Frédéric Dard - Du sable dans la vaseline

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Du sable dans la vaseline: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais.
Tandis qu'à Vegas !…
Cette hécatombe,
!
Tout le monde cartonne tout le monde !
Les flics en tête !
Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

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Bien installé dans son bastion inexpugnable, il n’en a rien à masturber des grenouillages de ses péones. Mais un régnant ne tolère pas de manigances dans son dos.

Et puis voilà que le biniou du ci-devant truand se manifeste. La voix d’une des fées gazouille :

— Monsieur ! Un chien s’est introduit dans l’immeuble, il est à votre porte, que faut-il faire ?

— Appeler la fourrière et lui dire de nous en débarrasser !

Mais le gars mézigue réagit prompto.

— Un instant, si vous le permettez ! lancé-je en bondissant.

Je fonce à la porte. Mon intuition ne m’a pas trompé puisque je me trouve en présence de Salami !

— Vous commencez à me plumer l’os ! m’emporté-je. Qu’est-ce qui vous prend de me coller au fion de cette manière ? Vous ne voyez pas que je suis en conversation sous seing privé ?

Il penaude. Je m’excuse auprès de mon hôte, lui explique que cet animal est l’un de mes plus féaux collaborateurs. Tout ça…

L’entrée inopinée du clébard dans sa forteresse volante fait quelque peu chuter sa rogne. Il est amadoué par le regard du basset, se risque à le caresser, mais le zigus mandé se pointe (d’asperges), portant une sorte de caisse d’osier d’où s’échappent des varechs.

— Qu’est-ce que c’est que ça, Weston ? interroge notre amphitryon.

Il s’agit d’un grand mec creux et blondassu, à la frime criblée de taches brunes.

— Je crois que vous allez être content, monsieur Nello !

Il fait coulisser la longue baguette assurant la fermeture de sa bourriche (c’est le mot le mieux approprié pour qualifier ce cageot rudimentaire), rabat le couvercle et hisse le tout pour que son « boss » prenne connaissance du contenu.

Tu sais quoi ?

Une langouste, mon petit vieux. Un monstre marin devrais-je plutôt dire, car j’ai jamais vu un crustacé décapode de cette importance ; il doit peser cinq ou six kilos. On demeure sans voix, Manzoni et moi.

Le gars Weston explique :

— Mon plus jeune frère est pêcheur à San Diego. Je lui avais dit que s’il dénichait un jour une langouste exceptionnelle, il me l’envoie car vous en êtes terriblement amateur, pas vrai ?

Le balafré acquiesce.

— J’ignorais qu’un bestiau pareil pouvait exister ! admire-t-il.

Soudain, il se produit un incident plus que regrettable : Mister Salami, encore lui, se met à aboyer comme ses collègues hounds lorsqu’ils lèvent la trace d’un sanglier. Il détale en direction du dolmen servant de bureau. Son vacarme assourdissant me file dans une rogne indicible.

— Salami ! mugis-je, façon féroces soldats. Tu vas te taire !

Je te rattrape derrière la chaire curule de l’Italoche et le frappe sur la croupe à grandes claques furieuses qui lui arrachent des gémissements de douleur.

Et, tout à coup, je stoppe mes voies de fesses.

Y a de quoi, Éloi !

Figure-toi une déflagration inouïse. Un début de projet pour esquisse de fin de monde. Les vitres, pourtant archi-Securit, se lézardent, tel le maquillage de Nancy Reagan. De la fumaga ! Une odeur nocive, tousseuse ! Des plaintes ! Salami hurle en trombe ! Une sonnerie d’alarme ! De l’eau choit du plaftard, la détonation, ou la chaleur dégagée, ont déclenché le système anti-incendie.

Du raisin dégouline de mon front. C’est bordélissimo. Pompéïesque ! Confusiesque !

Des coups retentissent contre la porte. Des voix s’élèvent.

Je regarde mon cador : il porte une entaille sur le dos, due à un tesson de verrière.

— Vous l’aviez senti venir ? je murmure, reprenant le voussoiement auquel il tient autant qu’à ses burnes.

Il opine, hébété.

— L’odorat ?

Regard lourd, un brin flétrisseur, signifiant : « Tu as trouvé ça tout seul, con d’homme ! » Je lui demande pardon d’avoir douté de lui une fois de plus.

Et nous nous dirigeons vers l’épicentre du séisme.

Du pas chouette, mon chéri ! De la dégueulasserie à l’état brut !

Manzoni a la moitié de la tronche arrachée. Ne lui reste que l’œil et l’oreille gauches, plus quelques chailles disséminées dans de la purée de gencives. Kesselring est battu ! D’autant que Nello est extrêmement décédé.

Son dirluche, lui, a morflé plein bide, avec extension dans les joyaux de la couronne. Il vit encore, mais sans enthousiasme. Ses gémissements vont en s’affaiblissant. Je capte son regard en cours de vitrification. Des bribes de crustacé parsèment la moquette. Le coup de la langouste piégée, je ne le connaissais encore pas. Un spécimen pareil, c’est dommage qu’il se soit désintégré. Y aurait fallu le naturaliser.

Les coups redoublant à la lourde, je vais ouvrir. Juste comme mon escogriffe-convoyeur décide d’enfoncer la porte, malgré son blindage.

Emporté par son élan, il traverse la largeur de la pièce et se fraise dans une vitrine contenant des statuettes d’ivoire. Il reste pétrifié, la hure à l’intérieur du présentoir. Une scène hautement burlesque souvent utilisée par Laurel et Hardy.

S’annoncent les deux mectonnes, terrorisées.

Tant de sang répandu, de chairs ouvertes, de bris de broc, ont raison de leur résistance. L’une s’évanouit, l’autre se tord sur le tapis pour amortir les effets et les méfaits d’une opportune crise de nerfs.

Salami, retrouvant son self-control, fourre sa truffe sous une jupe comme à l’orée d’un terrier de garenne.

18

Œuf corse, les matuches ont rappliqué fissa, la casquette en forme d’étoile de mer, bardés de tout le chenil classique. Ces zigus, c’étaient pas des tendres. Ils avaient largué leurs nounous depuis longtemps. On sentait qu’ils interrogeaient les prévenus avec des battes de base-ball plutôt qu’en leur récitant des psaumes.

Ils ont fait venir leur service d’urgence et deux gars portant le badge de la Croix-Rouge (en anglais : red-cross ), ont pansé ma plaie frontale en posant suffisamment de sparadrap pour que je ressemble à la doublure de Frankenstein. Ils avaient de l’estime vis-à-vis de ce que Jules Renard appelait joliment « nos frères farouches », puisqu’ils ont désinfecté l’entaille infligée à mon chien.

Pendant qu’on traitait mes avaries de machine, trois costauds ont recueilli ma déclaration. Encore une ! Je vais finir par écrire mes mémoires chez ces emmanchés !

J’ai décliné mon blase, mes origines et, à la rubrique profession ai pudiquement annoncé « fonctionnaire », ce qui est l’expression de la vérité, puis leur ai fait un récit circonstancié de l’attentat.

Les émules d’Eliott Ness m’ont écouté, impassibles comme des colins dans leur turbotière, avec la mine dubitative d’un kangourou venant de se faire ratisser les poches par un pick-pocket. Mon récit paraissait too much à leur cervelle spongieuse. Cependant, au fur-mesure de leur enquête, ils réalisent que je suis hors de ce coup fourré. C’est Weston qui a apporté la langouste, sans se douter qu’elle était piégée, sinon il aurait pris la tangente avant la valse de ses burnes dans les pommiers en fleur.

Il a prétendu que cette grosse bébête provenait de son frangin ! Y a un défaut dans ce patacaisse à savon ! Un crustacé fraîchement pêché qu’on veut offrir, on se grouille de le livrer, non ? S’il est arrivé en service rapide de la côte Pacifique, quand l’a-t-on « équipé » ? Et comment a-t-on pu le faire à l’insu de celui qui l’a amené ?

T’aimes les mystères, toi ? Ben t’es servi avec ce book , grand ! T’as la toute grosse ration ! Mes choses-frères vont m’attaquer pour concurrence déloyale, comme quoi je leur fais du tort. Non seulement sur la qualité (exceptionnelle chez moi), mais par la surabondance des péripéties.

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