Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

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Les huîtres me font bâiller: краткое содержание, описание и аннотация

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Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

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— En ce cas, qui se peut-ce être ?

Il baisse le ton, ce qui porte moins atteinte aux mœurs que de baisser son bénoche :

— Mon chauffeur… ou ma femme.

Puis, presque aussitôt :

— Ce ne pouvait être Henri puisqu’il se trouve à Bordeaux.

Dis, il est friqué, ce gus, pour avoir un chauffeur. C’est un emploi qui se raréfie de plus en plus dans le privé, à une époque où les signes extérieurs (voire intérieurs) de richesse te mènent au trou en moins de jouge.

Je lui adresse une mimique de déplorance accentuée :

— Navré de vous avoir frappé à tort. La petite cycliste a été durement contusionnée et le délit de fuite qui a suivi l’accident m’a paru intolérable.

Il hausse les épaules.

— Je vous comprends, mais vous cognez sec.

Nous retournons à nos voitures. Je vais examiner l’avant gauche de sa Peugeot 604. Des traces de griffures sont lisibles au-dessus du phare et un creux marque le côté de l’aile, assorti de traces de peinture noire.

— Vous constatez ? demandé-je.

Il paraît accablé brusquement.

— Croyez-vous qu’on puisse « arranger » ce fâcheux incident sans rameuter la presse ? Je suis député et mes ennemis politiques ne manqueraient pas de monter la chose en épingle à chapeau !

Il a un pauvre sourire penaud d’homme public qui, par moments, doit rêver de se retirer dans un monastère tibétain.

— Pour dédommager la jeune blessée, offrez-lui un Solex, c’est le rêve de toutes les adolescentes, du moins de celles qui roulent à vélo.

Il me mate d’un air incertain, se demandant si, mine de rien, je ne chercherais pas à profiter de la situasse pour lui griffer de l’osier.

Alors je lui produis mes fafs et, du coup, sa méfiance se change en éperduance.

— Je ne m’attendais pas, monsieur le directeur…

— A recevoir une torgnole de moi ? Je suis très soupe au lait entier, comme vous l’avez constaté.

Ces balivernes échangées, je reviens au problème :

— Si je réalise bien, en votre absence et en l’absence de votre chauffeur, seule Mme votre épouse a logiquement pu occasionner l’accident ?

— Je crains que oui, avoue l’édile.

— Vous voulez lui annoncer ma visite pour demain en fin de matinée ?

Ça lui file un traczir de deuil, au députe.

— Vous pensez poursuivre ? se liquéfie-t-il.

— Non, rassurez-vous, mais quand quelqu’un commet un délit, fût-ce une femme de député, je tiens à ce qu’elle m’en donne sa propre version. Puis-je vous demander vos nom et adresse, cela m’évitera de passer par le service des cartes grises ?

Il me tend rapidement une belle brèmouse gravée.

— Merci, dis-je en l’enfouillant sans la lire. Pour ce qui est de la mobylette, vous pourrez la faire livrer à la Corderie Royale , au nom de Mlle Eve Romandie, c’est là qu’est descendue la victime.

— Dois-je m’occuper de sa note d’hôtel ? interroge le malheureux élu du peuple, prêt à tout et au reste.

— N’allons pas jusque-là, fais-je ; cette jeune personne semble appartenir à un milieu aisé et ne demande pas l’aumône.

On s’en serre cinq sans rancune. Dommage que je déteste les décorations ; j’aurais pu obtenir une Légion d’honneur quelconque en plus du Solex ! Mais à quoi bon gâter le revers d’un costume ? C’est bien assez avec les pigeons.

CHAPITRE

Ne jamais rater les vrais spectacles. J’entends par « vrais » ceux qui vous ravissent l’âme et les sens, qui vous transportent dans d’admirables songeries scintillantes comme du strass.

Le sommeil d’Eve, crois-moi, c’est mieux qu’un coucher de soleil sur le Bosphore. Ça te fascine, t’émeut, te fais suinter de partout. Tu peux le contempler indéfiniment, à zyeux-que-veux-tu ! Tu te sens tapissé de velours à l’intérieur. Tu voudrais t’agenouiller devant cette sublimité comme devant une apparition céleste, t’ouvrir à l’enchantement qui en consécute.

Je suis là, dans l’encadrement de l’alcôve, bras ballants, lèvres entrouvertes, salivant de partout, et jusque des yeux. Mon sensoriel en prend un coup, espère. Au lieu de s’accélérer, mon palpitant ralentit. Si je m’écouterais, je me blottirais au pied de cette couche et poserais ma joue embrasée sur ses pieds de gisante.

Peut-être vais-je-t-il le faire ? Non, car ma présence, pourtant silencieuse, la réveille.

Un court instant, elle oublie où elle se trouve, qui je suis et pourquoi il y a une méchante bosse à mon bénoche. Mais le sourire lui vient. Sourire de joie, peut-être de bonheur, va-t’en savoir, Edouard.

— Quelle heure est-il ? chuchote-t-elle.

— Je ne sais pas, fais-je, nous l’apprendrons demain, inutile de réveiller le veilleur de nuit.

Je lui désigne sa valdingue pareille à un tableau de Magritte.

Elle n’en croit pas ses jolis yeux.

— Vous l’avez retrouvée ?

— Ainsi que votre argent et votre bijou, déclaré-je avec une modestie qui doit peser deux tonnes cinq.

Et de déposer ses richesses sur le drap, pile à l’emplacement de son pubis.

Elle s’est mise au lit avec son soutien-chose et aussi, probablement, son slip, n’ayant pas de vêtement de noye à dispose.

— Vous êtes fantastique ! bée-t-elle. C’était le sale type du camping qui les avait pris, bien entendu ?

— Naturellement.

— Il n’a pas fait trop d’histoires pour vous les rendre ?

— C’est moi qui en ai fait pour les lui demander, plaisanté-je.

Elle ne souhaite pas en apprendre davantage car elle est d’une grande pudicité.

Je vais jeter un coup de périscope dans le petit réfrigérateur qui fait bar.

— Une coupe de champagne nocturne pour fêter le retour de vos biens, mon cœur ?

— Une demie pour moi.

Je nous sers. Elle a récupéré un pyjama dans sa valise et troqué ses harnais de jour contre ceux de la nuit, une chaste chose de batiste blanche avec des broderies roses au col et sur les poches.

— Autre bonne nouvelle, je reprends : j’ai mis la main sur le propriétaire de la voiture qui vous a renversée. Il s’agit d’un député de l’endroit ; c’est son épouse qui la pilotait. Demain va vous être livrée, à titre de dédommagement, une superbe mobylette, ainsi vous mettrez moins de temps pour rentrer à Clermont-Ferrand.

Du coup, elle valdingue dans les azurs, Eve.

— Mais vous êtes un magicien !

— J’essaie, avec les petites filles.

— Vous me considérez comme une enfant ? éplore la jeune biche frémissante.

Je la défrime avec mon regard de salingue impénitent.

— Hélas non !

— Ah ! bon.

Elle boit une gorgée de pinsonnet, pose son verre et vient s’asseoir sur mes genoux, comme si j’étais son tonton venu la voir en vacances.

Dedieu ! C’est de l’électricité pur fruit qui me picouille le corps, depuis le haut jusqu’au bas, avec arrêt prolongé à la station Mayburnes.

Je referme des bras pieuvresques sur cet être palpitant, si doux, si chaud, baisotte sa nuque, frotte mon tarbouif contre ses oreilles, la respire à fond, trique comme la culée d’un pont, salive, m’humidifie, râle d’amour, tout ça crescendo, comme disent les Italiens. Dans la frénésie la plus complète, tu vois.

Elle en gémit de too much , roucoule blanche colombe, émet de minuscules plaintes qui m’égosillent la passion. Tu avises mon membre ? Regarde-le bien en tête à tête, tu trouves pas qu’il s’amplifie ? Se surdimensionne à outrance ? Je rêve ou bien il vient réellement de gagner cinq centimètres de tour de taille ? En moi, il y a combat entre mon cher ange gardien, toujours prêt à faire du zèle, et mon démon perditeur. Lequel va l’emporter ? Seigneur ! Faites que ce ne soit pas l’ange, mais le diablotin pousse-au-cul !

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