Frédéric Dard - Du sable dans la vaseline

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Du sable dans la vaseline: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais.
Tandis qu'à Vegas !…
Cette hécatombe,
!
Tout le monde cartonne tout le monde !
Les flics en tête !
Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

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Je mets le comble à son émoi discret en lui décochant un regard si libidineux qu’un caméléon éjaculerait sur du tissu écossais.

— Bonjour, bonjour ! susurré-je.

Il bat de ses longs ramasse-miettes et soupire :

— Que puis-je pour vous ?

Histoire de lui embraser l’oigne, je réponds :

— Beaucoup de choses, dont l’une serait de m’annoncer à M. Nello Manzoni.

Il cesse de pâmer. Suppose que je me pointe au Vatican et demande à parler au pape ? Eh bien ça !

— Mais…, bêle la biche aux abois, M. Manzoni ne reçoit pas !

Sourire mi-figue, mi-raisin sec du gars moi-même.

— Il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte, mon chou ; expliquez-lui que le chef de la Police parisienne, recommandé par Ray Kesselring, celui de la police de Vegas, veut le rencontrer d’urgence.

Ça lui cisaille son début d’érection au ras du nerf optique.

— Je vais voir, patauge-t-il.

— C’est cela, voyez !

Ma requête est répercutée à travers le buildinge, évaluée, soupesée, considérée, commentée, disséquée pour, enfin, être prise en considération puis agréée.

Un mec, aux aisselles rembourrées à l’acier suédois, finit par surgir : deux cents livres sur une armature d’un mètre nonante, un nez longuement martelé au gant de cuir, des sourcils en surplomb comme une visière de tennisman et, au milieu du menton, un creux pareil au trou du cul d’Elisabeth II.

— Monsieur est le chef de la sécurité, me révèle charitablement le réceptionniste.

— Je l’ai déjà vu dans des films, assuré-je.

King-Kong (plus Kong que King) m’entraîne vers un ascenseur si rapide qu’on parvient à destination avant d’actionner le bistougnet.

Brève déambulation le long d’un couloir insonorisé. On pénètre dans un sas pourvu d’un arceau détecteur qui ne réagit point à ma présence. Une nouvelle lourde débouche dans le secrétariat du dénommé Manzoni. Deux filles dorées de la chatte au grenier téléphonent. L’une en anglais, l’autre en italien.

Tête de Kong attend. Il pue un parfum que j’ai reniflé jadis chez quelque vieille pute borgne : jasmin, violette et rose trémière.

Un zonzon discret provenant d’une caméra lilliputienne, fixée au plaftard, m’interpelle.

— Venez ! fait mon accompagnateur.

Il sonne à une porte en bois-de-foutre épluché. L’huis s’écarte. Entrée des gladiateurs dans une immense pièce entièrement tapissée de peau de vergogne couleur chamois.

Une baie en encorbellement constitue la partie magistrale du bureau. Sans aucun doute, les vitres sont à l’épreuve des balles.

Nous cheminons comme deux pèlerins en direction du trône. Je nomme ainsi une table taillée dans du marbre de Carrare d’un bleu lapis-lazulien, flanquée d’une chaire gothique et sommée d’un dais de grand dadais.

Le royal, le médiéval personnage habitant ce décor moulagaufre époque lavement, est un courtaud proche de la soixantaine. Sa chevelure anthracite est séparée par une raie médiane qui doit se poursuivre à travers son système pileux en friche jusqu’à celle de son cul. Puisqu’il ne saurait y avoir de véritable gangster sans balafre, il en porte une de dix centimètres au cou, du niveau de l’oreille jusqu’aux amygdales. Il tente de la dissimuler sous un foulard de soie blanche. Un individu que la vie de Nello chicanait a dû vouloir l’en débarrasser (de la vie). Mais en ratant son cou, il a raté son coup.

Le plantigarde du corps adresse un geste à son maîmaître signifiant que je ne suis pas chargé. Manzoni lui ordonne d’aller promener son intelligence ailleurs et nous restons seuls.

Cette région de la pièce ne comporte pas d’autre siège que celui du Fameux. Ça ne semble pas l’émouvoir.

— Je vous écoute, me lance-t-il, comme décharge un taureau.

— Mon nom est San-Antonio, je dirige la Police parisienne.

— On me l’a dit. Ensuite ?

Il appert (dirait Dekouil), que cet homozygote se montre désagréable dans un but de purification. L’existence doit le faire chier ; ou alors c’est celle des autres qui lui bat les roustons ?

Je me laisse glisser sur le tapis et m’y assieds.

Ça le souffle.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? il demande.

— Que je suis fatigué. Dans la bonne vieille Europe dont vous avez dû entendre parler, il y a plusieurs sièges dans une même pièce. Mais vous avez raison : on s’en passe très bien.

Je lui souris. En découvrant son regard ensanglanté comme deux glaves de phtisique, j’imagine qu’il va sonner son Hercule pour me faire jeter, à moins qu’il ne s’en charge lui-même à coups de tatane.

Quelques secondes d’une tension extrême.

— Vous êtes drôle, finit-il par déclarer. C’est dingue, non ? Le chef de la Police parisienne, assis en tailleur devant mon bureau ! Quand je vais raconter ça à Ma !

— Qui est Ma ?

— Ma mère ! Elle a quatre-vingts ans et un tonus du diable.

Il se dresse, me tend la main pour m’aider à me relever.

— Allons dans le coin salon, là-bas !

Il branche un contacteur et lâche :

— Mon scotch avec deux verres !

On s’installe dans la partie lointaine, mais humanisée, de son camp du Drap d’Or. L’une des secrétaires, celle qui jactait en rital, entre et va à un bar dissimulé derrière un tableau de laque chinoise, dont les dragons enchevêtrés feraient vomir son goûter à l’ancienne reine de Belgique.

Flacon en cristal taillé, verres cerclés d’or, seau à glace gravé. La môme nous verse des rasades d’honnêtes gens. Profitant de ce qu’elle est inclinée devant moi, Manzoni passe la main sous sa jupe. La frangine reste impénétrable bien qu’ayant trois doigts dans la moniche. Elle s’évacue non sans m’adresser un sourire ravageur.

— Tchin ! dit Nello. Du comme ça vous n’en avez encore jamais bu !

Je déguste. Un nectar ! Je ne suis pas accro aux whiskies mais c’est du tout-suprême.

— Vous savez combien ça coûte, ce machin-là ? fait le Ritalo-Ricain. Mille dollars la bouteille !

Flegmatique, je tire un talbin de cent pions de ma vague et le dépose sur la table.

— Ma quote-part, annoncé-je.

Impassible, mon hôte empoche le bifton.

— Je vous offrirai ma tournée tout de suite après, assure-t-il.

Puis, redevenant sérieux :

— Racontez ce qui vous amène ?

— Vous êtes bien propriétaire du Gladiateur ?

— Entre autres boîtes, parfaitement. Pourquoi ?

Me fais un plaisir de lui dévider les événements que tu n’as pas encore oubliés malgré ton délabrement mental. Parle du Magicien d’Oz et de son ours blanc. Narre la truciderie des deux assistantes sociables. Retrace l’enlèvement de Pinuche après un viron dans les cintres. Juste, lui tais ce qui ne le concerne pas.

Il m’écoute, le regard comme deux cerises noires, les mâchoires tétanisées, écriraient certains confrères.

Dès que je la boucle, il empare son bigophone :

— Dites à Weston de venir immédiatement !

Blême, il est !

Ça va chier des coquilles d’huîtres, je t’annonce.

— Vous ignoriez ce que je viens de vous relater ? risqué-je-t-il.

— On m’avait simplement prévenu que l’Allemand ne présenterait pas son numéro à cause de problèmes techniques…

J’ai souvent lu, dans des books , à propos de gens en colère, que leurs yeux « jetaient des éclairs ». Je trouvais l’expression glandeuse.

J’avais tort !

17

On commente, le Rital ricanisé et moi.

Il a l’air sincèrement en pétard. M’étonnerait qu’il feigne. Pourquoi perdrait-il son temps à jouer la comédie ?

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