Frédéric Dard - Réglez lui son compte

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Réglez lui son compte» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Lyon, Год выпуска: 1949, Издательство: Editions Jacquier, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Réglez lui son compte: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Réglez lui son compte»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Si, en ouvrant cet ouvrage, le lecteur pense lutter contre l'insomnie, il en sera pour ses frais et n'aura qu'à s'entendre avec son pharmacien habituel pour l'échanger contre un tube de Gardénal.
Car ce livre est un ring, une arène, on s'y bat d'un bout à l'autre.
La série d'ouvrages que publiera San-Antonio appartient à la littérature d'action. Celle mise à la mode par Peter Cheney, JH Chase, James Cain, etc… Ici l'énigme le céde à la violence.
Ce livre doit se lire avec un revolver à la portée de la main.
Il est écrit dans une langue savoureuse et pleine de fantaisie faubourienne, mais nul doute que le héros de ce roman ne soit sympathique à tous.
Gouailleur, âpre, rusé, amer, tendre, violent, San Antonio écrit d'avantage avec ses poings qu'avec sa plume.

Réglez lui son compte — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Réglez lui son compte», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

J’attends ses explications.

— À deux kilomètres de l’endroit où vous avez failli vous faire assaisonner, poursuit Favelli, se trouve un petit embarcadère appartenant à un club. Dans cet embarcadère se trouvent des hangars nautiques abritant des canots à moteur. Or, cette nuit, la porte de ces hangars a été fracturée et une des embarcations volée, vous pigez ?

— Très bien. Il y avait beaucoup d’essence à bord ?

— Suffisamment pour permettre à ces crapules de filer. Ils ont dû gagner un point de ralliement quelconque sur la côte et se planquer.

Nous échangeons quelques mots sur le boulot et je m’esquive.

— Vous en avez encore pour longtemps ? me demande le type du taxi.

— Ça vous fatigue de me trimbaler ?

— Pensez-vous, patron. C’est pour savoir si je dois faire mon plein d’essence.

— Faites-le, on ne sait jamais.

Maintenant je vais interviewer le jardinier de la maison de Julia. Il ne faut rien négliger. Mais je constate une fois de plus que cette organisation est de première et que ces carnes-là ne laissent rien au hasard. Vous allez voir pourquoi.

Au moment où je sonne chez le type, un certain Mérulant, je constate que sa porte est criblée de petits trous qui n’ont pas dû être pratiqués avec un vilebrequin. Pour la deuxième fois aujourd’hui, je me sers de l’outil dont je vous ai parlé plus haut et j’ouvre. Plus exactement, j’essaie d’ouvrir car quelque chose bloque la porte. Je pousse fortement et j’entrebâille l’huis. Juste assez pour me permettre de glisser un regard à l’intérieur.

CHAPITRE IV

Comme une tête de mouton

Je redescends quatre à quatre l’escalier et je saute sur mon chauffeur.

— Allez téléphoner au plus proche café, mon ami. Faites le numéro de la Sûreté et demandez le commissaire Favelli ou à défaut son adjoint et dites-leur de rappliquer dare-dare ici avec une ambulance. De la part de San Antonio, n’oubliez pas.

— Que se passe-t-il ? s’inquiète l’homme.

— Il ne se passe plus rien, dis-je.

— Mais…

— Dépêchez-vous !

Il s’exécute et trotte vers le haut de la rue où l’on aperçoit une enseigne de café.

En attendant mon monde, je m’assieds devant la porte, sur les marches d’escalier, et j’allume une cigarette. Je ne fume pas énormément, mais lorsque j’en grille une, vous pouvez croire que mon cerveau fait des heures supplémentaires.

Favelli et Baudron ne prennent pas des chaussures de scaphandrier pour arriver. Dix minutes ne se sont pas écoulées que j’entends le claquement d’une portière. Mes deux collègues apparaissent.

— Alors ? fait Favelli.

Je souris gentiment et leur donne quelques mots d’explication. Je leur révèle de quelle façon j’ai eu l’adresse du type qui s’occupait de l’entretien de la baraque et des pigeons voyageurs.

— Quelqu’un m’a devancé, conclus-je. Ce quelqu’un avait de l’artillerie plein ses mains. Il a sonné. Le jardinier ne devait pas appartenir au gang ; comme il avait lu les journaux du matin il se méfiait et a demandé l’identité de son visiteur. Alors ce dernier lui a répondu à coups de.38. Voilà l’histoire.

— Sapristi ! s’exclame Favelli. À ce train-là, il ne restera bientôt plus personne à Marseille.

Nous achevons d’ouvrir la porte et nous examinons le locataire. Le pauvre colombophile est allongé sur le carrelage de son vestibule et il est plein de trous, comme un fromage de gruyère.

Mon type de la morgue va démissionner ou embaucher du personnel si on continue à lui expédier des cadavres.

— Avec vous, au moins, on est sûr d’obtenir de l’imprévu, affirme Baudron.

Nous appelons les deux gardes qui sont sur le palier avec leur civière. Ils chargent le défunt et l’emportent. Nous les suivons. Parvenu dans la rue, je règle mon taxi en le remerciant pour ses bons et loyaux services. Puis je cligne de l’œil à l’intention des collègues.

— Laissons monter les gardes devant, leur dis-je, et installons-nous à l’arrière.

Ils obéissent, assez éberlués je dois l’avouer.

Quand nous sommes accroupis à côté de la victime, je leur fais part de mon projet, car je ne vous en ai pas encore parlé, mais j’ai une idée, et elle me paraît excellente.

Je les initie rapidement.

— Pour attraper les écrevisses, leur expliqué-je, on met dans les « balances » des têtes de mouton ; j’ai bien envie de jouer à la tête de mouton.

— Apprenez-nous, fait Favelli, nous pourrons faire une partie.

Je poursuis :

— Ça se joue tout seul, comme le bilboquet.

Je me penche sur le cadavre. Malgré ma répugnance, je lui ôte sa veste perforée et je la revêts après avoir quitté la mienne. Le hasard est gentil puisqu’il a permis que nous soyons de la même taille tous les deux.

Je regarde mes voisins et je m’aperçois qu’ils ouvrent des yeux… mais des yeux, comme si un crocodile se mettait à leur réciter les fables de La Fontaine.

— Maintenant, dis-je, c’est moi la victime. Nous allons mettre ce type par terre et le dissimuler sous cette bâche qui doit, du reste, ne servir qu’à ça. Ensuite, je prendrai sa place et vous me débarquerez à l’hosto. Auparavant Favelli ira affranchir le médecin-chef. Vous saisissez ?

— Heu… Non…

Ils ont répondu avec un ensemble parfait.

— C’est cependant très simple.

Je frappe pour avertir les gardes. L’un d’eux fait coulisser la vitre.

— À l’hôpital, ordonné-je.

Le moment est venu de discuter sérieusement. Je dévoile mes batteries à mes collègues de la Sûreté.

— Vous allez annoncer à la presse que le gang des espions a essayé de buter le jardinier. Vous m’entendez : a essayé . Vous ajouterez qu’ils ne l’ont pas eu complètement et que, bien qu’il ne puisse parler tout de suite, les jours du bonhomme ne sont pas en danger. Nos gaillards auront la frousse.

— Vous en êtes certain ? interroge Baudron.

— Dame, réfléchissez un peu : s’ils l’ont abattu, c’est qu’ils le jugeaient dangereux pour leur sécurité.

— En effet.

Je continue :

— Ils ne peuvent être absolument certains qu’il soit mort puisqu’ils lui ont tiré dessus à travers la porte. Donc votre déclaration ne sera pas mise en doute. Ils n’auront à ce moment-là qu’une idée : achever le jardinier avant qu’il ait repris connaissance. Pour cela, ils se manifesteront d’une manière ou d’une autre et ce sera à nous de sauter sur l’occasion.

— Magnifique ! trépigne Baudron.

— Mais très dangereux, souligne Favelli.

Je le rassure.

— Croyez-moi, collègue, j’en ai vu d’autres… Et je suis toujours là.

— Il faut une fin à tout, soupire le commissaire.

Je ricane :

— Vous allez me faire pleurer.

*

Tout se passe comme je l’ai décidé. Arrivé dans la cour de l’hôpital. Favelli s’éclipse. Pendant son absence je parfais ma petite mise en scène. Pour cela je défais mon pansement et me macule le visage avec mon sang. Comme, avec ces péripéties à la Nick Carter, je n’ai pas eu le temps de me raser, je donne exactement l’impression que je veux donner. Pour parfaire l’illusion, j’ébouriffe mes cheveux et me convulse le visage. Tant et si bien que lorsque Favelli revient, il a un haut-le-corps en m’apercevant.

Deux infirmiers me coltinent dans les étages, on m’allonge dans un bon lit chouettement rembourré.

Le médecin-chef soigne ma blessure du bras. Je lui souffle quelques mots pour achever son éducation et il incline la tête en guise de réponse. Cet homme-là saisit rapidement ce qu’on attend de lui.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Réglez lui son compte»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Réglez lui son compte» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Réglez lui son compte»

Обсуждение, отзывы о книге «Réglez lui son compte» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x