Frédéric Dard - Du sable dans la vaseline

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Du sable dans la vaseline: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais.
Tandis qu'à Vegas !…
Cette hécatombe,
!
Tout le monde cartonne tout le monde !
Les flics en tête !
Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

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L’ecclésiastique qui dormaillait, s’imagine dans les rets (ou raies ?) d’un rêve érotique. Au moment où il découvre le charmant barbu de la demoiselle, une épaule bien prise dans un uniforme galonné obstrue sa vue, cependant qu’un cataclysme se déchaîne sur ses guiboles pastorales. Or, il a de l’arthrite ! Croit qu’on y arrache une guitare ! Putoise à plein gosier ! La confusion monte comme de la Chantilly bien battue.

Ça réveille l’archevêque dont il est le péone et qui ronflait Grand Prix à son côté. Il pense, lui aussi, à quelque songe d’ammoniaque [5] San-A. écrit trop vite : il a voulu dire démoniaque. L’Éditeur. . Une pluie de cheveux blonds ruisselle sur son bénoche ! Il se tourne vers son coadjudefruit. C’t’un mec qui a perdu sa toiture et son crâne poli brille kif la tête de mon nœud après que je l’eus ointe de beurre pour la rendre plus gouleyante.

— Que se passe-t-il ? demande-t-il avec l’accent canadien.

— Au Grand Dieu si je le sais ! répond son escorteur. Il semblerait que l’hôtesse ait eu un malaise et que l’officier la ranime.

— Oh ! Yes, my God ! Again ! râle la délicieuse jeune femme en simulacrant une pipe, à vide (et avide).

L’en prend plein les baguettes, Ninette, sous les yeux des deux religieux effarés.

Là, je pousse, tu vas dire, et je suis en train de perdre des tours pour mon accession au Paradis. Mais le cher bon Dieu ne s’en offusque pas, Lui : Il se marre. S’Il nous a donné des zigounettes, à tous, c’était pas pour qu’on en fasse des tringles à rideaux ! Ça Le réjouit, nos ramonées éblouissantes. On Lui rend hommage, Notre Père qu’êtes soucieux. Il bénit nos élans (du corps et de l’âme). Plus on malmène nos génitoires, plus Il est satisfait de Son œuvre. Il préfère la musique des sommiers à celle des harmoniums. Le Cantique des Cantiques !

Et maintenant, tous en chœur : La Grande Pâmade ! Paroles de saint Augustin sur une partition de Montemoilesblancsenneige.

Ce vol devient une partouze interstellaire. Une ravissante Chinoise se trousse pour faire un trot anglais sur le braque du commandant de bord, qui, heureusement, a mis le pilotage automatique.

Mais je veux pas abonder. C’est pas mon genre. Je ne prends jamais parti : j’ai les miennes. Chacun se fait dégorger l’escarguinche suivant ses pulsions.

Le film s’achève dans une délirade totale. Je coupe la téloche. Mon slip reste d’un calme empreint de sérénité. Mon caberluche est trop sollicité par mes soucis pour que je puisse franchement réagir devant ces dévergondages à cent balles la pute.

Que faire ?

Écluser de l’alcool ?

N’à quoi bon ? Ça n’a jamais rien solutionné du côté vésicule biliaire.

Dans la rumeur nocturne que ne supprime pas totalement l’insonorisation de l’hôtel, je perçois, insistantes, désespérantes, les sirènes de police, de pompiers, d’ambulances également. À n’importe quelle heure, une ville saigne, souffre et brûle. On a baisé abusivement sur cette minuscule planète, les gars, et créé notre propre asphyxie. On respire un air corrompu qui a déjà été pété deux ou trois fois. Bientôt, on ne pourra plus gonfler ses soufflets. Nos poumons rouleront sur la jante. On finira comme les momies de Palerme, raides et parcheminées, empilés sur des étagères.

Il existe des positions propices à la réflexion. L’une de mes préférées consiste à me tenir assis à une table. J’allonge les bras, contemple le néant ; alors les idées affluent, les perspectives prennent une signification différente.

Les pales de ma gamberge se mettent à girer, lentement pour commencer, puis s’emballent.

Je revois la représentation du magicien allemand : son ours escamoté et restitué dans un déguisement, le père Lapine, tout joyce de prêter son sénile concours à un numéro de prestidigitation, les deux assistantes choucardes butées dans ma chambre, le flic à gueule de Frankenstein, sa secrétaire se jouant « La chatte sur un doigt brûlant », la maisonnette ricaine où elle gisait trucidée, mon altercation avec l’hyperobèse que j’ai failli énucléer, la double fuite des dames Pinuche-Béru qui s’en sont (et Dalida) allées vers d’autres amours…

Ô vie, comme tu es sauvage parfois !

En y regardant de près, tout gravite autour de Liebling. C’est en sortant de sa cage que César s’est évaporé ! Ce sont ses jolies partenaires qu’on a assaisonnées sur mon lit ! C’est en sa compagnie que Berthaga s’est enfuie ! Ce gussier se trouve à l’intersection de toutes les embrouilles. Il doit bien y avoir une raison à cela ?

Quelle heure est-elle ?

Regard à ma Cartier cloutée de diamants. (« Un jour, on t’assassinera pour te voler cette montre ! » prophétise sombrement m’man). Il est zéro heure vingt. Ici, la soirée commence.

Une giclette de « New York-New York » sur mon minois prolétaire, un coup de peigne à ma chevelure d’irrésistible. J’humidifie mes lèvres d’un panais cacheteur d’enveloppes.

Paré, Antoine ?

Je n’ai pas de mal à dégauchir l’adresse d’Erwin. Il habite une résidence de luxe. L’entrée de marbre blond est surveillée par un gardien en uniforme bleu nuit à boutons d’or. L’homme promène sur la vie en général et les visiteurs en particulier le regard d’un faucon myope épiant un agnelet au-dessous de lui. Pour l’instant, il est en converse avec un couple de Noirs enfourrurés. Il finit par décrocher une clé d’or à un tableau et se lève pour aller montrer je ne sais quoi aux bronzés.

— Vous désirez ? me demande-t-il.

— Voir M. Liebling.

— N’est pas encore rentré.

Il appuie sur le bouton de l’ascenseur, fait pénétrer les Blacks et les rejoint. Glissement feutré de l’appareil.

Avec une noble impudence, je contourne son pupitre pour examiner le tableau des caroubles. Sous chacune d’elles figure, en anglaise noire, le nom du locataire. Je repère celle du prince de la magie, l’empare et attends le retour de la cage élévatrice.

N’instant après, me voici devant une lourde, en comparaison de laquelle celle de Notre-Dame passerait pour la porte des gogues. J’y sonne. Rien ne s’opère. Réitère, en pure perte. Dès lors, j’use de la clé. J’ouvre, tourne ensuite le loquet intérieur afin que l’huis ne se referme pas, puis descends remettre la chiave à son crochet. Le hall est toujours désert !

Je remonte !

10

Dans l’appartement, je mets le blocage de sécurité. L’endroit est, je te le répète, fastueux. À l’américaine, hélas ! Les meubles sont laqués blanc avec des dorures à faire caca sur les tapis, lesquels ont des couleurs et des motifs inhumains.

Inspection rapide. Une vaste entrée décorée d’affiches sous verre, un living encombré de matériel professionnel, un minuscule bureau dont l’Allemand doit très peu se servir, une salle de bains pour films érotiques, enfin, et surtout, une chambre immense qui pue la babasse, le chibre, le fion, l’encens, le stupre, plus un tas de malodorances susceptibles de faire dégobiller un huissier de province !

Un grand sentimental, ce dompteur-prestidigitateur : ses murs sont garnis d’immenses photos des animaux qui lui servirent de partenaires au long de sa prestigieuse carrière. Outre son ours actuel, je découvre un tigre immaculé, une chèvre naine, une oie de Foix, un alligator Hermès, une autruche et un berger allemand (ou issu de germain).

Tandis que je passe cette étrange revue, je perçois un frôlement sur mes échasses. Sursaut de l’homme d’airain ! Je baisse la tête. Qu’avisé-je ?

Si tu devines, je te paie des bugnes.

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