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Jean-François Parot: L'énigme des Blancs-Manteaux

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Jean-François Parot L'énigme des Blancs-Manteaux

L'énigme des Blancs-Manteaux: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1761, le jeune Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour entrer au service de M. de Sartine, chef des affaires secrètes de Louis XV. Devenu l'un des espions du lieutenant général de police, Nicolas va vite découvrir la cruauté des hommes et la brutalité des complots : à Paris, dans le monde du crime, tout tourne autour du jeu, de la débauche et du vol qui communiquent par d'innombrables labyrinthes. Son premier meurtre le plonge au cœur des perversités de la capitale : un commissaire corrompu, une épouse ex-pensionnaire d'une maison de plaisir, un cadavre rue des Blanc-Manteaux, un bourreau médecin légiste à la morgue de la Basse-Geôle... Et si tout cela le conduisait trop près du roi et de Mme de Pompadour ? Une enquête qui fait revivre le Paris du XVIIIe siècle, son atmosphère, ses rues, ses passants, ses rites, ses crimes et ses mystères.

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Rapace en but de longues gorgées avant de le tendre à Bricart qui le vida goulûment. Quelques couinements aigus retentirent.

— Tiens, les rats ! Mais assez bavardé, prends le falot et reste avec moi, tu m’éclaireras. Pour moi, la hache et le fouet : on peut faire des rencontres, sans compter la casse prévue...

Les deux hommes se dirigèrent avec précaution vers des bâtiments qui venaient de surgir sous le faisceau de là lanterne.

— Aussi vrai que je m’appelle Rapace, voilà l’équarrissage et les cuves à suif. Les fosses à chaux sont plus loin. Des murs de pourriture sur des toises et des toises, tu peux m’en croire.

À quelques pas de là, accroupie derrière une carcasse, une ombre avait interrompu la tâche qui l’occupait quand le hennissement du cheval, les jurons des deux hommes et la lueur du falot l’avaient alertée. Elle avait tremblé, croyant dans un premier temps que c’étaient les hommes du guet. Ils patrouillaient de plus en plus souvent afin de débusquer, sur ordres du roi et du lieutenant général de police, les malheureux qui, tenaillés par la faim, venaient disputer aux charognards quelques morceaux du festin.

Ce fantôme tapi n’était qu’une vieille femme en baillons. Elle avait connu des temps meilleurs et, dans son bel âge, fréquenté les soupers de la Régence. Puis la jeunesse s’en était allée et la belle Émilie était tombée dans la plus sale prostitution, celle des quais et des barrières, et même cela n’avait pas duré.

Malade, défigurée, elle vendait désormais, dans une marmite roulante, une soupe infâme en matière d’Arlequin dont l’essentiel était constitué des morceaux dérobés à Montfaucon, au risque d’empoisonner ses pratiques et d’infecter la ville et ses faubourgs.

Elle vit les deux hommes décharger les tonneaux et les rouler avant d’en vider le contenu sur le sol. Comprimant les battements d’un cœur qui l’empêchait d’entendre les propos échangés à l’endroit où se poursuivait une besogne dont elle n’osait comprendre le sens, la mère Émilie écarquillait les yeux pour deviner les deux formes sombres — rouges, lui semblait-il — qui gisaient maintenant près du bâtiment des cuves à suif. Malheureusement, la lumière du falot était pauvre et des retours de la tourmente faisaient vaciller sa flamme.

Sans savoir ce qu’elle voyait, n’osant d’ailleurs rien imaginer, paralysée par une peur sans nom, la vieille était cependant tenaillée par une curiosité qu’accroissait encore l’incompréhension d’un spectacle qu’elle devinait ignoble.

À présent, l’un des deux hommes disposait à terre ce qui ressemblait à des habits. On battit le briquet, et une lueur jaillit, brève et éclatante. Puis un craquement sec se fit entendre. La vieille se tassa davantage contre la charogne dont elle ne sentait même plus l’âcre exhalaison. Elle ne respirait plus, le souffle bloqué, oppressée par une terreur inconnue. Son sang se glaça, elle ne vit plus rien qu’une lueur grandissante et elle se laissa glisser sur le sol en perdant connaissance.

Le silence revint autour de l’ancien gibet des hautes œuvres. Au loin, le chariot s’éloignait, emportant avec lui l’écho étouffé des paroles. La nuit régna de nouveau seule et le vent souffla en tempête. Ce qui avait été abandonné sur le sol fut peu à peu animé d’une vie indépendante. La chose semblait onduler et se dévorer de l’intérieur. De petits cris se firent entendre et des combats confus commencèrent. Dès avant l’aube, les grands corbeaux réveillés s’approchèrent, précédant de peu une troupe de chiens...

I

LES DEUX VOYAGES

« Paris est plein d’aventuriers et de célibataires qui passent leur vie à courir de maison en maison et les hommes semblent, comme les espèces, se multiplier par la circulation. »

J.-J. Rousseau
Dimanche 19 janvier 1761

Le chaland glissait sur le fleuve gris. Des nappes de brouillard montaient des eaux et ensevelissaient les berges, résistant aux pâles lueurs du jour. L’ancre, levée une heure avant l’aube, comme l’exigeait le règlement, avait dû être remouillée tant était encore impénétrable l’obscurité. Déjà Orléans s’éloignait et les courants de la Loire en crue entraînaient rapidement la lourde embarcation. En dépit des rafales qui balayaient le pont, une odeur pénétrante de poisson et de sel flottait à bord. Outre quelques fûts de vin d’Ancenis, on transportait une importante cargaison de morue salée.

Deux silhouettes se dessinaient à l’avant du bateau. La première était celle d’un membre de l’équipage scrutant, les traits crispés par l’attention, la surface trouble des eaux. Il tenait à la main gauche un cornet semblable à celui dont usaient les postillons ; en cas de péril, l’alarme serait donnée au patron qui tenait la barre à l’arrière.

L’autre était celle d’un jeune homme en habit noir et botté, le tricorne à la main. Il y avait chez lui, malgré sa jeunesse, quelque chose de religieux et de militaire. La tête haut levée, la chevelure brune rejetée en arrière, son immobilité tendue faisaient de lui comme la figure de proue, impatiente et noble, du bâtiment. Son regard sans expression fixait, sur la rive gauche, la masse de Notre-Dame de Cléry, dont l’étrave grise fendait les nuées blanches des berges et paraissait vouloir rejoindre la Loire.

Ce jeune homme, dont l’attitude volontaire eût impressionné tout autre témoin que le marinier, se nommait Nicolas Le Floch.

Nicolas était tout à sa méditation. Un peu plus d’un an auparavant il parcourait le même chemin en sens inverse, vers Paris. Comme tout était allé vite ! Maintenant, en route vers la Bretagne, il repassa dans sa mémoire les événements des deux derniers jours. Il avait pris la malle rapide pour Orléans, où il comptait embarquer sur un chaland. Jusqu’à la Loire, le voyage n’avait été émaillé par aucun de ces incidents pittoresques qui distraient généralement le voyageur de son ennui. Ses compagnons de voyage, un prêtre et deux couples âgés, n’avaient cessé de le considérer en silence. Nicolas, habitué au grand air, souffrait de la promiscuité et des odeurs mêlées de la voiture. Ayant tenté d’abaisser une glace, il en avait vite été dissuadé par cinq regards réprobateurs. Le prêtre s’était même signé, ayant sans doute pris cette velléité de liberté pour une possible manifestation du malin. Le jeune homme se l’était tenu pour dit, et s’était encoigné, entraîné peu à peu par la monotonie du chemin, à prendre la voie du rêve. À présent, la même songerie l’envahissait sur le chaland et, à nouveau, il ne voyait ni n’entendait plus rien.

C’était vrai que tout était allé trop vite. Clerc de notaire à Rennes, après avoir fait ses humanités chez les jésuites de Vannes, il avait été rappelé brutalement à Guérande par son tuteur, le chanoine Le Floch. Sans explications superflues, il avait reçu un équipement, une paire de bottes, quelques louis, ainsi que force conseils et bénédictions. Il avait pris congé de son parrain, le marquis de Ranreuil, qui lui avait remis une lettre de recommandation pour M. de Sartine, un de ses amis, magistrat à Paris. Le marquis était apparu à Nicolas à la fois ému et gêné, et le jeune homme n’avait pu saluer la fille de son parrain, Isabelle, son amie d’enfance, qui venait de partir pour Nantes chez sa tante de Guénouel.

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