Frédéric Dard - Papa, achète-moi une pute

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Papa, achète-moi une pute: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vais te dire une bonne chose : les gens qui ont un don, faut s'en gaffer pire que du fisc.
C'est bien joli, un don, mais ça peut avoir des conséquences.
Moi, le don de Bruno, merci bien !
J'ai failli y laisser mes os.
En tout cas, j'en sais des moins vergeots qui en sont clamsés sans avoir vu Venise.
Heureusement que les corbillards ne sont pas en grève, parce que alors, on allait se ruiner en déodorants.

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— Non, rien.

— Tu n’as aucun souvenir plus ou moins flou de toi te penchant sur ma carcasse ?

— Je ne crois pas.

— Tu penses sérieusement que tu possèdes un don, Bruno ?

— J’en ai peur.

Et ça, sûr et certain qu’il ne ment pas. Il est comme entraîné par une force étrange qu’il subit sans parvenir à la contrôler. Je me mets à éprouver pour cet être malingre une foule de sentiments confus : pitié, reconnaissance, intérêt…

Nous sommes parvenus devant chez lui.

— Tu m’as peut-être ramené d’entre les morts, Bruno, balbutié-je.

Tu sais quoi ?

— Faut pas charrier ! il me répond.

On se serre la paluche et il descend.

Avant de reclaquer ma lourde (très lourde), il demande :

— Vous allez pouvoir faire changer le cuir des banquettes et réparer le tableau de bord ?

— Tu parles ! je suis assuré tous risques.

— Ah bon.

Il ajoute :

— Faudra faire contrôler la boîte de vitesses, y a une balle dedans qui risque de foutre la merde d’un moment à l’autre.

C’est vrai que ça grince, quand j’enclenche la cinquième.

ET MOI,

SOMBRE CONNARD…

Et moi, sombre connard, qu’à peine il a engouffré son immeuble, je me dis que ça n’est pas somptueux, ma tête ! J’ai oublié de lui parler de la Maryse Turpousse, au gamin. Pourtant c’était capital, non ? J’étais venu pour ça, surtout. L’envie me biche de me rendre à son domicile cafardeux, mais l’idée de tomber sur son jobastre de père me fait changer d’avis. Après tout, je sais où le pêcher, Bruno. Et comme je préfère m’entretenir seul à seul avec lui, je peux remettre cette converse-là à une date intra-utérine (comme dit Béru).

Là-dessus, je regagne notre pavillon, tout mignard au milieu des immeubles qui le cernent. Y a pas si loin, on n’avait que d’autres maisonnettes semblables à la nôtre autour de nous, de la meulière en quantité, du jardinet à tonnelle, des villas « Myosotis », « Sam’ Suffit », « Mon Repos », « Port d’Attache » et autres, habitées par des rentiers paisibles, des cadres inférieurs, des veuvasses convenablement pensionnées. Et puis ce gentil monde est parti ou défunte et l’ogre immobilier s’est jeté sur le quartier, avec les grands deuils de ses bulldozers, ses grues géantes, ses incessants charrois de matériaux de construction. Ils nous ont bouffé la banlieue, bouffé le ciel mélanco de l’Ile-de-France, mis des ombres à plein temps. On est devenus des espèces de Robinson, m’man et moi, paumés dans une mer de « résidences » à quatre ou cinq étages, marmoréennes bidon, pacotille de « grand standinge ». Des maisons clapières, quoi ! Avec d’étranges jeannot lapins aux fenêtres, pour nous mater les faits et gestes.

On a eu envie de partir. On aurait pu vendre nos douze cents mètres carrés un bon prix et se tailler vers des contrées encore possibles. On a bien réfléchi, Félicie et moi, pesé le pour et surtout le contre son corollaire. On s’est rendu compte que pour en trouver, des coins « possibles », faut pas craindre d’aller à dache, y a plus que dans les Auvergnes, les Alpages, les fonds du Périgord que t’en trouves encore, et même, tu restes à la merci d’un barrage, d’une centrale nucléaire ou d’une autoroute dont la construction est décidée à ton insu. Avec mon boulot, je dois crécher dans les environs de Pantruche, c’est obligé.

On s’est dit que, tout compte fait, mieux valait oublier les grandes masures environnantes pour se pelotonner dans notre tanière. Depuis le temps qu’on l’habite, elle s’est faite à nous et nous à elle. C’est une robe de chambre, ce pavillon. On est bien dedans.

Bon, la Maserati devant cette bicoque, elle fait un peu anachronique, je conviens ; prétentiarde sur les bords. Mais je m’en bats l’œil. C’est pas pour frimer que je me suis offert cette tire mais par amour des caisses surchoix.

Je remonte l’allée cavalière du jardinet. Des piafs qui se goinfraient des bonnes choses entreposées par m’man à leur intention dans une cagette de bois blanc, s’envolent à mon approche. Le gros greffier noir et blanc qui les guignait depuis le mur en est tout marri et me file un coup de saveur pas content.

Deux enjambées pour escalader notre perron à unique révolution. La porte s’ouvre sur Maria, tout sourires, fardée à mort.

— Zé vous a vou arrivate ! elle explique.

De la trouver sur le pied de guerre me donne à penser qu’elle est seule et compte fermement que nous profitions de l’aubaine.

— Ma mère n’est pas là ?

— Les Bérurier l’ont téléphono per demander si elle pouvate aller chercher Apollone-Zoule, l’a pris aune taxi et Toinet l’est partite avec.

Ils me plument, les pachydermes. Non seulement ils cloquent leur chiare à Féloche pour des séjours inopinés et sans durée préétablie, mais maintenant faut que ce soit ma vieille qui aille chercher ce fils des gorets à domicile ! Alors là, ils balancent le bouchon à des distances vertigineuses !

Maria a passé sa robe noire qui me porte aux sens et ceint son tablier empesé de soubrette. Je sais qu’elle est nue en dessous. Elle connaît mes fantasmes, la mère ! Tu la verrais trémousser du fion, la señorita ! Un mobile de Calder !

Bon, mec, pas fainéant du braque, je lui biche la taille. J’ai misé juste : pas la moindre pelure sous l’étoffe, pas le plus petit élastique de slip ! C’est tout bon. Y a un truc qu’on trouve assez plaisant pour nos ébats, c’est la grosse table de cuisine. La troussée soudarde, je raffole depuis ce jour où j’avais tromboné une gentille mercière dont l’époux était de repos dans leur logement du dessus. Elle ne portait qu’une blouse blanche sur ses formes plantureuses et fermes. Une merveille ! Je l’avais ajustée silencieusement et, tandis qu’on limait comme des braves, une petite fille était venue acheter une gomme (ma partenaire faisait également papeterie). La brave commerçante avait dit à la môme éberluée de repasser un peu plus tard. Un chouette souvenir.

Maria, je la pousse vers l’office, qu’elle remplisse un peu le sien. Ah ! dis donc, elle ne se le fait pas répéter deux fois. La voilà qui se trousse en marchant. Côté de la botte de persil, c’est luxuriant chez mon ancillaire. Elle foisonne de la touffe, l’Ibérique. Faut lui faire la raie au milieu pour se frayer le passage. Bon, la voilà en batterie, les avant-bras sous la pliure des genoux, parée pour l’embroquage express. Dans le fond, ça me peine un peu, cette précipitation. Y a que les servantes qu’on carambole en catastrophe, sans préalable ni taquineries émoustilleuses.

De quel droit on les bâcle, ces mignonnes. Pourquoi réservons-nous nos prouesses aux pimbêches maniérées ? Le remords m’incite à la charité. Bon prince, au lieu de mettre flamberge au ventre, je m’agenouille pour lui pratiquer une tyrolienne de broussailles à déplacement giratoire. Je la jodle en opérant de nombreux changements de registre, passant de la voix de poitrine à la voix de tête de (nœud) et vice versa. Dès lors, elle sait plus bien ce qui lui arrive, Maria. Une telle félicité, c’est pas dans son bled andalou qu’elle a pu en entendre causer.

Là-bas, ils font des « Olé ! Olé » tant que tu voudras, mais la minette modulée, connaît pas ! C’est pas homologué sur les tablettes. Et même ce serait mal vu, malgré le socialisme.

La voilà qui se met à roucouler, puis à glouglouter avant de glapir pour tout de bon.

Depuis mon poste d’embuscade, je vous surgir Pinuche par-dessus le pubis échevelé de ma boniche.

Saboulé prince-de-galles gris foncé, avec lardeuss en vigogne, siouplaît, cravate tricotée noire sur une chemise blanche amidonnée comme un slip de collégien. Sa copine Adeline l’accompagne, dans un manteau bricolé par les prestigieux ateliers de la Maison Dior.

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