jean Nib laissa tomber le couteau rouge qu’il tenait encore à la main, et demeura immobile devant le cadavre, oubliant tout au monde dans la rêverie d’angoisse qui s’emparait de lui…

– Mince! gouailla près de, lui, tout à coup, la voix de Zizi. Ça, c’est tapé, mon vieux Jean Nib!… Bien fait! il avait qu’à pas m’envoyer dans le coffre une ruade à assommer un bœuf! Ça y apprendra!

Ramené au sentiment de la réalité, Jean Nib tressaillit et jeta un regard autour de lui en murmurant:

– Et M. Ségalens?…

– Me voici, dit le reporter. J’ai vu le coup que vous avez porté au moment où j’accourais… Une belle brute ajouta-t-il en contemplant Biribi. Je vois, ça vous tourne le sang, dites?

– Un assassinat!…

– Un duel!…

– N’en parlons plus. Qu’avez-vous fait de l’autre?

– Tricot? s’écria Zizi. J’viens de l’voir. Oh! cette bobine! Il est ficelé dans la cuisine. Y a plus qu’à le fumer…

– Allons! dit Jean Nib avec un soupir. Puisque c’est fait, c’est fait! Je lui offrais la vie… il n’a pas voulu…tant pis!… Montre-nous le chemin, Zizi.

– Par ici! fit Zizi en s’élançant dans la direction du bâtiment où étaient enfermées Rose-de-Corail et Marie Charmant.

LXXII RÉUNION

Il était près de neuf heures du matin. Dans le beau salon d’Anatole Ségalens, un certain nombre de personnages étaient rassemblés: d’abord Ségalens et Jean Nib, ou plutôt désormais Edmond d’Anguerrand; puis Rose-de-Corail et Marie Charmant, ou plutôt Valentine d’Anguerrand; puis Lise; puis, dans un coin, Zizi et La Merluche.

Voici ce qui s’était passé après la délivrance des deux jeunes filles, après les indescriptibles scènes qui avaient suivi cette délivrance:

Tout d’abord, Marie Charmant, mise en présence de Lise, avait réussi à calmer cette malheureuse enfant qui, l’esprit affolé, la reconnaissait à peine, et ne cessait de murmurer:

– Gérard doit m’attendre!… Comme il doit être inquiet!… Oh! laissez-moi courir… Je vous dis qu’il m’attend…

Quant à Tricot, au moment du départ, Ségalens l’avait délié en lui disant:

– Vous êtes un scélérat. Mais comme je ne suis pas chargé, après tout, de punir le crime, allez vous faire pendre ailleurs. Un mot: nous n’avons aucun intérêt à parler de ce qui s’est passé ici cette nuit. Voyez si votre intérêt à vous est de parler ou de vous taire!

Et Ségalens s’était éloigné, bien convaincu que non seulement Tricot se tairait, mais encore qu’il ferait disparaître le corps de Biribi…

Lise consentit à suivre Marie Charmant, qui s’ingéniait à la consoler en lui parlant de son père, le baron d’Anguerrand. La pauvre petite secouait la tête et répondait:

– Là-dessus, j’ai des choses à vous dire… Oui, il vaut mieux que je vous parle avant de rejoindre Gérard.

Lorsqu’ils furent arrivés tous chez Ségalens, Lise semblait avoir repris un peu de calme. Mais ses yeux brillants révélaient quelle fièvre intérieure la brûlait.

– Après tant d’émotions, dit Ségalens, un peu de repos sera le bienvenu…

– Pas de repos! dit Lise avec une solennité qui les fit tous tressaillir. Pas de repos avant que j’aie parlé!… Écoutez-moi!… Écoutez ce que j’ai dit au baron d’Anguerrand! Il faut que je le répète ici…

– Allons! fit Marie Charmant avec un accent de pitié et les yeux pleins de larmes, vous parlerez demain…

– Non! fit Lise en secouant la tête. Tout de suite…

Ils étaient tous autour d’elle, en proie à une émotion violente. Et ce fut dans un silence lugubre que Lise commença l’histoire de Jeanne Mareil et du baron d’Anguerrand.

– Tout cela, acheva-t-elle, je l’ai su par M. d’Anguerrand, par le père de Gérard… Et de tout cela, de ce que vous m’avez dit vous-même rue Letort, il résulte, mademoiselle Marie, que je suis, moi, la fille de Jeanne Mareil, et que vous êtes, vous, la fille du baron…

Marie Charmant avait caché son visage dans ses mains et pleurait…

Elle apprit ainsi, sans émotion, qu’elle était la riche héritière d’une grande famille. Si elle pleurait, c’était en songeant à ce qu’avait dû souffrir son père…

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