Frédéric Dard - À prendre ou à lécher

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On navet jamais vu ça.
Ben maint'nant on l'a.
Et croye-moi, on a eu chaud aux plumes.
L'péril jaune, merci bien : j'sais à présent d'quoi t'il retoume !
Quant aux p'tites gonzesses de Bangkroche, tu r'passeras ! Pas une seule qui fusse t'à ma pointure !
C't'un monde ! Comme j'dis : « Quand on veut faire pute professionnelle, faut s'assurer au prélavable qu't'es capab' d'héberger l'aillent ; même quand y l'est monté comm' un seigneur, dont c'est mon cas ; qu'autrement sinon ça d'vient d'l'abusement d'confiance, moi j'trouve.
Enfin, viens quand même av'c nous en Taillelande ; si t'aimes pas le bouddha, on t'fera faire des massages. Alexandre-Benoît Bérurier.

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Dans son perchoir, le petit gars se met à hurler :

No ! No !

Mais trois balles l’envoient à dache. Lui, il s’écrase sans histoire, d’une seule masse, foudroyé !

La tête pulvérisée car, d’un commun accord, ces fins flingueurs ont visé la calbombe.

Je te les abandonne un bout d’instant pour te parler des cadors qui nous arrivent en droite ligne, le nez au sol et la queue rectiligne. La manière qu’ils ne ralentissent même pas en nous débusquant en dit long sur leurs intentions funestes.

— Gaffe-toi bien, recommande le Gravos.

Il est d’un calme bouleversant, big apple . Ne craint ni chaud, ni froid ; ni chien, ni chat ; ni Dieu, ni diable.

Il fixe les sales clébards qui déboulent, impavide. Le hic, c’est que les deux chiens l’ont choisi pour victime à l’unanimité, le Gros. Ils l’ont élu martyr d’honneur. A lui le privilège d’être égorgé le premier.

Seulement ils sont dressés, ces clebs. On leur a enseigné à ne pas tuer le gibier ; uniquement le mettre en fuite. Alors ils se jettent sur les fringues du Terrible, les lacèrent à belles chailles.

Le Dodu balance son poivre dans les fanaux d’un de ces lascars. Hurlement abominable de la bête. Laquelle fout le camp en zigzag, folle de douleur.

Moi, je ne fais qu’un bond, le ya à la main. La lame s’enfonce dans le poitrail du deuxième chien. Il est tellement affairé à désaper Béru qu’il semble ne pas sentir la douleur. Je lui porte un second coup de rapière à la gorge. Cette fois, il cesse de déchiqueter et gronde de souffrance. Béru en profite pour le cueillir par le gosier, à deux mains, à travers le sang jaillissant de la blessure. Il est superbe, mon pote. Grandissimo, ainsi campé en étrangleur de molosse ; formidable. Le toutou agite ses patounes à bloc.

Le Supraterrestre serre les dents, ouvre les yeux, lâche un pet semblable à une détonation de tromblon corse pour vendetta de jadis.

Encore quelques instants, et le clébard est défunté, pantelant.

Cela étant établi, revenons-en à nos chasseurs. Ils viennent de buter un troisième mec. C’est alors que le quatrième, le second cambodgien, ultime survivant, tente the all for the all , comme disent les Anglais-saxifs et se jette en direction du plus proche des chasseurs. Mais celui-ci a perçu le froissement des branches et s’est écarté, si bien que mon Cambodgien se ramasse la gueule comme un con, parfaitement ; moi, tu me sais ? J’ai toujours le mot con à portée de la bouche, parce qu’il est irremplaçable et tellement mérité que si je m’écoutais, je l’égrènerais comme un chapelet.

Et voilà : l’opération a foiré. J’avoue qu’elle était farfadingue, désespérée, même, dans son concept, seulement, hein ? A cheval donné on ne regarde pas la dent, et que celui qui s’est trouvé dans une plus fâcheuse et mouscaillante situation me jette la première, la deuxième, la troisième, voire la quatrième pierre.

Bon, c’est râpé.

Je répète, pour les tympans du Gros :

— C’est râpé !

— Faut voir qu’on voye, me rétroque-t-il.

Car Bérurier ne sait pas rétorquer.

Son front taurin est beau comme un plateau de fromages. Limpide, résolu.

— Passe-moi ton lingue !

— Que vas-tu faire ?

— Passe-moi-z’y, merde, toujours à questionner, nom d’Dieu !

De mauvais poil (il en a plein les mains, ceux du chien étranglé), il m’arrache le couteau sanglant, puis il cramponne le cadavre du cador et le charge sur son épaule.

— Bouge pas d’là, Mec. Attends qu’j’t’envoye un’ carte postale.

Délibérément, il sort de derrière le buisson en coltinant le chien mort, cependant que l’autre, vautré dans l’herbe, se passe la plante des pattes sur les yeux pour tenter de les dépoivrer.

— Tu es dingue ! m’écrié-je.

Tel un curé excommunié, il n’en a cure.

Et, oh ! que non, qu’il est pas fou, mon gros chérubin rose !

Quel superbe psychologue !

Ce sens de l’humain qu’il se trimbale, l’Enflure, yayaïe !

Il désamorce les chasseurs en comportant ainsi. D’ordinaire, le gibier fuit.

Lui, au contraire, se met à les héler. Il leur adresse de grands signes en gueulant :

Hep ! Hello, my herrs ! Kome-ci, kome-çà, schnell ! Fissa, mes sirs ! The dog ist kaput’, kome-ci, kome-çà !

Tout en hurlant, il marche vers le sinistre trio. Un gibier qui vient à toi, je te le répète, t’es déconcerté. Et cette idée géniale, ce détail qui couronne l’entreprise : porter le cadavre du chien.

Les autres ne mouftent pas. Aucun des trois n’a le réflexe de le mettre en joue. Un gros lard braillard, rubicond, te crie des choses en portant un animal inanimé. Bon, et alors quoi, que veux-tu faire ? L’abattre ? T’as beau être sadique, tu n’en as pas envie ; d’autant qu’ils viennent de s’assouvir sur les Jaunes. Bérurier, le madré paysan, a senti cela, lui, avec sa grosse tronche caramélisée. Il a su, instinctivement, que les trois boches n’auraient pas envie de le flinguer. Voilà pourquoi il continue de marcher vers eux, de son pas lourd de laboureur arpentant les terres grasses de l’automne.

Je le regarde aller, à travers mon buisson, et j’ai la gorge serrée, par la crainte — certes —, mais également par l’admiration.

Ça, vois-tu, ce que je contemple à cet instant c’est du grand, du très grand Béru.

Et que donc, sur eux, cette troupe s’avance ; portant sur son dos un cadavre de molosse strangulé et poignardé à souhait, dont la langue violette pend dans le dos du Gros. S’avance vers le trio horrible, Bérurier-le-Somptueux ; s’avance, sûr de soi, sûr que l’univers entier lui est acquis, et que les circonstances lui seront favorables, et que l’événement courbera l’échine sous sa main d’homme.

Tout en s’approchant des chasseurs, il continue de causer, afin d’engourdir leurs ardeurs meurtrières, ces trois salauds vomiques, ces trois misérables bipèdes trucideurs, assassineurs par goût de l’exploit monstrueux. Bokassistes nés, Amindadistes de haute venue, crevures insanes et fumières dont l’existence est une insulte à la nature tout entière.

Il leur lance des :

The two men ont killé your clébars, mein herrs ; attendez-me, I vais expliquer to you, schnell. But je know où qu’y sont, this salauds. Poum ! Poum, kaput ! Well make for leurs feet ! Don’t bougez, mes mein herrs ; don’t bougez, je cominge !

Et le voici parmi ces trois chopes à bière ; ahuris, les vilains apôtres, par ce personnage hors du commun, et même du particulier ; tranquille, massif, souriant, brave homme plus qu’il est possible, au-delà des normes jusqu’alors établies.

Faut te préciser leurs attitudes, à ces notables pleins de pèze (cent mille marks la tête de pipe !).

Deux se tiennent l’arme au pied, dans la posture du soldat en campagne qui se laisse photographier. Têtes d’uhlan, de lard, de con. Têtes à claques. A claquer. Juste un qui a gardé son fusil dans ses mains, mais le tient « dans » ses bras, s’en barrant la poitrine. Le Mahousse a choisi, lui. Il dépose le toutou canné à ses pieds.

Visez-me this pour bestiole, mein herr ! fait-il en s’agenouillant au bord de l’animal défunt ; le caressant avec compassion.

Et les autres continuent de regarder.

Y en a un, j’sais pas lequel qui lui demande ce qui s’est passé.

Béru agit au lieu de répondre.

Toujours agenouillé, il balance un crochet gros comme une crosse d’évêque dans les couilles au vieux crabe qui tient son flingue devant soi. Pépère Teuton lance un « Arrrouhhaaaa » strident. Mon pote n’a plus qu’à cueillir le fusil. Les deux autres s’hâtent de remonter le leur. Mais Alexandre-Benoît vient de défourailler dans le bide du plus preste et, à bout portant, ça lui fait un trou large comme un entonnoir dans le baquet. Frère Jean-des-Entonnoirs continue sa série de liquidation. D’un coup de crosse (qui n’est pas épiscopale, celle-là), il déguise le crâne de son autre interlocuteur en pâte à modeler. Après quoi, comme le chasseur-aux-roustons-meurtris dégaine son couteau de chasse (dont il s’est déjà servi pour égorger la première victime), le Mastar le met en joue et lui dit de jeter son ya, ce à quoi l’autre se résout, pâle comme la mort.

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