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Frédéric Dard: On t'enverra du monde

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Frédéric Dard On t'enverra du monde

On t'enverra du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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— Eh bien ! Eh bien, Béru, t'as des vapeurs ? — M'en parle pas, balbutie-t-il, je suis un mec terminé ! — On en reparlera quand tu seras dans ton costar en planches, dis-moi un peu ce qui ne carbure pas ? — Ma femme a disparu, lâche le Gros. Et de ponctuer cette révélation par un bannissement qui fêlerait une plaque de blindage.

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— Bonne nuit, dis-je en gagnant la lourde.

Je retrouve la nuit mouillée de Paname et sa bonne odeur un peu triste de feuilles mortes.

— Hé ! San-Antonio ! Écoute !

C’est le Gros qui me file le train en se comprimant la brioche pour ne pas se marcher sur le nombril. Je ralentis, mais sans m’arrêter, car il est bon de lui faire faire un poil de culture physique de temps à autre.

Il finit par me remonter. Ses éponges font un fruit de forge.

— Écoute, mec…

Je stoppe et lui enfonce le bada au ras des sourcils. Il ressemble ainsi à un chaudron renversé.

— Tu as tort ! dit-il… Je te jure que tu as tort ! Je connais Berthe, et…

— J’en ai classe de ta Berthe ! beuglé-je… Tu ne comprends donc pas qu’elle n’a pas besoin, elle, de chloroforme pour t’endormir ? La vérité, si tu veux la connaître, c’est qu’elle a dû se lever un marchand de frites et qu’elle s’est donné deux jours de vacances dans un plumard renforcé. Et vous êtes tellement billes, Alfred et toi, qu’elle s’est payé le luxe de vous monter un synopsis à grand spectacle, histoire de voir jusqu’où peut aller votre couennerie.

« Seulement elle va tellement loin, votre couennerie, qu’il n’existe pas une fusée interplanétaire capable d’en trouver les limites.

— Tu ne connais pas Berthe, affirme le Gros.

Il a des larmes rouges dans ses yeux de bon goret.

— Je la connais suffisamment comme ça. Si je poussais les investigations, je serais capable de m’aligner au départ pour la course à sa vertu…

— Elle est incapable d’inventer une chose pareille. Elle a trop les pieds sur terre !

Je lui répondrais bien qu’elle les a plus souvent au ciel, mais à quoi bon planter dans cette âme noble des images déprimantes ?

— Va te zoner avec ta reine du kidnapping, Gros… Je te le répète, je suis décidé à bien employer mes trois jours de campo. Demain, c’est moi qui ai un enlèvement à faire. Et comme il s’agit d’une petite brunette à l’air salingue, j’ai pas le droit d’épuiser mes réserves.

Je le plante là et entre dans ma tire. En passant devant le bistrot, j’ai une rapide vision de la grosse Berthe, me criant des invectives, avec sa roue de secours suspendue à son bras de catcheuse.

Lorsque j’arrive at home (comme on dit en Savoie) l’émission de télé s’achève avec un sensationnel débat de chauves sur la conception du suppositoire dans la vie moderne. Un chauve à lunettes affirme que le suppositoire doit aller de l’avant et qu’on doit par conséquent accentuer son aérodynamisme ; un chauve à moustache lui répond que l’efficacité du suppositoire ne réside pas dans sa vitesse, mais au contraire dans la lenteur de son cheminement, et qu’il serait intéressant de lui donner une forme carrée ; un chauve à montre-bracelet réfute cette suggestion hardie. D’après lui, ce serait une question de percussion et il prône l’utilisation d’un pistolet-à-suppositoire permettant d’administrer celui-ci à bout portant…

Un quatrième chauve, un chauve-président, vers qui se tournent avec ferveur tous les protagonistes pour lui demander de trancher le litige, leur répond qu’il est l’heure de rendre l’antenne.

Il passe donc la parole à la speakerine (dents blanches, haleine fraîche) laquelle la passe aussi sec en retrait au demi de volée du journal parlé, lequel la passe à M. Guy Mollet et la conversation sort en touche. On tourne le bouton et ma chère Félicie me dit :

— Tu viens d’éternuer, Antoine.

— Moi ?

— Tu t’es enrhumé sous la pluie, je vais te faire un brûlot.

Elle vide une tasse de rhum dans un bol, y met le feu et de belles flammes bleues dansent au-dessus du récipient.

Comme lorsque j’étais mouflet, j’éteins la lumière pour mieux les admirer… Elles mettent des lueurs émouvantes sur les joues de ma chère Félicie…

Je bois le brûlot après combustion de l’alcool et je gagne ma ligne de flottaison pour rêver à loisir aux mésaventures de la Bienheureuse Berthe Bérurier.

Le rhum aidant, j’imagine cette gente dame emportée sur la croupe d’un cheval fougueux par un Tarzan de légende auquel Alfred le merlan a réussi une permanente inouïe. Ils galopent tous les deux dans un désert semé de cactus exubérants qui sont en réalité les verrues de la mère Bérurier.

Quand je suis de repos, vous connaissez mon régime ? Le matin, caoua au lit, avec des toasts beurrés, confiturés et miellés par Félicie, le journal non déplié, et le courrier.

Ce matin il est maigrichon. Mon tailleur se rappelle à mon bon souvenir et à la faveur d’un innocent post-scriptum m’indique que je lui redois vingt tickets sur le costar Prince-de-Galles qu’il m’a fait le mois dernier. J’ai bien envie de lui dire que je règle mes fournisseurs par tirage au sort à chacune de mes paies, et de le menacer de ne pas le faire participer au prochain tirage s’il renaude.

Sa missive exceptée, mon courrier ne comporte qu’une carte publicitaire, celle-ci donne droit à une réduction de cinquante francs à toute personne acheteuse avant le dix du mois prochain d’un radeau pneumatique. Le prospectus affirme que cet engin est indispensable à l’homme d’aujourd’hui ; ce que je crois volontiers, mais je préfère néanmoins me rendre à mon burlingue en auto plutôt qu’en radeau gonflable.

Je m’attaque à mes toasts et, presque simultanément au journal. À la une, une nouvelle à sensation : la princesse Margaret a les oreillons, au début on craignait que ce fût le croup ! Et puis en bas de page, une autre nouvelle, beaucoup plus modeste mais qui ne manque pas d’intérêt.

On a kidnappé à Orly la femme d’un businessman amerlock. Je me fends le pébroque en pensant que c’est peut-être un enlèvement style mère Béru… On me dit de me reporter à la page trois pour plus amples détails ; j’y cours. La photo de la dame s’étale sur deux colonnes. Et je crois avoir une hallucination car sa ressemblance avec Berthe est frappante. Même trogne vultueuse, même embonpoint, mêmes verrues à aigrettes : on croit rêver… Il faut vraiment bigler de plus près pour comprendre qu’il ne s’agit pas de la vertueuse épouse du Gros. Illico un petit turbin s’opère sous mon crâne. Une grave question me martèle le bulbe comme un tympan de cloche. Je me dis : « Et si la vioque ne nous avait pas bourré la terrine ? Si vraiment elle s’était fait enlever » ?

Ses paroles de la veille défilent devant mes yeux comme les caractères flamboyants d’un journal lumineux.

« Un homme est venu au début de l’après-midi, il m’a regardée et s’est mis à engueuler l’autre »…

Je ligote l’article à toute vibure.

Les choses se sont passées de la façon suivante :

La grosse ricaine, Mistress Unthell, s’apprêtait à prendre le Super-Consternation pour regagner son home et retrouver son homme lorsque le haut-parleur de l’aéroport lui a demandé de se rendre d’urgence dans le hall des départs. Elle se trouvait en compagnie de sa secrétaire Miss Tinguett laquelle était chargée des affaires courantes et de sa valise de bijoux. La Gravosse lui a demandé d’attendre un instant et aussi vite que le lui permettait son tonnage de gras double elle est allée là où on la conviait. Dix minutes se sont écoulées, l’avion devait décoller. La secrétaire est revenue à l’intérieur de l’aéroport et n’a pas vu sa patronne. Alors l’avion s’est envolé sans elles. La secrétaire a fait du foin, on a enquêté et on a su qu’un type descendu d’une chignole américaine était venu réclamer Mrs Unthell pour une communication de la plus haute importance…

D’où cet appel in-extremis. Un employé des douanes affirme avoir vu la femme du businessman quitter le hall avec le gars en question ; elle paraissait très abattue.

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