Frédéric Dard - Tango chinetoque

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Tango chinetoque: краткое содержание, описание и аннотация

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Moi, vous me connaissez ?
J'ai pas l'habitude de vous mener en bateau, et quand ça m'arrive, c'est moi qui rame !
Alors si je vous affirme que vous n'avez pas encore jamais lu un bouquin comme celui-ci, vous pouvez me croire !
Dans le TANGO CHINETOQUE, vous allez trouver des trucs qui vous feront dresser les poils des bras sur la tronche ! Vous y verrez comment, en Chine, on fabrique mille kilomètres d'autoroute par jour ! Comment un mouton tombe amoureux de Béru ! Comment Béru opère de l'appendicite un zig qui n'en a pas besoin ! Vous y verrez comment le Gros et moi on se paye une virouze dans le cosmos ! Parfaitement ! Et puis, l'amour à la chinoise, ça ne vous dit rien ?
Cette extraordinaire aventure se passe en Chine, mais on ne rit pas jaune pour autant. Et si le coq gaulois se fait déplumasser le dargif par moments, ça ne l'empêche pas de chanter fort !
Non, franchement, je plains Louis XVI qui est mort trop tôt pour avoir pu lire ça ! SAN-ANTONIO

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Je file un coup de patin qui envoie le naze de Sa Majesté dans le pare-brise.

— Dites donc, Illustre Bérurier, fulminé-je, cette prétention, c’est vous qui l’avez émise, ce me semble !

Ça le mortifie, mais mon argument est sans réplique !

— J’étais naze, plaide-t-il.

— Ce qui ne fait qu’aggraver votre cas, mon cher.

— Tu dois bien avoir un plan, soupire le Réprimandé.

— Crois-tu ?

— T’en as toujours un en réserve, mec. J’ai jamais vu un type que les cellules grises fourmillent autant. Et, les tiennes, elles font pas la colle comme le caviar.

— Ne me faites pas la lèche, Bérurier, je vous prie. Ce sont là de basses manœuvres que je réprouve !

— T’as fini de me vouvoyer ! proteste le Piteux. Après cette séance de vol plané j’ai pas envie de te servir de puchinge-balle, tu sais ?

Je lui souris parce que c’est plus fort que moi. Il y a toujours un moment où l’on est obligé de sourire à Béru. On a beau tenter de garder son sérieux, ça part. On pouffe !

— À quoi pensais-tu, Gros, tandis que tu vagabondais dans l’espace ?

— À toi, dit-il gravement. Je t’attendais.

Sidéré, j’essaie de lire son expression sous la visière du passe-montagne. Il galèje ou quoi, le Gros ? Il me file un coup de brosse à reluire ou s’il m’oint la vanité d’huile d’amande douce ? Pourtant non, sa bouille si pénétrable reste calme, grave, sereine.

— Comment ça, tu m’attendais.

— Je me disais que t’allais sûrement tenter quèque chose pour me récupérer, que c’est impossible que j’aille me goinfrer de pissenlits avec toi au-dessus de moi ! J’avais confiance, quoi !

Cher Béru, comme l’existence est réelle pour lui ! Comme elle est solide pour cet homme dépourvu de toute angoisse métaphysique !

— T’as pas répondu à ma question, San-A. Quel est ton plan ?

Je pianote mon volant. L’air est frais. Et le silence entier de la nature éteinte me siffle aux oreilles comme le Mistral dans une coquille de bigorneau.

— Les Services Secrets amerlocks ont la certitude que la base en question se trouve dans le Turkestan oriental.

— C’est loin, ce machin ?

— Nous y sommes, Gros.

Béru file un coup de saveur hautement réprobateur sur le désert de rocaille qui nous entoure.

— Je préfère les Pyrénées-Orientales, soupire-t-il, c’est plus joyce.

Puis, redevenant professionnel :

— Et pourquoi les Ricains supposent-ils ça, gars ?

— La province de Sin-K’iang où nous nous trouvons est un désert quasi absolu, par conséquent elle est propice à toutes les expériences nucléaires et à l’établissement des bases de lancement. De plus, c’est après y avoir pénétré que tous les agents ont disparu.

— Et alors ?

— L’avantage d’un désert, gars, c’est que tout ce qui n’est pas le désert s’y remarque. En admettant que la chance soit avec nous…

Béru acquiesce.

— Si elle y serait pas, fait-il, en ce moment j’aurais la bouille déguisée en bouse de vache !

Nous repartons dans la nuit froide.

Ça ne roule pas vite vu que nous nous déplaçons non pas sur une route ou même une piste, mais dans une immensité caillouteuse. Par instants, malgré la clarté lunaire, je heurte de gros blocs qui meurtrissent durement la calandre de la jeep.

— Tu crois pas qu’on ferait mieux d’attendre le jour ? suggère Sa Majesté. On va finir par démolir la charrette.

J’en conviens. Je stoppe donc et nous nous enveloppons dans deux couvertures fourrées. Le froid est vif, mais ce qui m’incommode le plus c’est ce silence inhumain, sidéral. Un silence qui a la dureté de l’acier. Il est vite interrompu par les ronflements du Gravos. Le sommeil, c’est son arme secrète number one au Béru. Dès qu’il ne fait rien il pionce, alors, fatalement, il recharge la batterie en permanence. Sa dynamo est toujours alimentée et maintient son équilibre psychique.

Malgré tout je finis par m’endormir. Ce valdingue dans les espaces m’a durement meurtri la nervouze. J’en écrase donc, pelotonné sur la banquette avant de la jeep, contre mon tas de couenneries béruréennes. Vous nous imaginez, tous les deux, perdus dans cette immensité, mes loutes ? Ça ne vous fait pas frissonner cette image, hein, dites voir ? Elle vous met pas la larmouille à l’œil ? Imaginez-nous en scope sur écran large. Le désert du Sin-K’iang, blafard sous la lune. Et là-bas, tout là-bas, à peine perceptible à travers les rochers, la pauvre petite jeep du San-A. et de son Enflure, avec eux deux dormant à l’intérieur sous le regard des étoiles. Les choses, voyez-vous, faut toujours les regarder de haut, de loin. Plus on les voit minuscules, plus elles vous touchent. C’est la petitesse qui provoque l’émotion.

Vous chialez un petit coup ? O.K., merci, ça fait plaisir de recueillir des larmes au passage.

Donc nous pionçons de conserve, comme on dit chez Olida, lorsqu’un bruit curieux m’éveille. Chose curieuse, il a réveillé également le Gravos, lequel pourtant dormirait dans un stand de tir. On se regarde en clappant des muqueuses.

— Qu’est-ce que c’est ? grommelle l’infâme.

Je m’apprête à lui répondre évasivement lorsque le bruit se renouvelle, très présent. Un bruit qui vous file du court-jus dans la moelle. C’est un hurlement prolongé, aigu, terrible. Il fait mal partout : aux oreilles, aux nerfs, à la viandasse. Il vous coupe le souffle, vous bloque les éponges, vous recroqueville les radis, vous défrise les poils, vous ride le mamelon et vous déguise coquette en tirette de chasse d’eau.

— Y a un clébard qu’a perdu papa dans le secteur ! murmure le Gros.

Je fronce le nez.

— Tu rigoles, c’est pas un chien qui vient de pousser ces vocalises.

— C’est quoi t’est-ce alors ?

Le même hurlement recommence, mais multiplié par dix. C’est insoutenable dans ce désert.

— Les loups ! je murmure !

— Des loups ! reprend en écho le Mastar, tu débloques…

— Ils radinent du Tibet. Ils nous ont flairés, gars ; m’est avis qu’on ferait bien de les mettre…

— Tu crois qu’ils nous attaqueraient ? doute Béru.

Je secoue les épaules.

— Tu te figures qu’ils arrivent pour nous demander la marque de notre bagnole !

Vite je me dégage de la couvrante. J’ai froid en dedans. Je claque des ratiches comme ce lion qui s’était farci un missionnaire dont la soutane sortait de l’antimite.

— Je les vois ! bredouille l’Hénorme.

Il me désigne sur la droite une quantité de petits points lumineux qui se déplacent. Ce sont les yeux des fauves.

— On a des flingues, je suppose ? halète Sa Majesté.

— Regarde à l’arrière !

Il s’agenouille sur la banquette et se met à farfouiller fiévreusement dans le matériel. Les points lumineux se rapprochent. Les hurlements se précipitent, de plus en plus présents.

— Dégrouille-toi ! l’exhorté-je.

Il fulmine.

— Cause-moi z’en de tes Ricains ! Pas la moindre Thomson, pas même un vieux Lebel ou un Eurêka ! Rien !

— Les armes se trouvaient dans la cantine que j’ai larguée en cours de parachutage, dis-je en embrayant.

Je démarre molo car les roches sont de plus en plus grosses et abondantes dans ce coin. Je me livre à un gymkhana incroyable pour éviter les plus gros parpaings, mais ça tambourine ferme et les cailloux criblent durement la carrosserie de notre véhicule. Sa Majesté, qui est restée agenouillée sur la banquette, m’invite à presser le mouvement.

— Fissa, mec ! Fissa ! V’là les toutous qui déclenchent leur grande offensive de printemps…

Effectivement, depuis que j’ai démarré, la horde s’est décidée à donner l’assaut.

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