Frédéric Dard - À prendre ou à lécher

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À prendre ou à lécher: краткое содержание, описание и аннотация

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On navet jamais vu ça.
Ben maint'nant on l'a.
Et croye-moi, on a eu chaud aux plumes.
L'péril jaune, merci bien : j'sais à présent d'quoi t'il retoume !
Quant aux p'tites gonzesses de Bangkroche, tu r'passeras ! Pas une seule qui fusse t'à ma pointure !
C't'un monde ! Comme j'dis : « Quand on veut faire pute professionnelle, faut s'assurer au prélavable qu't'es capab' d'héberger l'aillent ; même quand y l'est monté comm' un seigneur, dont c'est mon cas ; qu'autrement sinon ça d'vient d'l'abusement d'confiance, moi j'trouve.
Enfin, viens quand même av'c nous en Taillelande ; si t'aimes pas le bouddha, on t'fera faire des massages. Alexandre-Benoît Bérurier.

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— On est dans un sacré sale bidule, n’est-ce pas, m’sieur le duc ? soupire Alexandre-Benoît en s’asseyant sur le sol.

— Et alors ? lui opposé-je.

Il ravigote à outrance, le Gravissimo.

— Ben, alors, faut qu’on va s’en sortir, non ?

— Très bonne question à mille francs, réponds-je ; as-tu ton râtelier ?

— Textuel.

— Je veux dire : dans ta bouche ?

— Présent ! clame l’Enflure en retroussant ses labiales.

— Bon, alors, mine de rien, essaie de me délier.

Je me place dans la posture souhaitable.

Et, illico, il s’active.

Te dire qu’en peu de temps je suis détaché, pas seulement des biens de ce monde, mais des ficelles absurdes qui me meurtrissaient les poignets, tu le devines tout seul. Hein que c’est vrai, p’tit gars ? Con, mais madré, n’est-ce pas ?

Or, donc, je récupère l’usage de mes mains ; ce qui me permet de faire bénéficier le Mammouth du même avantage.

Seulement, maintenant, il conviendrait de se faire opener the door avant l’arrivée du bateau-amiral, qu’ensuite ça risque d’être trop tard, tu comprends ?

— T’as une idée ? je questionne au Gros.

— Moui, me répond-il, mettant un « m » à oui, plutôt qu’un « v » afin de marquer la brièveté de sa réponse.

— Quelle ?

— Laisse !

Faut toujours lui donner carte blanche, à ce gros lardon. Quand il mijote un plan, il l’accomplit seul. Eh bien, qu’il suive donc son destin !

Le Gros, tu sais pas ? Il s’avance à la grille et saisit un barreau de chaque main pour bien montrer qu’il est libéré de ses liens.

Will you excusate-me, gentelmants , apostrophe le Débonnaire, but I have besoin to go the chichemanes ; it is verrue urgent. I don’t bonnis des vannes to you, you can listen

Et, joignant le geste à la parole, si l’on peut dire (et tu vas le voir, on peut !) il balance un pet qui ferait sursauter un asile peuplé de sourds-muets.

Les flics s’interrogent. Tentant de s’y retrouver dans l’anglais d’infortune du Mastar. Mais, le pet est plus éloquent que son vocabulaire franglais. Les moyens d’expression les plus sommaires sont les plus efficaces.

Lors, Herr… Comment je te l’ai baptisé, déjà ? Oh ! oui : Konhachier (ça se prononce konnehakiiir, je suppose ?) Herr Konhachier, dis-je, qui est une saloperie de première grandeur, remarque que Béru est privé de ses liens. Il signale le fait aux deux pandores, lesquels répondent que dans notre geôle, il importe peu que nos mains fussent entravées ou pas.

Let me to go die chiottes, pléhase ! implore le Gros.

Il ponctue de mimiques appropriées : se massant l’abdomen (public), tressautant d’un pied l’autre, se courbant en avant, répétant, rouspétant, feignant le malaise angoissant, l’imminence d’une mise à jour de sa boyasse en débandade, larmoyant de surcroît, bref se livrant à une comédie grotesque, voire gênante pour le genre humain auquel nous avons tous la faiblesse d’appartenir, les autres et mézigue, à des titres divers non cotés en Bourse.

N’obtenant pas ce qu’il requiert, le Gros opte alors pour les grands moyens et tombe son futal, marquant bien par cette entreprise décisive qu’il n’en restera pas là et tiendra ses promesses.

Du coup, les deux gendarmes s’inquiètent.

L’un d’eux hurle « stooooop ! ». Il dégaine son revolver et ouvre la lourde en ordonnant au « Pétomane » de venir.

Ce que l’interpellé s’empresse.

Le pantalon sur les chevilles, trottinant comme une dame malhabile qui vient se faire baiser sans ôter complètement son slip.

Il sort.

Et tout se passe comme tu te doutes, comme je sais, comme il fallait que cela se passât. Pépère se baisse comme afin de relever son grimpant dégrimpé. Ayant la tronche à l’équerre, il fonce dans le bide du gendarme. Rushe jusqu’au mur contre lequel il le plaque et l’emplâtre de première, l’asphyxiant recta ; tu mords bien le développement des péripéties périphériques ? Poil ! Bérurier ramasse le soufflant que son mec a lâché. En somme, c’est une répétition de la scène qui eut lieu à la chasse avec Herr Konhachier ; sauf qu’y faut remplacer le vieux chnoque à lunettes par un petit jaunet frétillant et le fusil, à lunette également, par un vieux Robinson swiss 9 mm de large sur 180 de long, à déjection globulaire. Voilà. Poil ? Bon.

L’Allemand qui fut échaudé se précipite et file un grand coup de saton dans la coupole au Gravos. Le drame du Teuton, c’est qu’il est plus près de ses soixante-dix carats que de son service militaire. A c’t âge là, l’impact ne se fait plus. L’en faudrait six et demi fois plus pour étourdir le Formide.

— Ah ! ma carne, qu’il dit. Ah, mon gestapiste, c’te fois, tu l’auras cherché.

Il se dresse et poum ! poum ! cloque une prune dans chaque verre des lunettes à Herr Trucachier. Qu’il voulait simplement en briser les vitres, sans doute, Béru, mais les balles vont plus loin avec Herr Konhachier.

Pulvérisent ses carreaux, d’accord, mais continuent de trajecter pour s’enfoncer dans sa hure. Et le P.-D.G. d’Outre-Rhin (comme on disait puis à l’époque où le Rhin n’était pas encore asséché et remplacé par l’autoroute Saint-Gothard-Mer-du-Nord) est carrément énucléé. Chose bizarre, ses lunettes sans verres ne sont pas tombées de son pif. Il reste un court moment droit, avec deux cascades rouges derrière la monture d’or avant de s’écrouler comme un château de tartes.

Maintenant, Béru s’occupe du second gendarme, lequel ne fait aucune difficulté pour lever bien n’haut ses bras.

Le Majestueux me délivre, sans cesser de braquer nos pandores. Comme tu l’aurais fait toi-même si tu avais écrit cet ouvrage, nous enfermons les deux archers dans leur cage à poules.

Lorsqu’ils y sont, résignés et silencieux, je soupire :

— Maintenant que tu as liquidé ce gros salaud devant eux, nous n’avons plus la moindre chance de nous en sortir, Gars. Si on quitte ce merveilleux pays un jour, ce sera dans deux petites urnes, à l’état de cendres.

Le Bolide me considère d’un air flétrisseur.

— Et c’mec-là voudrait d’venir mon gendre, il gromuche. Môssieur tourne lavasse, qu’j’ai obligé d’le sortir des noires mouscailles s’lon mes propres syndicats d’initiatives !

Un haussement d’épaules, écrasant d’indicible mépris, couronne sa déclaration.

— Allez, viens qu’on alle voir alieurs l’temps qu’y fait !

Je lui emboîte le pas.

Malgré cet optimisme forcené, je ne me sens guère porté à l’euphorie.

Je ne sais pas ce qu’en pense mon lectorat, mais la situation est si sombre que pour parvenir à l’éclairer, faudrait la transporter dans un studio de télé.

Nous sortons.

Mais où aller ?

Pas le temps de décider.

Comme on franchit le seuil du poste de police, une Land’Rover de couleur vert amande freine en trombe.

Les flics attendus ?

Que nenni !

Par contre, Herr Hotik et quatre de ses péones jaillissent, armés jusqu’aux dedans.

L’hasard, quoi !

Qu’ils nous coursaient bolide et nous avisent pile comme on décampait. La malencontre !

Je prends mes jambes à Moscou, tandis que le Gravos défouraille dans le tas.

Mais il ne restait que deux prunes dans la vieille pétoire trémulsante du gendarme ; et je doute que Sa Majesté ait causé beaucoup de dégâts.

On s’élance dans la cocoteraie avoisinante.

Une volée de balles nous gicle dans l’espace vital, sans nous dévitaliser heureusement.

Impossible de rester à découvert.

— Par ici, Gros !

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