Frédéric Dard - Le secret de Polichinelle

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Le secret de Polichinelle: краткое содержание, описание и аннотация

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Quatre jours après cette partie de chasse mémorable qui se solda par une hécatombe, le Vieux me fait appeler dans son burlingue secret. La pièce est triste comme un vieux numéro de la « Revue boursière », et le maître des Services paraît aussi joyeux qu'une catastrophe minière. Il est droit devant son bureau d'acajou lorsque j'entre. Ses poings sont posés à chaque extrémité de son sous-main et son front relié pleine peau de fesse brille à la lumière de son réflecteur.
— « San-Antonio, vous ne devinerez jamais la raison pour laquelle je vous ai mandé… »

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— Pff, comme ça… Ils ne pensent qu’à leur travail.

— Sur les cinq, il n’y en a pas un qui ait cherché à vous faire un doigt de cour ?

— Non. Oh, le gros Berthier me dévore bien du regard, mais ça ne va pas plus loin.

— Avec son bide en ballon de rugby, où voudriez-vous que ça aille… Ils ne travaillent pas la nuit, eux ?

— Rarement. Parfois le Vieux décide une veillée générale, quand il est sur le point d’avancer dans ses recherches…

— Au fait, ça concerne quoi, ces fameuses recherches ?

Je l’observe à la dérobée, mine de rien. Martine ne sourcille pas. Elle fait un bruit disgracieux avec la bouche.

— Alors là, mystère et boule de gomme ! Ça peut être n’importe quoi, il est muet comme une tombe…

— Les autres le savent ?

— S’ils le savent, ils ne m’en ont pas parlé…

Inutile d’insister ; ou bien elle ignore vraiment tout de la découverte de Thibaudin, ou bien elle est assez fortiche pour la fermer.

Comme je n’ai rien de plus urgent à faire, je la cramponne par une aile et l’invite à s’asseoir sur mes genoux. Elle se laisse aller en douceur et, sans faire de magnes, me colle ses bras autour du cou. Je ne voudrais pas pousser le radioreportage plus loin que la décence ne le permet, afin d’éviter une descente de police, toujours est-il que lorsqu’à vingt-trois heures cinquante-neuf minutes, soixante secondes, les douze coups de minuit dégringolent, je sais par cœur ses contours, ses réactions, la façon dont elle appelle sa mère, celle dont elle lui crie de ne pas se déranger, la souplesse de ses reins, sa pigmentation, sa carnation, sa texture, son savoir-faire, sa passivité, ses exigences, les limites de son abandon, son velouté, son duveté, ses facultés antidérapantes, son pouvoir préhensif et compréhensif et ses délicates manières lorsqu’elle effeuille une marguerite, donne des boutons de rose, cultive l’aubépine en branche, met les doigts de pied en bouquet de violettes et se livre au lancement du disque avec une couronne de fleurs d’oranger.

CHAPITRE V

Après les SECRETS d’alcôve…

Quand elle a repris ses esprits et moi mon bénard, nous échangeons quelques baisers et reprenons la conversation.

La petite séance de heurg-heurg-zim-boum [21] En français dans le texte. nous a fatigués et ravis. Franchement, je suis content de nous. Pour un peu, je me pincerais l’oreille pour me le dire. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, vous qui n’avez peut-être qu’un point de suspension dans votre slip-kangourou, mais chaque fois que je viens de rendre mes devoirs à une personne du sexe diamétralement opposé au mien, je me sens meilleur. C’est un peu comme si j’avais justifié mon existence vis-à-vis du Créateur…

Je tends la main vers la bouteille de cassis.

— Tu permets, Tendresse ?

Elle me colle un mimi hydraté sur la poitrine. Ça me file une petite secousse agréable qui se répercute dans ma moelle.

— Tu es ici chez toi, fait-elle…

Du coup, je bois à même le goulot.

Ensuite, je vais me vider un verre d’eau fraîche dans le tube pour chasser le sirop…

— Dis, Martine, tu ne trouves pas que c’est sensas, nous deux ?

— Formidable, admet-elle, je n’ai jamais connu un tel bonheur, mon loup !

Le « mon loup » me fait renauder in-petto ; j’aime pas les petits noms d’amour, ça fait mièvre. Quand une gonzesse me balance des « petits choux », des « grands fous » et autres « lapin joli », j’ai automatiquement envie de lui mettre une baffe dans la poire ; que voulez-vous, c’est physique. Je supporte pas la mièvrerie. L’amour, d’abord, ça se dit pas, ça se fait.

— Pff, murmuré-je, tu ne trouves pas que la nuit est lourde ? Si on la pesait, on se rendrait compte qu’elle a pris du poids depuis tout à l’heure. J’ai bien envie d’aller faire un tour…

— Alors tu auras droit aux questions du gardien de nuit. Il ne peut pas supporter qu’on prenne l’air après le couvre-feu !

— Espère un peu, je lui dirai deux mots…

Je vais sortir lorsqu’une question me vient à l’esprit.

— À qui sont les voitures de l’entrée ?

— Mais, aux collaborateurs du Vieux, et il y a aussi la sienne.

— Ils ne vont jamais faire un viron la nuit, hors de la propriété ?

— Non. Ils ne s’en vont que pour le week-end, comme moi…

— Et où habitent-ils ?

— Paris, je crois, ou les environs…

Ne voulant plus pousser l’interrogatoire après les merveilleux instants que nous venons de savourer, je la quitte sur un ultime mimi qui couperait la respiration à un spécialiste de la pêche sous-marine.

Le gardien de nuit n’est pas une sentinelle bidon. J’ai beau faire molo, ma présence le fait se dresser sur son lit de camp.

Il me braque dans le portrait le faisceau d’une formidable torche électrique.

— Qui va là ? demande-t-il, suivant la plus pure tradition.

— Baissez votre calbombe, mon vieux, je rétorque, vous allez me causer un décollement de la rétine…

Il n’obéit pas pour autant. Il se lève et va actionner le commutateur. Son regard méfiant me jauge sans aménité.

— Où allez-vous ?

— Faire un tour dans le parc. J’ai une piaule de deux mètres carrés, faut que j’ouvre la porte pour enfiler ma veste, c’est vous dire… Moi qui ai tellement besoin d’oxygène pour subsister.

Mon baratin ne l’émeut pas. Ce gnafron-là a une figue sèche à la place du cerveau.

Il ricane à tout hasard parce qu’il a vu que ça se faisait dans les productions d’Hollywood.

— Vous savez, ici, c’est un lieu de recherches, pas un terrain de promenade.

— Voulez-vous dire que moi, l’assistant du Professeur Thibaudin, je n’ai pas le droit de me balader dans le parc ?

— Ce que je veux dire, c’est qu’on m’a mis ici pour voir si tout était normal. Et je ne trouve pas normal qu’un employé se promène à des heures induses.

— Alors, écrivez à vos supérieurs un rapport circonstancié, mon petit, et cessez de me courir sur le grand zygomatique parce qu’alors je commence à voir rouge, n’étant pas daltonien, et je vous fais bouffer votre cravate sans boire.

Sur ce, sans plus m’occuper de lui, je tire le verrou de la porte d’entrée et je calte dans la touffeur de la nuit où flottent les parfums d’asphodèle.

Je mets le cap sur les bâtiments préfabriqués. Je voudrais me rendre compte de visu si tout est O.K. de ce côté. Ces cinq messieurs sont l’X majuscule de l’affaire. Pas de doute, je vous parie un coq au vin de messe que l’espion, (j’appelle un chat un chat comme disait Casanova) se trouve parmi ces cinq personnages…

Tout en remontant le sentier herbu qui va du pavillon à ces annexes, je prends les mesures de la situation. Celui qui a chouravé la formule s’est servi d’un pigeon pour l’adresser à qui de droit. Pourquoi utiliser un mode de transport aussi périmé ? Hein ? Eh bien, je vais vous le dire, bande de constipés des cellules… C’est parce qu’il était pressé, parce qu’il ne voulait pas sertir de l’enceinte de la propriété. Conclusion, il y a eu et il y a peut-être encore des pigeons voyageurs dans les environs…

Où ces bestiaux peuvent-ils être planqués ? Un pigeon ne passe pas inaperçu : il fait du ramdam avec ses roucoulanches… Donc, le colombier improvisé est éloigné des bâtiments…

Je fais le tour du parc, prêtant l’oreille pour étudier les multiples bruissements de la noye ; mais je ne perçois pas plus de roucoulades que de symphonie de Beethoven dans les couloirs du métro. En fait de volaille, je ne perçois qu’un rossignol qui s’égosille sous les frais ombrages…

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