Frédéric Dard - Faites chauffer la colle

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Faites chauffer la colle: краткое содержание, описание и аннотация

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Si vous aimez les frissons, alors là vous serez servis, et pas qu'un peu. Tout d'abord il y a ceux, ineffables à combien, qui vous transportent au septième ciel, dont je ne suis pas avare, mes chéries, qui me connaissez bien comme moi je vous sais.
Et puis les autres, ceux qui vous flanquent la Sibérie dans l'entresol, transformant vos espérances (c'est bien le mot pour la majorité, non ?) en flétrissures ectoplasmiques.
Je sens déjà que vous salivez d'avidité libidineuse et castagnettez de délicieuse frayeur anticipée avant même de mouiller votre doigt pour… toumer la première page de ce récit hautement édifiant.

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Homme de décision, l’Antoine. Dans les cas graves il fait appel à lui !

En deux minutes à peine, j’ai tout réglé. Les gendarmes vont dresser des barrages et quadriller la région à la recherche de l’U.L.M. S’ils le trouvent, ce dont je ne doute pas car ces moustiques n’ont pas lerche d’autonomie, on me le garde sans rien toucher.

J’ai également prévenu Mathias, de retour d’enterrement, pour qu’il se pointe en hélico, flanqué de Béru. La P.J. d’Angers va se radiner aussi. Dans pas longtemps, la paix du cimetière risque d’être perturbée. Pendant ce temps, le corps emboîté du pauvre Joachim Masson poireaute sur ses tréteaux, près de la tombe béante. Le soleil brille, des abeilles viennent récolter du pollen sur les tombes.

Je rejoins les trois pauvres endeuillées.

Nathalie qui a réalisé ce qui venait de se produire est à demi inanimée sur le marbre d’un caveau voisin.

L’un des croque-morts dégueule derrière la sépulture de la famille Robinet Branco après avoir regardé l’étrange corne d’abondance lâchée du ciel. Son pote n’a pas pu s’empêcher de mettre à feu une cousue, scaferlati ordinaire, pour tenter de se requinquer. Là, il va en avoir à casser, chez Gaston, son troquet d’élection, place du Maréchal-Ferrant. Lui, c’est pas des histoires d’O.V.N.I. à la gomme. Ce qui tombe des nues, ici, c’est du textuel.

Agnès me tend ses mains glacées.

— Mais pourquoi ? Pourquoi cette abomination ? chuchote-t-elle. Oh ! Antoine, que se passe-t-il ?

— Nous le saurons bientôt, promets-je un peu hâtivement.

— Quelqu’un nous en veut ?

— Il en voulait plus encore au monsieur à qui appartenait cette jambe !

A cet instant, je doute qu’elle ait envie d’en dérouiller une dans le mille-feuille, la chérie très superbe.

Décidément, le décès de Joachim n’est pas ordinaire. A présent j’ai la certitude que, fou ou sain d’esprit, un homme s’attaque à la famille Masson et qu’il emploie les grands moyens.

CHAPITRE V

OÙ IL EST QUESTION D’ASPERGES

Quand un remorqueur passe, ma péniche s’agite et se met à tanguer sur l’eau noire. Lorsqu’on est au lit, on a l’impression de s’être couché beurré et d’être victime du vertigo de l’ivresse.

Le mouvement moelleux éveille ma camarade de pieu qui, aussitôt, me gloutonne le Nestor. Tu sais que je vais me retirer de la compétition si elle continue ? Tirer des crampes, c’est merveilleux, mais quand tu atteins le score de sept ou huit par vingt-quatre heures, parvenu au quatrième jour, tu commences à mettre les mains en haut du guidon dans les côtes.

Agnès, la veuvasse, on dirait que rien jamais n’éteindra son incendie de réchaud. C’est comme un philtre qui lui aurait été administré en loucedé par une fée putassière. Ça ne cesse pas, elle ne s’interrompt que pour se briquer le fion, s’alimenter et dormir, aussi, à la rigueur, enterrer son vieux. Elle n’a plus de filles, plus de pharmacie, plus d’occupations sociales. Seul compte pour elle son tiroir à boudin. Se faire mettre, pomper, gémir, crier : « Oui, comme ça ! » ou « Encore ! », constituent l’essentiel de ses tâches.

Par moments, le zobinche en flanelle, j’ergote qu’on pourrait laisser se refroidir la machine, qu’on finira par couler des bielles à ce haut régime, qu’elle a des devoirs et moi aussi ; mais rien n’y fait, elle ne m’entend pas. En guise de réponse, elle me fait feuille de rose ou me mordille le scrotum, ce qui n’est pas désagréable non plus.

Cette nuit, donc (ou est-ce le matin ?) ma péniche remue et nous aussi for the same occase, comme on dit en rosbif.

Agnès me file une langue roulée sur la veine bleue. Mais cette fois, je suis out, harassé. Comme elle acharne, je la préviens :

— Tu lécherais l’élastique de mon pyjama qu’il banderait avant moi, chérie. Tout homme a ses limites, je crois que j’ai dépassé les miennes de plusieurs kilomètres.

— C’est dommage, soupire l’exquise femme.

— Tes filles doivent être au courant, pour nous deux, réfléchis-je-t-il à haute voix.

— Elles sont majeures ! désinvolte Mme Masson.

— Même Nathalie ?

— Dix-huit ans révolus.

— Tu ne tiens pas à leur estime ?

— Leur tendresse me suffit.

— Elles ne risquent pas d’être perturbées par la manière dont tu te comportes pendant la période des funérailles de leur papa ?

— Elles savent pertinemment que ça ne fonctionnait plus entre lui et moi. Comme, d’autre part, elles ne m’ont jamais vue sensible à un autre homme, elles doivent plutôt se réjouir de me voir folle de toi.

Et la voilà qui se met en tête (si je puis dire) de m’insinuer l’un de ses deux médius dans le fion.

On en est là lorsque retentit un cri très exotique qui est celui du cacatoès appelant sa femelle. Je me dresse sur un coude pour écarter le rideau doublé d’amiante qui masque le hublot placé à la tête de mon lit.

Dans un avant-jour cafardeux, suintant comme un mur de souterrain, j’aperçois un grand Noir dans un trench-bite blanc. C’est mon bon Jérémie qui, pour m’appeler, imite le cri de cet oiseau blanc à huppe, de la famille des psittacidés, au lieu de clamer mon blaze à tous les vents.

Je me lève en soupirant, enfile mon slip (c’est bien son tour !) et monte faire coulisser la passerelle jusqu’à la berge, que si tu ne la retires pas, des clodos, voyous, tire-laine de toute sorte grimpent à bord pour y perpétrer des malfaisances.

Mon black pote n’est pas rasé et a le regard boursouflé par le sommeil.

— Des giries ? m’inquiété-je.

Il bougonne :

— Je suis bien obligé de m’appuyer le boulot puisque le grand chef blanc se vide les couilles au lieu de bosser.

Je ne réplique pas, sachant qu’il a raison. Est sur la bonne voie, l’homme qui accepte les reproches quand il les sait mérités.

Le tout-blond ajoute :

— Je suis passé à tout hasard, avant de rentrer me pieuter, sachant que dans quelques heures tu seras dans la nature ou dans un hôtel. On peut faire du café à bord de ton destroyer ?

— Viens !

On redescend. Au salon, il ôte son imper blanc et le jette au sol, puis il s’allonge sur un canapé avec un geignement d’aise.

— Fais-le-moi serré à bloc, je ne tiens plus debout !

— Tu ne vas pas abîmer un aussi beau sommeil, grommelé-je en passant dans la kitchenette attenante. Y a du neuf ?

— On a retrouvé l’U.L.M., incendié dans une clairière à douze kilomètres du cimetière. Pas trace du pilote, mais des empreintes de pneus. Toutefois personne n’a remarqué la voiture.

— Ensuite ?

— La jambe arrachée a été livrée à Mouillard pour un premier examen. Effectivement elle appartenait au type dont on a déjà prélevé le bras. Il a eu, jadis, une fracture du genou et le légiste assure à présent qu’il mesurait un mètre soixante-douze. Nombreuses traces de piqûres à la cuisse. Il chaussait du 45.

— Le signalement se précise, noté-je. Pour peu que d’autres reliefs continuent de pleuvoir, on finira bien par le connaître ! Et à propos de ses fringues ?

— Le Rouquin s’en occupe. Tu sais qu’il a fait engager sa nièce ? Une beauté de cent kilos, albinos ; avec pleins d’agréments tels que verrues, taches de vin, bec-de-lièvre et j’en oublie. A la Grande Taule, on l’a surnommée « Miss Monde », parce qu’elle a la forme de notre planète. Elle fait un discret éléphantiasis, mais c’est une surdouée au plan scientifique.

— Je l’ai aperçue, dis-je.

— O.K. ! A présent, changeons de chapitre pour aborder celui de la famille Masson !

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