Frédéric Dard - Buffalo Bide

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Buffalo Bide: краткое содержание, описание и аннотация

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Chanson de salle de garde :
Non, non, non, Bérurier n'est pas mort Non, non, non, Bérurier n'est pas mort Car il bande encore Car il bande encore. Et pourtant ! Oui, pourtant !
Il a bel et bien trépassé à l'ombre
des montagnes Rocheuses, notre
héroique Buffalo Bide.
Il aura donné sa vie à la France.
Et son vit à Cupidon.
Qu'il repose en pets.
Amen.

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— Vous nous foutez dans une drôle de merde ! élude ce porc carré.

— Vous avez le sens de l’humour, lieutenant ! Je fous la merde parce que je ne me laisse pas égorger comme les autres ?

Un temps.

Il soupire :

— Qu’est-ce que vous proposez ?

— Les solutions les plus simples sont toujours les meilleures : vous nous rapatriez en France, mes deux collaborateurs et moi, à bord d’un jet privé plein de kérosène et on fait comme si on ne s’était jamais rencontrés ! La vie reprend son cours languissant. Vous tirez des balles de glace sur qui vous voulez et moi des coups de bite sur toutes les femmes qui bougent.

— Je pourrais vous faire rapatrier morts, objecte-t-il, cynique, car maintenant les masques glissent de nos gueules.

— Naturellement. Mais je connais Achille, mon saint patron : il a l’air un peu gâteux, mais il ne pardonne pas les entourloupes. S’il nous recevait à l’état de cadavres, il rameuterait toutes les polices et toutes les chancelleries de l’univers. Ce ne serait pas la fin de la C.I.A., mais son crédit en prendrait un sérieux coup ! Il est en mesure de prouver que le cadavre de Bérurier que vous lui avez remis n’est pas le vrai. Personne au monde, pas même un demi-frère ne saurait passer pour lui.

« Et savez-vous pourquoi, Mortimer ? Parce que l’officier de police Bérurier possède le plus gros membre qui ait jamais existé sous le ventre d’un individu. Vos gredins ont eu beau s’employer, quand j’ai découvert le cadavre de mon ami égorgé, à Cheyennes Village , pour « adapter » celui de Standley, il a suffi que j’ouvre sa braguette pour constater qu’il s’agissait d’une macabre supercherie. Bérurier ne saurait être le sosie d’un autre que par son hémisphère septentrional. Il est rigoureusement unique de l’austral ! D’ailleurs, le musée de l’Homme a retenu sa queue pour l’exposer un jour, dans un bocal. Un énorme bocal. »

La Bérurière a accumulé les meubles de sa salle à manger-salon dans le fond de la pièce, ce qui libère une surface de quarante mètres carrés. Elle a installé des chaises en demi-cercle, face à un fauteuil voltaire (le meuble ayant le plus de valeur en cet appartement). Cette disposition qui rappelle la configuration d’une salle de cours de faculté, permet à Berthe de tenir sous son regard, les huit personnages ainsi rassemblés. Ils sont très différents, par l’âge, la mise, la morphologie.

Chacun a une bouteille de beaujolais village et un verre déposés devant lui sur le parquet.

Berthe couvre son monde d’une œillade bienveillante, puis ouvre la séance.

— Messieurs et chers amants, attaque la gaillarde, si j’vous ai fait viendre ce soir chez moi…

— Venir ! corrige un vieux kroum maniéré, portant lavallière et veste de velours.

L’hôtesse fronce le sourcil.

— Ecoutez, l’poète, fait-elle, soudain glaciale, j’discute pas vos qualités intrinsèches, question du français, mais j’sus pas apteuse à suiv’ un cours particulier d’c’moment qu’est grave. Pisqu’vous n’l’avez pas compris, prenez vos cliques et vos claques et remportez-vous, j’ai rien à fout’ d’un prof de beau langage dans mon plumard.

Le bonhomme blêmit :

— Mais, ma douce colombe…

— Ta douce colombe, ell’t’chie d’sus, connard ! Taille-toi, je t’dis : t’es hors jeu !

Fuite éperdue et titubante du candidat évincé, ricanements jubilatoires des autres. Les hommes sont salauds.

La veuve reprend :

— Y m’plumait d’puis quèqu’temps, ce birbe, av’c ses alexandras. Bon, j’reprends. Mes chéris, des circonstances dramaturges viendent d’m’rend’ veuve dans la force de l’âge. Va donc falloir qu’je dégauchissasse un aut’ époux. J’vous aye réunis, vous tous qui pustulez à la succession de m’on pauv’ Béru, pour qu’je pusse faire mon choix en connaissance de vos choses. V’savez ce que c’est ? Su’ l’moment, on se dit « C’est lui », et puis on s’fait mett’ par un aut’ et on se dit « Non, c’était çu-là » ; l’influençabilité d’la tringlette, quoi ! La chair est faib’ ! J’vas vous appeler par ord’ analphabétique, et à vot’ tour d’rôle, vous annoncerez vos mérites et qualités.

Elle pointe une francfort sur le premier candidat situé à sa gauche :

— J’vous écoute, m’sieur Albert…

Un gros rougeaud se lève, ému. Au point de flanquer un coup de saton dans sa boutanche de rouge. L’ineffable liquide se répand sur le plancher. Berthy explose :

— Mais t’es manche comm’ une bite de phoque, tête de nœud ! Cours chercher la serpillère, n’ensute tu foutras l’camp. Qu’est-ce je f’rais d’un branque pareil, bordel ! A vous, m’sieur Charlot !

L’interpellé, un grand sec aux joues creuses, rouflaquettes en pointe, nez crochu, beau chandail marron sur une chemise verte, se dresse avec précaution.

— Je m’appelle Charles, il dit. Je suis chef magasinier, je gagne huit mille francs par mois, j’ai 45 ans et, comme vous le savez, Berthe, ma bite mesure 19 centimètres hors tout !

— Mesure prise des couilles et non du ventre, précise Berthe, donc approximative !

— Non, non ! proteste le postulant, du ventre !

Elle devient sévère, l’ogresse :

— Faut pas me chambrer, Charlot ! Tu t’rappelles pas qu’un soir, j’avais mesuré moi-même personnellement ? Du ventre au trou de pine, tu fais 17, et encore en tirant dessus. J’veux bien qu’on m’baise, mais pas qu’on m’mente ; t’es illiminé, mon drôle. J’hais les grandes gueules ! File !

Et elle poursuit son examen de passage ; mais sans résultat, chaque postulant présentant une faille, une tare, un handicap physique ou moral qui le blackboule.

Une fois le dernier parti, la Grosse se tassa dans le voltaire. Les toutes premières atteintes de l’âge semblaient brusquement l’accabler.

Elle se prit à sangloter frénétiquement en balbutiant :

— Oh ! Béru, mon bon Gros, j’pourrerai jamais t’remplacer ! Comparés à toi, c’est tous des sous-merdes ! Pas un qu’arrive à la cheville de ton paf, mon voyou ! Où qu’t’es, Sandre ? Où qu’t’es, toi et ton zob d’enfer ?

A travers ses sanglots, elle perçut un glissement en provenance du couloir et tourna la tête dans cette direction. Elle vit alors passer dans l’encadrement de la porte une chose énorme et rouge, pleine de santé, avec une grosse tête chercheuse brillante comme un gyrophare de police. On aurait dit le T.G.V. entrant lentement en gare !

— Mon Dieu ! murmura-t-elle, serait-ce-t-il possible ?

Et elle tomba à genoux.

Eperdue de reconnaissance.

Prête !

FIN

Примечания

1

Le second « nez » de nez à nez en majuscule parce qu’il s’agit de celui de De Gaulle, dont le « pic-fraise » ressemblait à la flèche de Notre-Dame.

San-A.

2

Le subjonctif est de moi, tu penses bien que c’est pas un enfoiré de Ricain qui pourrait l’utiliser !

3

Cf. Au bal des rombières , San-Antonio, n o145.

4

Une phrase de cette qualité prouverait si c’était nécessaire, que San-Antonio se doit d’être des nôtres le plus rapidement possible.

Paul Guth (de l’Académie française).

5

La recette du ruban paraîtra incessamment dans un manuel que je prépare sur la pointe en marge de la pointe.

San-A.

6

Astuce à connotation historique.

San-A.

7

Si le tutoiement existait en anglais, j’aurais écrit : « pour que tu la violes, Oncelle », obtenant ainsi un effet irrésistible, mais, hélas, ces cons baisent en se voussoyant.

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