Frédéric Dard - Du sable dans la vaseline

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Du sable dans la vaseline: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais.
Tandis qu'à Vegas !…
Cette hécatombe,
!
Tout le monde cartonne tout le monde !
Les flics en tête !
Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

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Je suis convaincu que tu as déjà pigé ?

Oui, mec, on s’en chauffe une. Dodge blanche aux ailes bleues, portières avant frappées du sigle de la Croix-Rouge. Personne ne nous demande rien pour la bonne raison qu’il n’y a âme qui vive dans le secteur. Sortie en catiminette.

En face du bâtiment, Salami nous attend, sagement assis, la queue autour des pattounes. Son air de veuf désabusé vole en éclats lorsqu’il nous avise dans cette chignole. On dépone. Il a du mal à s’y hisser, on l’aide en le tirant par son collier. Courtes-Pattes me démontre sa joie de manière plus mesurée que naguère, notre séparation ayant été moins longue.

Une fois l’hôpital dépassé, Jérémie branche la sirène.

— Où allons-nous ? questionné-je-t-il.

— Nous retournons là-bas !

— C’est-à-dire ?

— Chez Kesselring.

Ça me la coupe au ras du manche à couilles.

— Tes raisons ne doivent pas manquer d’intérêt, lâché-je, ma stupeur dissipée.

— C’est un endroit où les poulardins n’auront pas l’idée de venir nous chercher.

— Une partie d’entre eux sera probablement sur place.

Mon black aminche esquisse une moue qui n’arrange pas la proéminence de ses lèvres.

— Une infime, répond-il. Salami, resté sur place par la force des choses, y a fait des découvertes intéressantes.

— Comment le sais-tu ?

— Il me l’a raconté.

Jappements joyeux de l’intéressé, fier d’être sur la sellette. C’est un cador vaniteux, il ne lui déplaît pas d’avoir la vedette.

— Comment est-il parvenu à se rapatrier sur Las Vegas ?

— Il s’est faufilé dans une tire de perdreaux en cachette de ces messieurs.

Nouvel aboiement de mon hound, radieux.

Je caresse sa caboche au dôme pointu, ça le met en frétillance. Son entaille sur le dos paraît O.K. ; ils cicatrisent plus vite que nous, les clebs.

— Ainsi tu comprends ce qu’il veut dire, toi aussi ? demandé-je avec une pointe de jalousie.

— Pas dif : il est télépathe ! Quand il pense très fort, tu le captes.

— Je sais.

Le brave toutou me regarde ardemment.

— À propos, grand primate, que voulais-tu me dire dans ta chanson, hier ? Qu’on m’embarquait dans un coup fourré pour servir de bouc émissaire ?

— On va en parler, attends un peu.

* * *

Et nous revoici devant la propriété de mon défunt homologue. Jéjé a stoppé sa sirène depuis un bon moment déjà et roule à pas comptés, comme l’a si bien écrit la comtesse Tumela dans son livre de souvenirs titulé « Le Feu occulte ».

Une seule voiture est en stationnement à l’extérieur. L’avait raison, le Négus : ils ont mis les bouts.

— Attendez-moi, ordonné-je. Mon uniforme évitera toute défiance.

— Mais si la veuve est là, elle te reconnaîtra !

— Pas avec mon pansement sur la tronche. De plus, il justifie que je n’aie pas de kebour.

Je m’extrais de la guinde. Salami file une reniflette à l’extérieur et émet un gémissement avertisseur.

— Quoi ? le questionné-je.

Il remet la gomme.

— Du danger ?

Il opine.

Je sors l’outil du flic de sa gaine pour le placer dans mon bénouze ; il me fait froid au bide.

D’un pas décidé, je marche vers la porte-fenêtre du salon. Me sens confortable dans ma viande, à l’aise.

C’est seulement en pénétrant dans la demeure que je réalise la raison de mon bien-être : je suis nu-pieds.

25

Elles sont deux poulardines : une Noire et une Blanche. En chemise d’uniforme bleue, flingue à la ceinture. Deux pépées pas mal chacune dans son genre. La Noire est blonde, la Blanche est brune : logique. Elles matent à la téloche un feuilleton, d’une telle indigence que l’écran en chiale de pitié (d’ailleurs, elles doivent l’essuyer fréquemment pour pas voir trouble).

Je n’avise personne d’autre céans. Où est la tronçonnée ?

Le living a repris meilleure figure car on a balayé les bris et débris. Mais les tentures arrachées, les tableaux crevés, les meubles éventrés racontent avec éloquence ce qui s’est passé.

L’arrivée d’un collègue pareillement dénuementé surprend ces jolies. Elles m’accablent de questions sur des tons peu amènes, sans prendre en pitié mon faciès démoli.

Drôles de panthères, aussi accessibles à la charité chrétienne qu’une borne kilométrique.

— Du calme ! lancé-je avec péremptoirité.

Las ! mon accent franchouilleux me casse la cabane. Les donzelles se regardent brièvement puis, avec un ensemble de duettistes expérimentées, capables d’exécuter un numéro de haute voltige, pouces dans le train et yeux fermés, dégainent leurs soufflants.

Je sais qu’on trouve des nières aussi promptes que des matous ; mais là, ce n’est pas le cas, les deux moukères accusent un retard d’au moins trois secondes sur ma pomme.

— Hé ! les filles, ne vous énervez pas, ça risque de chancetiquer votre cycle ! leur lancé-je, en joignant à mon discours le flingue du policier de l’hosto et ce sourire désarmant qui m’a valu jadis le Prix du plus beau Bébé de France !

Elles interrompent leur geste. Sur ces entrefesses, Blanc et Béru s’annoncent.

— Si un feu vous fait plaisir, servez-vous ! leur proposé-je en désignant les deux pécores.

Ils ne se gênent pas et cueillent leurs joujoux sans façon.

— Où est Mme Kesselring ? je demande-t-il.

La Noirpiote blonde désigne le plaftard.

— Au lit ?

Elle ne répond pas.

— Surveillez ces deux pouffes, enjoins-je avant de quitter le salon.

L’escalier desservant le premier est en bois rouge verni. Il évoque la batellerie de luxe. Les marches recouvertes de caoutchouc absorbent le bruit des pas.

Dans cette crèche, il n’est de vaste que le salon ; c’est souvent ainsi chez les gens ne détestant pas en mettre plein la vue à leurs relations.

L’étage s’inscrit dans un rehaussement et ne comporte que deux chambres. La porte de l’une est grande ouverte. La pièce est vide. La seconde est fermée et laisse échapper des bruits significatifs. Pas besoin d’avoir passé son monitoriat de « tireur de fond » pour deviner qu’on lonche à tout va.

Que fais-je, nonobstant ma dignité de gentleman ?

L’œil à la serrure, mon pote ! Comme n’importe quelle bignole, maîtresse de balais !

J’ai une vue de first quality .

Satan conduit le (trou) de bal ! Tu verrais cette partie de braque ! Faut dire qu’il est chibré d’importance, le calceur ! Un goume d’au moins trente centimètres, autant que j’en puisse juger. Le tout bel outil de compétition. Le possesseur d’une telle pièce montée se classerait médaille d’argent derrière le Gros dans un concours du Jockey Club.

J’ai une perspective imparable sur son fer de lance. Dedieu, la bestiole ! Il en pénètre une personne écartelée dont je n’aperçois que : les genoux, mollets, pinceaux et mains crispées sur les meules du tringleur.

Cette dame émet triomphalement des plaintes et les encouragements de mise (si je puis me permettre) en ces circonstances.

Toujours le même scénar : « Oui, oui ! Ah ! que c’est bon ! Encore ! Plus fort ! » ; si j’en omets, pardonne-moi.

Turellement, mon angle de vision se trouve limité. Cependant, je découvre en bordure de champ, dirait-on en cinématographie élémentaire première année, des objets étranges, qu’en homme cultivé je qualifierais de « magrittiens ».

Il me faut du temps pour les identifier, compte tenu qu’ils sont couchés sur le sol.

Je m’efforce pourtant, et puis je pige. Ça fait comme lorsqu’une dame de charité te palpe les roustons à travers le futiau. Je me dresse, ne voulant pas passer la journée à torticoler.

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