Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

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Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

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— Et après ?

— Ben après, rien, directeur. Je ne les ai plus revus.

Je réfléchis un bout. L’odeur désastreuse s’accroît. Je pense comprendre la raison pour laquelle je ne l’ai pas détectée à mon arrivée. C’est que le sale glandu n’avait pas encore chié dans son bénoche !

Il balbutie :

— Vous voyez : je fais ce que je peux pour collaborer avec la police ; alors vous laissez tomber au sujet de ma connerie ?

— C’est pas une connerie, c’est un crime punissable par la loi, rectifié-je.

Et je m’en vais, l’abandonnant à sa perplexité nauséabonde.

* * *

Tant que je noctambulise, je m’offre un crocheton par le motel du beauf. Juste pour voir. Ma vie répond toujours à des impulsions irréfléchies. Je te le répète, c’est souvent « après » que je les pense, ce qui me permet de constater qu’en fait elles obéissaient à une démarche basée soit sur l’instinct, soit sur une réflexion subconsciente.

Et me voici bien vite devant La Barque sur le Toit . Un silence océanique règne, c’est dire qu’il est souligné par la grosse rumeur de la mer, à laquelle se joint le chuchotis du vent, cet auxiliaire incontournable de la marine à voile.

Je range ma tire sous les platanes gaufriers et m’approche de cette seconde usine à ronflettes.

Plus personne dehors. L’établissement des beaufs correspond à une clientèle de gens pour la plupart mûrissants ou, en tout cas, inadeptes des veillées prolongées.

On entend seulement une dame qui chope son panard parce que son époux vacancier trouve un regain de sexualité et liquide son retinton à grands coups de rapière. L’heureuse bénéficiaire de cette troussée nocturne ne fait nul mystère de sa pâmade et tient, au contraire, à en avertir le voisinage. En termes concis, elle explique qu’elle va bientôt jouir pour peu que son partenaire force l’allure. Cet homme dévoué cède à ses exhortations et s’emballe de l’hypogastre. Les promesses de la femme n’étaient pas vaines et elle ne tarde pas à prendre un pied impétueux assorti de plaintes féroces rappelant l’agonie du lion blessé à mort.

Le calme revient ensuite sur le motel, interrompu aussitôt après par les lamentos d’un bidet blasé qui aspire à une retraite méritée, ayant vu trop de cons au cours de sa carrière. C’est alors qu’une ombre massive se détache de la fenêtre de ce couple émérite. Je reconnais l’Intello qui termine sa tournée des tringlées. Stimulé par l’exemple, il se pogne en catastrophe et obtient cette fois une prompte libération, d’autant plus impressionnante qu’elle reste silencieuse malgré son abondance, comme l’écrit si joliment mon cher Jean Dutourd, de l’Académie Goncourt, dans sa biographie de Georges Marchais.

J’attends, dans l’obscuritance, que cet amant de la nature ait remisé sa pompe refoulante pour me découvrir. L’exquis demeuré semble profondément rasséréné par son offrande au monde immense et radieux.

Je viens à lui, aimable, mais m’abstiens de lui tendre ma dextre pour des raisons qui n’appartiennent qu’à moi.

— Ça va, mon ami ?

Il opine (à blanc).

— La vie est belle ? risqué-je, téméraire.

Il branle le chef (et là, je ne ferai aucun commentaire sur le verbe que je viens d’employer ; compte tenu de la situation, ce serait d’une affligeante facilité).

— Je voulais te demander : le type qui était mort dans la barque, tu l’avais déjà vu ?

Signe affirmatif du minus.

— Vivant ?

Acquiescement réitéré de l’invertébré de la pensarde.

— Tu l’avais rencontré ici, au motel ?

Négation.

— Où, alors ?

Il a un geste en direction de la forêt domaniale, toute proche.

— Dans les bois ?

— Moui !

Ça y est : il a parlé ! Dieu soit loué (pour la durée de mon enquête) !

— Et il y faisait quoi, dans les bois, mon grand ?

— Rien.

— Comment ça, rien ? Il se promenait, il chiait, il ramassait des champignons, il gravait son nom sur les arbres ?

— Rien, s’obstine l’homme aux méninges fanées.

Je mets une main fraternelle sur sa crétine épaule.

— Tu aimerais que je te donne cent francs, mon grand lapin ?

Il m’indique, par des gestes véhéments, qu’il juge cette idée excellente.

— Alors, montre-moi l’endroit où il se tenait et ce billet sera à toi.

Dare-dare, il fonce à longues enjambées en direction de la forêt. J’ai du mal à le suivre.

Voilà, ça se présente commak : il y a une échancrure dans les arbres avec, au centre, un monticule sur lequel fut érigée, dans de lointains jadis, une construction de pierre, probablement une chapelle. Il ne subsiste de la ci-devant construction qu’un tas de cailloux autour d’un trou.

Le demeuré s’arrête.

— Là ! fait-il en montrant les ruines.

— Eh bien, quoi ?

L’indigent hisse ses deux mains arrondies à la hauteur de son regard pétillant pour figurer des jumelles.

— Il observait quelque chose ? risqué-je, craignant que le verbe « observer », bien que du premier groupe, ne lui soit par trop rébarbatif.

— Oui, finit-il par répondre massivement.

Je m’écarte de lui pour escalader le tertre et la vérité me gicle à travers la gueule comme quand tu mords dans une orange trop mûre.

Ce petit promontoire, grâce à une succession de trouées dans la verdure, permet une vue imprenable sur le motel d’Ambroise Paray. Donc, le gazier guignait les faits et gestes de son ancien camarade de pension.

Je tends le laxatif à l’idiot.

— Tiens, grand primate des Gaules, tu l’as bien mérité.

Il rafle et enfouille la coupure avec la prestesse d’une prêtresse de l’amour.

— Merci.

— Ce mec, tu ne lui as rien dit ?

— Non.

— Et lui, il t’a parlé ?

— Oui.

— Pour te dire quoi ?

— Il voulait que je rende ses vues.

Ses vues ? Ah ! oui : les jumelles.

— Tu les lui avais prises ?

— Oui.

— Pourquoi ?

— Parce qu’il regardait m’sieur Broise.

— Et tu ne les lui as pas redonnées ?

— Non. Alors ?

Il semble méditer sur cet « alors » par trop évasif pour son esprit réduit aux acquêts.

— Il a voulu les prendre !

— Ben, c’étaient les siennes.

— Mais il regardait m’sieur Broise ! proteste mon compagnon.

— C’est pas défendu, mon grand.

— Je veux pas !

— Il t’a forcé à les lui rendre ?

— Non, il a pas pu.

— Pourquoi ?

— Parce que je l’ai tué, répond gentiment le décoiffé de la houppe.

CHAPITRE

Tu sais que j’en ai vu !

Beaucoup d’autres, encore plus pas racontables ! Des biscornues, des incroyables. Des qui foutaient la chair de moule. Des qui guérissaient les hoquets chroniques. Des que t’en déféquais dans ton bénoche jusqu’à la ligne de flottaison. Des qu’époustouflaient, flanquaient de l’urticaire, de l’érysipèle, des furoncles couronnés de blanc telle la cime du Fuji-Yama. Mais dans le présent cas, j’éberlue de force 5 sur l’escabeau de Richter (Benjamin de son prénom).

Je considère le branleur chronique de l’œil dont tu regardes un caillou lunaire, lequel ressemble comme un cousin issu de germain à un caillou terrien.

— Tu me racontes une blague ? risqué-je.

Merde ! voilà que je le vexe. Il me jette un regard pareil à deux cataphotes de vélocipède, émet un cri escamoté ressemblant à un début de braiment et s’éloigne.

Je lui cours aux chausses.

— Hé ! te vexe pas : tu es mon copain. La preuve c’est que voilà un autre billet de cent balles. Je te crois, fils, je te crois : c’est toi qui l’as tué. Comment ça s’est passé, tu peux me raconter ?

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