Frédéric Dard - Dégustez, gourmandes !

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Dégustez, gourmandes !: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière.
Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman intemational et, l'espace d'un livre, devient son disciple.
Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie.
Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. A la vôtre ! Victor Hugo

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Je lui suppliais d’y mettre une sourdine, la Danoise, mais elle avait dépassé la limite du self-control. Ce qui devait arriver est arrivé : un gardien s’est pointé. Jeune, blond, à lunettes. En y regardant attentivement, c’était pas un gardien, mais une gardienne, ou une hôtesse d’accueil, ou ce que tu voudras, mais femelle !

Elle en est demeurée coite de nous voir au labeur, la Natacha. Moi, je lui ai fait un beau sourire, sans cesser de limer. Et puis j’ai entrouvert la bouche pour laisser gigoter ma langue à l’extérieur. Ça l’a chancetiquée complet, la gardiente. Elle a continué de nous regarder brosser en se massant l’intersection. Elle avait les yeux vachement glauques. Elle s’approchait, en état second. Elle marchait pas, mais glissait sur le sol de marbre.

Quand elle s’est trouvée près de moi, elle m’a tendu ses lèvres et je lui ai roulé la galoche dix-septième, orthodoxe, dans toute son apothéose. Gentille, elle me massait les sœurs Brontë. Tu juges de la séance ?

Moi, d’y repenser, ça me mit sur orbite (de cheval). Et c’est M’âme Herminia qui profita de ces belles dispositions. Elle en tira les marrons du feu, la vénérable. Je l’entreprenis féroce, à l’énergie débridée, comme la jolie Danoise de Leningrad. Ça finissa par l’intéresser vivement, Mémère. Elle renouit avec le passé, pour lors. Retrouvit ses grandes glandularions de jadis, allant même jusqu’à pousser de jolis petits cris modulés, très encourageants. Moi, je piquas des deux dans les steppes ruscofs. J’embroquis à la santé de Pierre le Grand, ce cher monarque.

La baise en surimpression, quoi. La plupart des époux procèdent ainsi : ils se font la mère Poupette en se persuadant que c’est Catherine Deneuve, et tout le monde en profite… sauf Catherine Deneuve, la pauvre ! Mais n’a-t-elle point déjà la gloire et la beauté ?

Ce fut très simple, très ardent. Emouvant aussi. Un coït d’adieu en quelque sorte. Son chant du cygne, me semblit-il. Elle y allait au cul cadencé, la chère madame. Une, deux ; une, deux ! Moi, j’oubliais ses fesses en gouttes d’huile pour lui supplanter miss Copenhague et miss Leningrad derrière la majesté de Pierrot le Grand. Cette séance ! Et dire que l’entrée au musée était comprise dans le forfait touristique ! Ils font drôlement bien les choses chez Kuoni. Avec eux, pas besoin de flipper, ça baigne.

Je lui pratiquai la toupie charentaise, Herminia. En vrille, tu te rappelles, Ninette ? Tu tiens bien ta partenaire à deux mains, par la taille, et tu oscilles de la membrane chercheuse. Tu lui fais, somme toute, la chenille en folie. Elle crie dans les virages et dans les plongeons vertigineux, serre les noix : c’est gagné.

Je ne saurais dire combien de temps dura cette séance. Un peu plus longtemps que ça, toujours est-il ! Lors-que je lui pris congé du babassou, elle était anéantie, la daronne. On pouvait revisser le couvercle de son sarcophage, elle avait eu son compte. Elle resta à plat ventre sur le lit, exténuée, pareille à une vieille mouette déplumée sur la grève. Je lui filai vivement un pan du couvre-lit sur la surface de réparation, tant tellement ça me faisait pitié ce pauvre cul fané qui venait de se payer une formidable fête à nœud-nœud pour la dernière fois de sa carrière.

Quand je revins de la salle de bains, elle gisait toujours dans la même posture.

Sa voix étouffée s’éleva, dolente comme celle d’un gars qui vient de se prendre un rouleau compresseur sur l’estom’ et qui supplie qu’on le lui retire.

Darling , vous êtes un surhomme ! me déclara-t-elle avec peine mais ferveur.

— Vous êtes trop indulgente, je lui répondis-je.

Elle soupira.

— Je meurs de faim à présent, c’est votre faute. Vous voulez bien aller me chercher un club-sandwich à l’office ?

— Volontiers.

— Et un grand verre de Coc’.

— O.K. ! lui répondis-je en américain moderne.

Je me rhabillai, songeur. Je venais de souscrire à la seconde exigence du Big. Cette sinistre partie de guiseau avait-elle une signification ? La suite devait me prouver que oui, je te le dis sans jambages.

— Suis-je astreint à résidence ou puis-je aller me promener à ma guise ? demandai-je.

Herminia pour lors désenfouit sa face craquelée et me toisa.

— Mais pourquoi cette question ? Vous êtes absolument libre, mon grand beau fou.

— Ça me fait plaisir de vous l’entendre dire. A propos, comment se nomme votre copain, le type au smoking ?

— Duck.

— Il a dit qu’il serait là demain matin.

— S’il l’a dit, il le fera.

— Quel est son rôle dans le Big Between ?

— Vous le lui demanderez.

— Et le vôtre, gentille Herminia ?

— Vous le lui demanderez également. Vous pensez à mon club-sandwich ?

— J’y cours.

* * *

Il y avait une partie vitrée pour la réception, et au-dessus de la lourde, le mot « Office » était écrit en néon bleu vif ; contigument se trouvait un bar-restaurant. Ça se composait d’un comptoir de bois ciré derrière lequel un homme de couleur, vêtu de blanc, faisait la cuisine. L’endroit puait la friture et l’oignon. Il n’y avait en fait de client qu’une espèce de mégère énorme, dont le corsage représentait des affiches, ce qui la faisait ressembler à une colonne Morris. Elle était un peu sang-mêlé, avec des cheveux roux crépus, et une bouche grande comme une entrée de métro.

— Deux club-sandwiches, deux Coc’ ! lancé-je au cuistot.

Il caressa ses moustaches avantageuses du bout des doigts, comme pour s’assurer — qu’elles étaient toujours à leur place.

— Et vous buvez quoi, en attendant ? s’informa le gus.

Son bonnet de police était posé bien droit sur sa tignasse sombre.

— Pourquoi, ça risque d’être long ?

— Dites, les club-sandwiches sont préparés à la demande, on ne travaille pas sous cellophane ici.

La grosse vachasse s’empiffrait de saucisses verdâtres pareilles à des concombres de mer. Elle éclusait du lait mélangé à de la grenadine. Le tout était puissamment dégueulasse. Il me restait de ma sombre biture et de mon coup de bite héroïque, un vague délabrement intérieur. L’alcool me faisait horreur.

— Un verre de lait nature, bien frais, décidé-je.

Il me le servit. J’en bus une gorgée, ça n’avait qu’un goût de craie délayée dans de l’eau glacée. Merde, elle était loin, ma Normandie !

Le chef n’était pas bileux. Mon pote Guy Savoy aurait eu le temps d’accommoder un dîner dégustation de trente personnes, avant que le préposé du Fort Alamo’s Motel ait déballé ses différents ingrédients. Rien que pour trancher les cornichons en fines rondelles, il lui fallait un quart d’heure.

J’eusse voulu que tu le visses disposer le blanc de poulet sur la tranche de pain de mie, et ensuite les tomates. Un artiste. Il composait une mosaïque. Ça représentait des fleurs stylisées, la tomate formait les pétales, les cornichons les feuilles, le blanc de poultock le vase.

— Dites, l’ami, c’est pas pour exposer à la National Gallery of Art de Washington, c’est pour bouffer d’abord et chier ensuite, je laissai tomber du haut de mon impatience.

— Monsieur est poète, ironisa le surdoué.

— Moi, c’est sur la gueule des petits malins que je compose des fresques, m’écriai-je.

Rageur, il planta son coutelas de service dans le bois de la planche de travail.

— Eh ! doucement ! fit-il. M. Robert, le patron, a horreur des énervés ; il est en train de prendre sa bouffe, mais je peux l’appeler.

Je me dis que je n’étais pas venu au Texas pour tourner un western et je me retirai sur des positions préparées à l’avance.

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