Frédéric Dard - Buffalo Bide

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Buffalo Bide: краткое содержание, описание и аннотация

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Chanson de salle de garde :
Non, non, non, Bérurier n'est pas mort Non, non, non, Bérurier n'est pas mort Car il bande encore Car il bande encore. Et pourtant ! Oui, pourtant !
Il a bel et bien trépassé à l'ombre
des montagnes Rocheuses, notre
héroique Buffalo Bide.
Il aura donné sa vie à la France.
Et son vit à Cupidon.
Qu'il repose en pets.
Amen.

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— C’est vrai, bravo : je n’avais pas songé à ça ! N’empêche que la position de la petite Molly est inconfortable. Si les amis de Peggy Ross les retrouvent, ça risque de chier pour elles !

— S’ils nous retrouvent, ça chiera bien plus fort pour nous !

Arguments égoïstes mais imparables ! Je baisse les bras pour remettre mister Dugland dans sa niche.

Faudrait que je renoue avec mon « bilan ». Que j’expose jusqu’au bout ce que je sais et ce que je devine ; mais franchement, ma mayonnaise mentale retombe. Je poursuivrai plus tard. La petite Margaret est blottie à mort contre moi. Je crois qu’elle n’a plus peur. Elle est totalement conquise, soumise, comme chantait la mère Printemps au siècle des Lumières.

Je béate.

On tient le bambou !

Faut qu’on s’en sorte. Cette équipée coloradienne m’a mis k.-o.

J’aperçois des lumières dans les vitres.

— Retour du propriétaire ! annonce calmement M. Blanc.

Déjà !

Tant mieux.

— Place-toi derrière la porte, avec le tisonnier de la cheminée, au cas où, ordonné-je à Jéré.

Mais en homme averti, il a déjà trouvé mieux : un bronze d’art représentant un chat arqué avec la queue droite.

Dehors, c’est la bruyance d’une arrivée. Claquements de portières, vidage d’un coffre d’auto. Les loupiotes se sont éteintes. Double bruit de pas, gravissement (d’aucuns écrivent gravissage ; pour ce que je veux en foutre, l’un et l’autre se dit) du perron de bois. Les clés (car j’ai relourdé) in the serrure. Heurt d’une valoche contre la cloison. Et puis la lourde du petit livinge s’écarte. Une main tâtonne pour le commutateur. Lumière ! On se met à ciller, tous, d’être brusquement illuminés.

Un grand type pâle, chauve du dessus, mais le restant des douilles coupés en brosse se cabre. Il porte un futal de daim et un blouson de même métal. Mâchoire carrée, nez copieux, regard clair. Tout de suite derrière lui, il y a un grand jeune homme languissant qui tient deux chiens de race yorkshire dans ses bras. Il fait Werther amerloque, le minet. Habillé d’un élégant costume sport dans les teintes automnales, foulard de soie jaune négligemment noué. Lunettes cerclées d’or.

Le docteur Robinson, tu sais quoi ?

— Eh bien ! Margaret ! il sévérise en nous découvrant vautrés sur son canapé, elle et moi.

La gosseline, apeurée, me fait penser à la môme Molly. Elle cloaque des labiales ; veut causer, ne peut !

— Il faut la pardonner, docteur Robinson, interviens-je, j’ai dû beaucoup insister pour qu’elle me conduise jusqu’ici.

Un silence succède. Je te parie mon cierge de premier communiant (que maman conserve dans sa chambre) contre ta dernière chaude-pisse que ce médecin SAIT qui je suis.

Pendant cette brève scène de confrontation, le gars Jérémie se tient toujours placardé derrière la lourde, prêt à interviendre le casé chéant.

— Vous êtes au courant des dernières nouvelles ? reprends-je. Un peu tumultueuses, n’est-ce pas ? Le temps est lourd. Nuageux à couvert !

— Que voulez-vous ?

— Mettre certaines choses au point ; rien de plus, mais rien de moins !

Il réagit enfin, et pas mal du tout pour un intellectuel. Il tient un sac de cuir à soufflets, de type ancien. Epoque « Autant en emporte le vent ». Il fait mine de le déposer sur un meuble, mais d’un geste fulgurant, me le propulse en plein portrait. Je dérouille le projectile dans la poitrine, ce qui me coupe le souffle. Le fumelard ! Là, il m’a niqué de première. Et puis c’est pas fini, son rodéo. Dans tout Américain — fût-il futile ou intello —, t’as un Buffalo Bill qui somnole. Il porte sa sinistre à sa poche, déplâtre un pistolet extra-plat, l’arme de l’homme du monde (convient pour le smoking et le bleu croisé), et me le braque plein cadre en criant :

— Tirez-vous de là, Margaret !

Tu sais qu’il va me roussir les poils avec sa lampe à souder, ce veau ! C’est écrit sur sa gueule et son carton s’appellera « légitime défense ! »

N’heureusement, M. Blanc se tenait en réserve de la République. Te lui balance le chat de bronze dans le dossard, au docteur ! Vacca, ce parpaing ! Il fait « Eeeeehhhh ! », Robinson. J’y change pas une lettre. Comme ça « Eeeeehhhh ! » Mais en plus fort. L’impact le (tu vas voir le mot que je vais trouver !) tétanise.

T’as bien lu, tête en os ? Tétanise ! Son bras armé retombe, tout son corps aussi. Floc ! Au tapis.

Les yorkshires, courageux, se mettent à aboyer comme toute une chasse à courre quand le pauvre cerf est débusqué. La petite pédale n’arrive plus à les tenir dans ses bras divins. Une brassée de cadors en furie, tu parles ! Il glaglate moche, le chérubin !

Est-il besoin de te dire que Mister Jéré a déjà ramassé l’arme du toubib ?

Retournement de situation : avec nous, t’as l’habitude. On finit par te blaser, d’à force d’à force ! Vexé, je me remets sur pied.

— Doc, dis-je, penché sur Robinson, tout cela est de bonne guerre, mais ce sont « les feux de la Saint-Jean » comme nous disons, nous autres, dans nos contrées civilisées, voire « le chant du cygne ». J’ai cru remarquer que vous possédiez un petit laboratoire ; allons-y. Simplement pour me servir du téléphone. Je vais appeler les services de police français afin de leur dicter devant vous mon rapport complet sur toute cette affaire. Après quoi, nous aviserons. M. Jérémie Blanc, mon éminent collaborateur va prendre votre giton en otage ; c’est une pratique très usitée de nos jours, n’est-ce pas, monsieur Blanc ? Montrez un peu au docteur Robinson ce que vous ferez à ce garçon, si quelque chose cloche.

— Volontiers, dit Jérémie.

Et il balance un aller-retour fulgurant sur la frite du môme qui titube et chougnasse. Les abominables yorkshires (que J.-P. Belmondo me pardonne de ne pas aimer les chiens pesant moins de quarante kilogrammes) se redéclenchent.

— Parfait, approuvé-je, et que faites-vous à ces affreuses bestioles quand elles vous cassent les couilles, inspecteur Blanc ?

— Ceci ! répond Jérémie.

Ils ont un truc peu banal, en Afrique, pour neutraliser les mammifères de petite taille. Ils leur appuient sur le nerf chiato-vasculeur et ça les, tu sais quoi ? Tétanise comme dans un roman policier à la con. C’est sans danger pour l’animal et ça produit un monstre effet. Il agit, le Négus. Illico, le premier cador verminique se raidit, comme foudroyé.

— Misérable ! gronde Robinson ! D’adorables animaux sans défense !

On a touché le point sensible, m’est avis. P’t-être qu’il préfère ses roquets à son minet, va savoir ! Des fois qu’ils partouzent, les quatre. La zoophilie, ça existe.

J’entraîne le médecin, mort d’angoisse, jusqu’en son antre.

* * *

Travail précis. Pourtant, je déteste dicter. Quand on commet, faut « regarder » sa pensée se développer sur le papelard, sinon tu te mets à vagabonder de la gamberge. Mais là, non, correct : ça sort bien. No problème. Mes idées sont nettes et mes phrases à peu près cohérentes.

Je m’y suis pris de la manière suivante : j’ai tubé au Vieux, lui ai annoncé que j’étais dans une situation critique et que j’allais balancer un rapport soi-soi. Il a mandé une secrétaire spécialisée, a branché le diffuseur et je n’ai plus eu qu’à dicter. C’est parti tout seul, comme un orgasme. Mon esprit était d’une limpidité de source. J’oubliais rien. Je cheminais pépère dans ce paquet d’embrouilles. Ça me venait comme te revient une récitation apprise dans ta jeunesse. « Il fait nuit, la cabane est pauvre mais bien close. Le logis est plein d’ombre et l’on sent quelque chose… » Tout pareil, je te dis. Un pur bonheur. Ça devait me résulter de cette immense fatigue qui m’affûtait la perception.

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