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Frédéric Dard: On t'enverra du monde

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Frédéric Dard On t'enverra du monde

On t'enverra du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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— Eh bien ! Eh bien, Béru, t'as des vapeurs ? — M'en parle pas, balbutie-t-il, je suis un mec terminé ! — On en reparlera quand tu seras dans ton costar en planches, dis-moi un peu ce qui ne carbure pas ? — Ma femme a disparu, lâche le Gros. Et de ponctuer cette révélation par un bannissement qui fêlerait une plaque de blindage.

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— Oui, eh ben, à l’hosto, elle m’a réclamé son coffret à bijoux, ses napoléons et le couteau à tarte parce qu’il a un manche en argent ; elle avait peur que je profite de son occasion intestinale pour fourguer ses trésors…

« Tu vois la mentalité ?

Cet afflux d’arguments me laisse perplexe.

— Bon, alors ? qu’envisages-tu ? demandé-je.

Il lève ses bras courtauds. Une salve d’applaudissements crépite dans la salle des fêtes, marquant le dernier si bémol galvanisé des petits chanteurs…

— C’est justement parce que je ne sais plus que penser qu’on est venu te trouver, se lamente Bérurier. On se perd en conjonction…

— Qui, ON ?

— Ben : le coiffeur et moi. Attention, par ici, il m’attend dans la bagnole.

Assez médusé, j’emboîte le pas à mon honorable collègue.

Le coiffeur est en effet dans la voiture, avec l’air encore plus catastrophé que Béru.

Je le connais pour l’avoir rencontré à différentes reprises chez le Gros. C’est un individu sans grande importance collective. Il est fluet, brunet, neutre et cadoriciné. Il se précipite sur moi, m’empoigne la dextre, me la secoue et, avec des sanglots dans la voix, bredouille :

— Il faut la retrouver, monsieur le commissaire… Il le faut !

Ces pauvres chers veufs ! Je leur téléphone un regard de compassion. Sans leur baleine ils sont foutus. Leur vie est vide. Faut dire qu’elle tient de la place, la mère Béru. M’est avis qu’ils doivent se relayer pour lui refiler de l’extase. Vaincre l’Annapurna c’est pas plus coton !

Le coiffeur sent le pétrole. Le pétrole Hann naturlich, plus l’Houbigant, plus la brillantine Roja-Flore… Il verse des larmes parfumées au jasmin et quand il éternue on a l’impression qu’il vous offre une botte d’œillets.

— NOTRE pauvre Berthe, se lamente ce coupeur de cheveux en quatre… Qu’a-t-il pu lui advenir, monsieur le commissaire ?

— Tu as prévenu le Service des Recherches dans l’intérêt des Familles ? demandé-je à la Gonfle.

Le mahousse secoue la tête.

— T’es malade ! Tu m’imagines, moi, un poulet, allant pleurnicher chez les confrères comme quoi ma moitié s’est taillée !

Sa moitié ! Il voit petit, Béru… Mettons ses trois quarts et n’en parlons plus.

Des vomissures de violon nous éclaboussent, provenant de la salle des fêtes. Si j’en crois le programme ronéotypé, c’est l’adjudant Pétardier qui racle « Laissez pleurer mon âme », chanson tendre en trois couplets et un procès-verbal.

Sa musique déchirante (pour les tympans normalement constitués) ajoutent à l’émotion des deux veufs.

Je réprime un sourire, puis je m’efforce de devenir professionnel.

— Voyons, messieurs, lequel de vous deux a vu Mme Bérurier pour la dernière fois ?

— C’est Alfred, déclare le Gros sans la moindre hésitation, ni la moindre gêne.

— Racontez, dis-je brièvement au champion de la taille-rasoir.

Il gratte son occiput d’un index prudent.

— Je… Heu, voilà, lundi c’est mon jour de…

— Je sais, votre jour de gloire…

Il se prend un peu les pieds dans les rideaux, M. Frisottin… Bien qu’étant d’un niveau intellectuel nettement inférieur à celui de la mer, il devine mon mépris profond à travers mes sarcasmes.

— J’ai vu Mme Bérurier dans l’après-midi…

— Elle est allée chez vous ?

— C’est-à-dire…

— C’est-à-dire oui, ou c’est-à-dire non ?

Le Gros me touche le bras.

— Ne bouscule pas Alfred, murmure-t-il, il est assez peiné comme ça !

Le racleur d’épiderme me tend son visage éploré, comme les bourgeois de Calais devaient tendre au grand méchant roi les clés de leur patelin (s’ils l’avaient déclaré ville ouverte, ça ne leur serait pas arrivé).

— Oui, balbutie-t-il, d’une voix savonneuse… Berthe est venue prendre le café chez moi !

— À quelle heure en est-elle repartie ?

— Quatre heures environ…

— Vous avez torché la cafetière, à ce que je vois…

Nouvelle exhortation au calme du Gros qui semble tenir à la félicité de son co-équipier comme à la prunelle de chez Cusenier qu’il boit à même le goulot dans les cas graves.

— Elle est partie seule ?

— Naturellement !

— Vous auriez peut-être pu l’accompagner ?

— Non, j’attendais un représentant pour un nouveau séchoir par catalyse à friction bi-latérale…

— A-t-elle fait une allusion à l’endroit où elle se rendait en quittant votre domicile ?

Il réfléchit sous ses crins gominés.

— Oui, elle m’a dit qu’elle allait aux Champs-Élysées pour s’acheter du tissu…

— C’est vrai, barrit le Gravos, elle m’en causait au déjeuner… Elle voulait du tissu pied-de-poule couleur coq-de-roche…

— Et dans quel magasin comptait-elle acheter cette basse-cour ?

— Chez Corot, je crois…

Je gamberge un chouïa, puis j’attire Béru à l’écart. Nous sommes sous les fenêtres ouvertes de la salle aux prix où l’adjudant Pétardier continue d’arracher les entrailles de son violon.

— Dis-moi, Gros, t’as confiance en ton ami Alfred ?

— Comme en moi-même, affirme cette merveilleuse incarnation du cocu-bien-de-chez-nous.

— Tu sais que les merlans ont parfois le rasoir farceur… Tu vois pas qu’il se soit amusé à détailler ta gravosse ?

In petto, je suis le premier à réfuter pareille hypothèse. Pour découper la mère Béru, c’est pas un rasoir, mais un chalumeau oxhydrique qu’il faudrait !

— T’es dingue, non ! mugit Béru… Alfred, zigouiller Berthe ? Et pourquoi qu’il aurait fait ça ?

— Crime passionnel ?

— Elle est bonne. Les crimes passionnels, ce sont des amours contrariées ! Qu’est-ce qui pouvait contrarier…

Il se tait, gêné par l’énormité de ce qu’il allait dire.

— Peut-être que ta femme vous trompait avec un troisième homme ? suggéré-je…

Là-dessus, comme dans une séquence bien réglée, le violoniste se met à jouer Café Mozart !

Le Gros fulmine.

— Non mais, pour qui que tu la prends, notre Berthe ! Pour une Marie-couche-toi-là !

Alors là, c’en est trop pour votre ravissant petit San-Antonio. J’envoie mon collaborateur au bain en port payé, toutes taxes comprises.

— Tu me les brises avec ta vioque, Béru… T’attends quoi ? Que je t’apprenne ton job ? T’es cocu, mais t’es flic… Alors, magne-toi pour retrouver ta gerce. Enquête dans l’immeuble du coiffeur. Et puis, va chez Corot avec une photo de la Berthe, peut-être qu’on l’a vue. On doit pas l’oublier facilement…

Il puise dans sa poche un ignoble mégot, le glisse entre ses lèvres et l’enflamme en trouvant le moyen de se brûler les poils du naze.

— Bon, je crois que tu as raison, San-A. Je vais enquêter…

— C’est ça, et fais comme si ce n’était pas pour toi.

Je lui claque les reins.

— En fin de soirée, je passerai chez toi.

— Merci, San-A. T’es un frère !

Il rejoint son associé à part entière et tous deux disparaissent cahin-caha dans des vapeurs d’échappement.

Je regagne ma place au moment où deux gardiens de la paix duettistes : Jean Passe et Desmeilleurs, entonnent une tyrolienne à air comprimé avec éjection automatique.

— Qu’est-ce que c’était ? chuchote Félicie angoissée.

— Bérurier qui avait besoin d’un renseignement… Il voulait savoir quelle est la meilleure méthode à employer pour retrouver sa femme…

Ma brave femme de mère soupire.

— Le pauvre homme !

Là-dessus, mon attention est distraite par le pied de ma voisine de gauche qui vient de rencontrer le mien. C’est une gentille brunette qui en vaut une autre.

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