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Jean-François Parot: L'énigme des Blancs-Manteaux

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Jean-François Parot L'énigme des Blancs-Manteaux

L'énigme des Blancs-Manteaux: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1761, le jeune Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour entrer au service de M. de Sartine, chef des affaires secrètes de Louis XV. Devenu l'un des espions du lieutenant général de police, Nicolas va vite découvrir la cruauté des hommes et la brutalité des complots : à Paris, dans le monde du crime, tout tourne autour du jeu, de la débauche et du vol qui communiquent par d'innombrables labyrinthes. Son premier meurtre le plonge au cœur des perversités de la capitale : un commissaire corrompu, une épouse ex-pensionnaire d'une maison de plaisir, un cadavre rue des Blanc-Manteaux, un bourreau médecin légiste à la morgue de la Basse-Geôle... Et si tout cela le conduisait trop près du roi et de Mme de Pompadour ? Une enquête qui fait revivre le Paris du XVIIIe siècle, son atmosphère, ses rues, ses passants, ses rites, ses crimes et ses mystères.

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Petite et menue, Fine tenait le grand cavalier par la taille tandis qu’il montait l’escalier. La chambre du chanoine était dans la pénombre, seulement éclairée par les flammes de la cheminée. Il reposait immobile, la respiration hachée et sifflante, les deux mains crispées sur le haut du drap. Nicolas se jeta à genoux et murmura :

— Mon père, je suis là. M’entendez-vous ? Je suis là.

Il avait toujours usé de cette formule pour s’adresser à son tuteur. En vérité, c’était bien son père qui se trouvait là, mourant. Celui qui l’avait recueilli, qui s’était occupé de lui avec constance et lui avait manifesté en toutes circonstances une égale affection.

Désespéré, Nicolas prit conscience de l’amour qu’il avait toujours porté au chanoine ; et que de cela, il n’avait jamais parlé, tant la chose allait de soi et que, jamais plus, il n’aurait l’occasion de le lui dire. Il entendait encore la voix de celui qui gisait là lui dire doucement — avec quelle tendresse, il le comprenait maintenant — : « Monsieur mon pupille. »

Nicolas prit la main du vieillard et l’embrassa. Ils restèrent ainsi longtemps.

Quatre heures sonnaient quand le chanoine ouvrit les yeux. Une larme apparut au coin d’un œil et coula le long d’une joue amaigrie. Ses lèvres s’agitèrent, il tenta d’articuler quelque chose, soupira longuement et mourut. La main de Nicolas guidée par celle de Fine lui ferma les yeux. Il avait le visage serein.

La fidèle gouvernante prit les choses en main avec une sorte d’acharnement têtu. Comme le voulait la coutume de sa Cornouaille natale, dont le chanoine aussi était originaire, elle fit un signe de croix au-dessus de la tête du mort, puis ouvrit toute grande la croisée, pour aider l’âme à s’échapper du corps. Après quoi, elle alluma un cierge au chevet du lit et envoya la servante prévenir le chapitre et la femme du porte-bannière, experte en ces cérémonies. Lorsqu’elle arriva, le glas sonnait à la collégiale. Les deux femmes firent la toilette du mort, placèrent ses paumes l’une contre l’autre, et nouèrent les mains avec un chapelet. Une chaise fut disposée au pied du lit, sur laquelle on posa une assiette d’eau bénite et un brin de buis.

Les heures qui suivirent parurent interminables à Nicolas. Glacé, il n’avait aucune conscience de ce qui se passait autour de lui. Il dut répondre aux salutations de tous ceux qui se succédaient dans la chambre mortuaire. Des prêtres et des religieuses, se relayant au chevet du mort, récitaient la litanie des trépassés. Comme c’était l’usage. Fine servait crêpes et cidre aux visiteurs dont beaucoup demeuraient dans la grande pièce à parler à voix basse.

M. de Ranreuil était arrivé dans les premiers, sans Isabelle. Cette absence avait troublé l’émotion de Nicolas à revoir son parrain. Sous son ton cavalier, le marquis dissimulait mal son chagrin de voir partir un vieil ami et, avec lui, une complicité de trente ans. Il eut à peine le temps, dans la presse, de dire à Nicolas que M. de Sartine lui avait écrit qu’il était content de lui. Il fut entendu que le jeune homme se rendrait à Ranreuil après les funérailles, qui devaient se dérouler le dimanche.

Au fur et à mesure que s’égrenaient les heures, Nicolas observait les changements sur le visage du disparu. Le teint cireux des premières heures avait peu à peu viré au cuivre, puis au noir, et les chairs avalées sculptaient maintenant le profil d’un gisant de plomb. La tendresse fuyait devant cette chose qui se défaisait et qui ne pouvait plus être son tuteur. Il dut se ressaisir pour écarter cette impression, qui revint pourtant l’envahir plusieurs fois jusqu’à la mise en bière, le samedi matin.

Le dimanche, le temps fut beau et froid. Dans l’après-midi, la bière fut conduite sur un brancard à la collégiale toute proche. Nicolas chercha en vain Isabelle dans la foule qui s’y était rassemblée.

Il suivait machinalement les chants et les prières, refermé sur lui-même. Il considérait le vitrail qui surmontait le maître-autel et qui représentait les miracles accomplis par saint Aubin, patron du sanctuaire. La grande ogive de verre et de pierre, aux dominantes bleues, perdait peu à peu son éclat dans l’ombre hivernale qui montait. Le soleil avait disparu. Il s’était épanoui le matin dans la transfiguration du levant, il avait resplendi dans la gloire du milieu du jour, il déclinait maintenant.

Tout homme, pensait Nicolas, devait ainsi parcourir le cycle de sa vie. Son regard retomba sur la bière recouverte d’un drap noir orné de flammes d’argent qui miroitaient faiblement à la lueur incertaine des cierges du catafalque. Il se sentit à nouveau submergé par le chagrin et la solitude.

L’église était à présent envahie par les ténèbres. Le granit, comme il arrive en hiver, pleurait à l’intérieur. Aux fumées de l’encens et des cierges se mêlait une vapeur d’eau exsudée par les murailles sombres. Le Dies irae éclata comme une conclusion sans espoir. Tout à l’heure, et dans l’attente de la sépulture définitive, les pauvres restes seraient déposés dans la crypte, près des gisants jumeaux de Tristan de Carné et de sa femme.

Nicolas songea que c’était précisément là qu’il avait été abandonné, et que le chanoine Le Floch, il y aurait bientôt vingt-deux ans, l’avait découvert et recueilli. L’idée que son tuteur retrouvait la terre à cet endroit même lui fut comme une mystérieuse consolation.

Le lundi fut morne et Nicolas subit le contrecoup des fatigues et des chagrins. Il ne se décidait pas à rendre visite au marquis qui, à l’issue du service, lui avait renouvelé son désir de le voir.

Fine, oublieuse de sa propre peine, ne savait comment le distraire de ses pensées. Elle eut beau lui préparer les plats préférés de son enfance, il ne consentit pas à y toucher, se contentant d’un morceau de pain. Il passa une partie de la journée à errer à travers les marais, les yeux fixés sur la ligne de la mer qui blanchissait l’horizon. Un désir de départ et d’oubli l’envahissaient. Il poussa même jusqu’au bourg de Batz, montant, comme il le faisait, chaque fois avec Isabelle, au sommet du clocher de l’église. Coupé du monde, dominant les marais et l’océan, il se sentit mieux.

Quand il revint, trempé, il trouva maître Guiart, le notaire, qui l’attendait le dos au feu. Il invita Nicolas et Fine à écouter la lecture d’un testament fort court, dont les dispositions essentielles résidaient dans la mention finale : « Je meurs sans richesses, ayant toujours donné aux pauvres le surplus que Dieu avait bien voulu me réserver. La maison que j’habite appartient au chapitre. Je prie la providence de pourvoir au besoin de mon pupille. Il lui sera remis ma montre en or à répétition, pour remplacer celle qui lui fut naguère dérobée à Paris. Quant à mes biens propres, hardes, meubles, argenterie, tableaux et livres, il comprendra qu’ils soient vendus pour constituer une rente viagère, au denier vingt, à Mlle Joséphine Pelven, ma gouvernante qui, depuis plus de trente ans, s’est dévouée à mon service. »

Fine pleurait et Nicolas s’efforçait de la consoler. Le notaire rappela que le jeune homme devait régler les gages de la servante, les frais du médecin et de l’apothicaire, ainsi que les tentures, chaises et cierges des funérailles. Les économies de Nicolas diminuaient à vue d’œil.

Après le départ du notaire, il se sentit étranger dans sa maison, et désespéré de voir Fine prostrée sur une chaise. Ils restèrent longtemps à parler. Elle repartirait chez elle, où elle avait encore une sœur dans un village près de Quimper, mais s’inquiétait surtout de ce qu’il adviendrait de celui qu’elle avait élevé. Un à un, les liens qui attachaient Nicolas à Guérande se rompaient et lui-même dérivait, comme un bateau désamarré, emporté par des courants contraires.

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