Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille

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Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille !
Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux.
Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous !
Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique.
Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.
Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

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Le grand flamboyant égosille qu’en faisant appel à la Landon Shaffer’s , j’ai eu le nez creux. C’est Dieu qui a guidé mon choix et je ne pouvais pas mieux tomber. Je l’embarque séance tenante jusqu’à l’immeuble mentionné à l’étage au-dessus, où le promoteur me raccueille avec cent mille courbettes et des trémolos. Visite des lieux. Le grand rouquin palpe les murs, fait la moue, critique, note des trucs, se livre à des calculs sur la densité d’ ceci, le poids spécifique de cela, la membranure fourrageuse de tel matériau et le cylindrage baveur de tel autre ; tu vois ? Le promoteur commence à désespérer. Il clame la solidité de son clapier géant, vante la résistance de son verre sécurito-branlobalzamiqueur. Homme de tempérament pugnace, il va pas se laisser carboniser une affaire de cette importance par un grand branleur avec ses sonneries à la con. Alors il s’enrouge, véhème, abasourd tant qu’il peut, s’aidant de sa calvitie pour rougir plus totalement et de son gros bide pour déplacer un maximum d’air. Qu’à la fin, le rouillé prend peur et assure que, très bien, ils renforceront leur clafoutage de polyvalence et bon, ça ira parfaitement.

Ces palabres durent une plombe. Je finis par les arracher et je repars avec Van Trather.

— Mon cher monsieur, lui dis-je, en attendant que vous m’établissiez un projet sur plans, je dois, pour ma part, adresser à mes associés un rapport détaillé sur votre maison. Je sais : vous allez me donner de la documentation, mais j’aimerais me rendre compte de visu des garanties de sécurité offertes par votre honorable firme, je veux en connaître tous les arcanes pour pouvoir établir un descriptif parfait, car les diamantaires sont des gens méfiants et vétilleux, toujours sur le qui-vive.

Qu’à cela ne tienne. Il va tout me montrer pas plus tard que tout de suite, pour peu que j’aie encore une heure à lui consacrer.

Je l’ai.

* * *

Au bar de l’ Amigo , Les Prince éclusent des crèmes de whisky qui vont leur coller la menteuse au palais. Faut pas craindre pour son cholestérol, ma vache ! Le père Médé ferait bien de se gaffer pour son diabète.

Mon arrivée les tire de la léthargie sirupeuse dans laquelle ils dérivent mollassement…

Pauley louche sur les jambes vertigineuses d’une jeune dame qui n’en est pas avare et les croise tellement haut que ses seins reposent sur chacun de ses genoux. Elle est brune, belle, putasse, roulée-main, et affublée d’un croquant amerloque (très amère loque) qui ne doit goder que pour l’ Independance day , mais qui a les poches bourrées de dollars en dévaluance. Tu vois le genre ?

— T’as les tuyaux, mec ? questionne ledit Pauley qui a tout à fait oublié ma qualité de flic pour me considérer comme un éminent complice.

— Yes, monsieur. J’ai eu droit à la visite du Fort Knox de la Landon Shaffer’s et je peux t’assurer que c’est pas de la tarte. Personnel angliche, trié sur le volet. Six gonziers retraités du Yard, avec des frimes qui flanqueraient la maladie de Parkinson à des lions, je ne te dis que ça. Tu comprends que le P.C. de commande doit être leur meilleur élément publicitaire. Loin de le cacher, ils te le font visiter plus volontiers que le château de Chambord. Le cœur du centre en question est comme le poste de pilotage d’une capsule Apollo. Un seul gonzier s’y tient, enfermé derrière des grilles dont le plus petit barreau est gros comme ma cuisse. Tout autour est un poste de garde blindé, avec les matuches en armes, des signaux, des circuits d’alerte, une vraie débauche ! Pour pénétrer dans ce poste, tu dois avoir toute qualité et montrer ta bouille par un judas optique. A l’entrée, il y a un sas comme dans les aéroports, afin de détecter les flingues éventuels que tu trimbalerais, bref c’est de la toute haute protection. De plus, à la moindre alerte, le type qui est aux commandes peut, du pied, provoquer le verrouillage instantané de toutes les chambres fortes de Belgique équipées par la Landon Shaffer’s .

« Pour neutraliser ce blocage en catastrophe, on doit recourir ensuite à deux employés de la maison dont chacun possède une clé. Enfin, vous mordez le topo ? »

— Elle a une culotte bleue, soupire Pauley qui n’a cessé de visionner la femelle aux jambes surcroisées.

— Ça fait enfant de Marie, ricane son frelot.

Je les mate, médusé :

— Dites, les gars, si ce que je vous raconte ne vous intéresse pas, je peux vous le faire mettre en musique ?

— Vous bilez pas, fait Médé, je me gaffais bien du topo. Ce truc est signé pas de chance. Y a des limites à tout. On est des techniciens, pas des surhommmes. Pour ma part, je déclare forfait et je vais turluter à Justin Fayol, lui dire qu’il retire mon dossard de la compétition, t’es bien de l’avis, Pauley ?

— Et comment, répond monsieur Frère, j’ai pas envie de déguster du plomb dans une équipée de cette envergure. Un casse, je suis preneur quand il se présente normalement, mais j’suis pas bonnard pour aller désamorcer un champ de mines !

Un moment de navrance ruisselle à nos pieds, puis nous sommes distraits par un étrange cortège limité, je dois le préciser pour ôter de l’importance au terme, à deux personnes qui se suivent de très près. L’une, la première, est la Japonaise de Béru, la seconde, Béru soi-même. Elles sont toujours soudées l’une à l’autre de la manière qui fut décrite auparavant, mais sont parvenues à s’habiller malgré l’étrange cordon ombilical qui les jonctionne. Le Mastar a eu une idée diabo-menthe : il a emparé un petit guéridon, l’a recouvert d’un dessus de table aux longs plis tombants et l’a placé entre eux. Ils sont censés coltiner ce meuble grâce auquel on ne peut rien déceler du vilain tour que la perfide nature leur a joué.

Je me précipite, et hèle mon joyeux compère.

Il pile, forçant sa compagne à l’imiter, qu’hélas, si au moins elle pouvait continuer seule sa route !

— Toujours pareil ? je demande.

— Moui, riposte sombrement l’Emplâtreur. Alors on va au toubib dont j’ai l’adresse par l’annuaire du téléphone.

— Pourquoi ne le faites-vous pas plutôt venir ici ?

— Cette vieille charogne veut pas, sous prétesque de son mari qu’apprendrait la chose et qu’il nous séparerait d’un coup de sabre, vu qu’son grand-dabe était rat-mouillé [1] Béru a-t-il voulu dire Samouraï ? dans la Japonie ancienne. Alors, merci bien, hein ? D’autant qu’avec c’t’engin au bout du zob mes défenses sont masturbées.

Et le couple s’éloigne dans le hall, trottant menu avec son léger fardeau. Las, il ne va guère loin. Un petit monsieur à lunettes cerclées d’or et à Nikon en bandoulière arrive prestement, parmi d’autres Nippons-à-zooms, et se précipite sur la porteuse de guéridon en exclamant des trucs dans le genre de :

— Mi ka do, ki mo no, fu zi ya ma, mais semblerait-il sur le mode interrogateur.

C’est, très visiblement, le propriétaire de la dame.

Sous toutes les latitudes, voire sur toutes les longitudes, les épouses ont vis-à-vis de leurs maris ce sens de l’à-propos, cet instinct de la repartie, ce pouvoir de conviction qui font du cocufiage une religion.

Aussi l’attelée de Béru répondit-elle fort véhémentement au monsieur :

— I ro shi ma du ko nô, Na ga za ki ne pro fi t’jamé !

Ce qui paraît rassurer l’interpellant, lequel regagne la horde des photographes dont les poches sont bâtées de bobines impressionnées par la Place Royale et le Manneken Urine .

Songeur, je reviens à la famille Prince.

— C’t’un gugus vot’zouave, crache Médé. Il vous sert de bouffon, ou quoi ?

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