Frédéric Dard - Maman, la dame fait rien qu'à me faire des choses !

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Maman, la dame fait rien qu'à me faire des choses !: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est beau, un bordel.
C'est confortable.
On y passe généralement de bons moments.
Sauf quand il y vient des gens bizarres.
Alors il arrive que les choses se gâtent et qu'on se mette à y mourir à qui mieux mieux.
Un conseil : ne jamais ouvrir la fenêtre donnant sur la rue, sinon t'es obligé d'appeler les pompiers. Et les pompiers dans un bordel, quoi que tu en penses, ça la fout mal !

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Juste qu’un berger voyeur écrit le mot « fin » sur l’écran, au moyen d’une abondante et impétueuse éjaculation, nous stoppons dans la cour de l’Hôtel-Dieu à laquelle ma brème policiarde nous a permis l’accès.

— Tu veux qu’on va aller av’c toive ? demande Béru d’un ton qui souhaite de toute évidence une réponse négative.

— Pas la peine.

— C’est bien ce dont j’pensais. Alors on va r’visionner c’putain d’film, biscotte y a d’dans certaines postures dont j’m’esplique pas ! Entre z’autres, celle où la supérieure parvient à éponger six gaziers n’en même temps. Ça peut servir.

Suivi de Toinet, je pars à la recherche du garde du corps de feu Karim Kanular.

D’entrée de jeu, l’enfant se présente mal car j’ignore son blase. Force m’est de fournir un luxe de détails pour tenter de mettre la main dessus. Personne ne paraissant au courant de son existence, je me mets à la recherche des ambulanciers qui sont allés le chercher au boxif de la mère Mina.

L’obstination étant toujours récompensée, je finis par les dénicher aux urgences où ils viennent d’amener une crise cardiaque en pleine béchamel.

C’est le gros Jérôme qui répond à mes questions. Sous sa blouse blanche, il porte un pull à col roulé qui sent la lamaserie tibétaine, un futiau de velours potelé et des baskets cradoches auxquelles ont adhéré de vieux pansements joncheurs.

L’urgence du bordel ? Tu penses qu’il se la rappelle. Un type rouquinant qui pédalait dans la mélasse ! En arrivant à l’Hôtel-Dieu, y avait presse, biscotte cette rame de métro qui venait de dérailler à la station Cité. Ils ont dû attendre. Ils sont descendus de l’ambulance, histoire de se dérouiller les cannes. Comme c’était le coup de feu, on les a réquisitionnés pour prêter main-forte. Leur assistance a duré une vingtaine de minutes. Quand ils sont revenus à leur ambulance, elle était vide : l’intoxiqué du claque avait joué rip. Ils l’ont cherché en vain. Le gardien de l’entrée s’est rappelé l’avoir vu partir d’une démarche passablement flageolante. Point à la ligne.

On lui dit merci et on retourne à la Rolls pinulcienne.

La Vieillasse s’est endormie devant les prouesses chibreuses. Lui, la baise, c’est à dose homéopathique. Une petite régalade, en passant, avec, comme point d’orgue dans les bons jours, une crampette d’honnête homme, sans excès de vitesse pour ne pas risquer le tour de reins perfide.

Il tire en danseuse, César, à sa botte, les pognes sur les poignées de freins. Fini l’héroïsme, c’est plus de son âge. Il préfère se laisser mâcher dans des postures languissantes. Pas le repos du guerrier, mais de la mise en disponibilité du tireur de fond. On ne peut pas être et avoir tété.

Quant au Gros, c’est tout le contraire : il est apoplectique et un filet de bave le transforme en boxer à l’arrêt devant l’étal d’un rôtisseur. Il déglutit avec peine et soupire :

— C’est pas pour me vanter, mais y a dans c’t’œuvre plein de belles gonzesses. Ent’ z’autres, une grande blonde qu’a des nichebabes gros comme des oreillers. Si vous verreriez comme elle aime la viande de mec ! Elle s’en biche… Attendez qu’ j’comptasse : un, deux, trois, quat’… cinq ! Oui, cinq à la fois ! alors qu’l’record à ma Berthe c’est quat’. Y a vraiment des nières qu’sont douées. Tu croives, Tonio, qu’en écrivant à la production, on pourrait obtiendre l’adresse à c’t’ moukère ? J’aimerais voir ce qu’é s’rait capab’ de réaliser av’c un chibraque d’ma dimension. Ça la motiveverait, comprends-tu ? Je peux prêter à des exploits.

On le laisse à ses rêves bleus, pleins d’innocence et de pureté. Dans son genre, c’est un ange, Alexandre-Benoît. Ses fantasmes embellissent la vie. La sienne et celle des autres.

*

L’ambassade de Chyrie ? Tu peux pas te gourer : elle est juste à gauche. Et en face, il y a une rangée de platanes dont le crémier du coin ramasse les feuilles pour envelopper certains fromages.

C’est une construction en pierre de taille dont les fenêtres sont munies de barreaux ouvragés pour faire moins prison. Perron de six marches, double porte vernie en clair. Le drapeau chyrien est placé au-dessus de l’écusson ovale où figurent les armes de ce prestigieux pays : un vautour bicéphale tenant un rameau d’olivier dans son bec gauche, un prépuce de roumi dans le droit, en broyant de ses serres un serpent en forme de caducée.

Je presse un timbre logé dans une plaque de cuivre hachée de petites ouvertures.

— Qui êtes-vous ? demande une voix féminine douce comme l’intérieur d’un préservatif après usage.

— Le directeur de la Police parisienne, mens-je-t-il plus ou moins.

— Pouvez-vous exciper de cette qualité ? demande la même voix qui a appris le français dans une école où s’enseigne l’art de devenir hôtesse d’accueil dans la diplomatie.

— Je peux le faire ! dis-je, parodiant un sketch de Pierre Dac et Francis Blanche que je pleure chaque fois que j’écoute des cons à la radio.

— En ce cas, placez une pièce d’attestation devant le petit écran de contrôle qui va apparaître.

Sur ces mots, un rectangle de la dimension d’une carte postale se révèle dans la plaque de cuivre.

Je cloque ma brème devant.

— Merci ! fait la voix féminine.

Et la porte s’ouvre avec un déclic de précision.

Je vois un sas vitré de verre dépoli. Y pénètre. La lourdoche se referme, me voici prisonnier de cette cage.

— Veuillez déposer l’arme que vous portez sous votre aisselle gauche dans la niche qui va apparaître, recommande la dame.

A peine dit, un volet de glace coulisse, découvrant une espèce de casier à droite du sas.

J’y place mon ami Tu-tues.

Le volet se referme et, enfin, la porte s’écarte pour me proposer le hall de l’ambassade.

CHOPE

Ça doit être élégant, pour un amateur de ce que j’appelle « l’art vermicelle ». Rougnougnou en diable. Bricolé. Ça tarabiscoté tous azimuts. Poils de cul. La main de fatma dans la culotte d’un émir. Cédilles et virgules. Parfois, je me dis que s’il existe un purgatoire, il peut très bien ressembler à ça. D’où mon application à mériter le paradis pour l’atteindre sans escale.

Seule concession à l’art européen : un large bureau ministre en bois noir avec plein de téléphones dessus et une gonzesse derrière. Ladite est arabe, mais vêtue en élégante Parisienne. Rousse foncée, maquillage mauve et châssis cabriolet sport. Tu l’exposes au Salon de l’Auto, c’est illico l’attroupement. Son regard fauve a d’étranges reflets mordorés.

Face à elle se trouvent deux fauteuils. A chaque extrémité du hall, il y a un gorille basané dans un costar clair, une belle cravate peinte dénouée au cou et une hypertrophie à gauche de la poitrine, because un holster hébergeant un extincteur de vie auquel ne résisterait pas un éléphant.

Dès que j’ai franchi la porte, le sas se referme derrière moi avec le bruit glisseur d’un tiroir de morgue.

Aucun des trois personnages ne bronche, c’est à peine s’ils me regardent surviendre. Ils posent comme a priori qu’ils m’enculent moralement, physiquement, civilement, et sans les honneurs militaires.

Je me dirige donc vers la fille d’un pas que je voudrais assuré, mais qui doit comporter quelque raideur.

Parvenu devant son burlingue, je lui vote une œillade tellement langoureuse qu’un chanteur napolitain en ferait caca dans le trou de sa mandoline.

La donzelle reste impassible. Elle ne cille pas. Un pareil self-control n’est pas donné à tout le monde, crois-moi. Faut une sacrée énergie à une sœur pour ne pas broncher quand je lui décerne mon œillade enjôleuse number one.

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