Frédéric Dard - Mes hommages à la donzelle

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Mes hommages à la donzelle: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a une multitude de choses dont j'ai horreur. Les jeunes filles de plus de quatre-vingt-dix-sept ans, tout d'abord. Le poisson mal cuit, aussi. Puis les liaisons mal-t-à-propos ; les ouatères de wagons de seconde classe ; les bitures de Bérurier et les imparfaits du subjonctif de Pinaud. Mais s'il y a une chose qui m'énerve par-dessus tout, qui me file au bord du delirium très mince, c'est qu'on s'asseye sur mon chapeau… Surtout au cinéma… Surtout quand on l'a fait exprès… Surtout quand c'est le dargeot d'un truand qui est l'outrageur… Surtout quand tout ça cache le commencement d'une aventure insensée !

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« Ensuite, le personnage d’Héléna s’avérant complètement compromis, il faut s’en séparer. On bute la fausse et on s’arrange pour que je voie le cadavre. Personne mieux que moi ne peut se porter garant de la mort d’Héléna. Seulement, ce meurtre ne résout rien. Il ne fait que m’écarter un instant de la bonne piste. Et la bonne piste, c’est le professeur. Alors, on simule un rapt. Il faut absolument que la réputation du professeur Stevens soit sauvegardée. Excellente, l’idée du râtelier sur la table de nuit…

« Et voilà, dans les grandes lignes… »

Je les regarde de nouveau. Ils semblent pétris d’admiration.

— Il faudrait des hommes comme vous dans notre équipe, décide Schwartz…

— Vous avez un contrat à me proposer ?

— Je suppose que c’est impossible, dit-il, en tout cas, je ne m’y risquerais pas, même si je vous soupçonnais d’être corruptible ; vous êtes trop malin pour qu’on puisse avoir jamais confiance en vous…

— Dois-je prendre cela comme une prise de congé ?

— Oui.

— Définitive ?

— On ne peut plus définitive…

Le sadique plonge la main dans la poche de sa canadienne, et en ressort un pistolet de fort calibre. C’est une arme de toute beauté, qu’il a dû gagner dans un concours. Il y a des incrustations de nacre sur la crosse…

— Beau bijou, lui dis-je, il est à vendre ?

Boris Karloff a un maigre sourire. J’ai vu ce sourire-là sur les lèvres d’un type qui s’apprêtait à mettre le feu à une bonne femme qu’un de ses copains avait arrosée d’essence.

Un sourire qui en dit aussi long qu’un candidat député.

Un sourire qui fait penser à des choses moroses dont la plus folichonne serait un corbillard tiré par des squelettes.

— Bon, je crois que ma dernière heure est arrivée ?

— Ça nous parait évident, murmure le professeur.

— Sortons, enjoint le chauffeur.

Il ouvre la porte. Le vent, en s’engouffrant, fait de nouveau se balancer la lampe à acétylène. Cela me rappelle à la réalité. Si je ne tente rien, avant trois minutes j’aurai dans le corps autant de ferraille qu’un matelas Simmons.

— Eh bien, bonsoir, tout le monde, m’écrié-je.

Je soulève mon chapeau mouillé et, avec une précision que je suis le premier à admirer, je le jette sur la petite flamme de la lampe.

Hourra ! L’obscurité se fait. La cabane devient houleuse comme la cambuse d’un rafiot au cours d’une mutinerie. Je me jette contre le mur et essaie de m’accoutumer à la nuit. Foncer par la lourde entrouverte serait la dernière chose à faire, ma silhouette massive se découperait en ombre chinoise, offrant ainsi à Boris Karloff l’occasion de réussir un beau carton. Si ce garçon n’est pas trop maladroit, il m’en grouperait une demi-douzaine dans la région du nombril…

La voix du professeur Stevens s’élève, étrangement sèche.

— Restez calme ! Bauhm, surveillez la porte, les autres ne bougez pas, je vais rallumer la lampe.

S’il craque une allumette, cela sera suffisant pour que Bauhm localise ma personne. Et alors il actionnera son moulin à poivre !

Stevens se trouve juste en face de la porte, il reçoit donc le peu de clarté lunaire entrant par là. Mes yeux de lynx le découvrent et mesurent la distance qui nous sépare. Je l’évalue à un mètre cinquante.

Le bruit d’une boite d’allumettes remuée.

Je fais un pas en avant et je lui mets un coup de poing de toucheur de bœuf par le dessus de la coupole. Son bada amortit un peu le choc, mais j’y suis allé de si bon cœur qu’il pousse un cri rauque et s’écroule. En vitesse, je me jette à quatre pattes. Une de mes particularités c’est de pouvoir me déplacer aussi vite à quatre pattes que debout. Cette fois, il faut risquer le pacson ; direction la lourde !

Le feu d’artifice commence. Ça vient du fond de la turne, c’est-à-dire de l’endroit où se trouve Schwartz. Il sait qu’à aucun prix je ne dois quitter cette cabane autrement qu’à l’état d’ectoplasme, aussi il n’hésite pas à risquer de trouer Frankenstein. Et c’est ce qui se produit ; Bauhm se met à gueuler tout ce qu’il sait, parce qu’un malheureux bout d’acier est allé se réfugier dans sa carcasse.

Si j’avais le temps de me marrer, je rigolerais tellement qu’à côté de moi, Laurel et Hardy paraîtraient aussi tristes qu’une lettre de faire-part. Mais je n’ai pas le temps. Évidemment, tout ce qui s’est passé depuis que nous sommes plongés dans le noir n’a pas duré le temps d’éplucher un œuf dur.

Toujours à quatre pattes je franchis la porte. Je me redresse et alors vous pouvez être certains que Ladoumègue n’a jamais fait mieux, même au plus fort de sa carrière. La bagnole est à quelques mètres. À peine ai-je eu le temps de tout repérer que, déjà, je touche la poignée de la portière.

Une nouvelle salve part de la cambuse. Je ne sais pas si vous vous êtes jamais servi d’un revolver ; dans l’affirmative, vous devez savoir que les types qui percent l’as de cœur à vingt mètres sont moins nombreux que les contribuables. Eh bien ! Schwartz fait partie du petit lot des champions. Ses pastilles font voter en éclats les vitres de la portière. Il doit y en avoir quatre ou cinq, je n’ai pas compté, toutes sont groupées dans une surface à peine large comme ma main. Si je n’avais pas eu la présence d’esprit de me jeter à plat ventre, on pourrait examiner le paysage à travers ma carcasse comme à travers un porte-plume réclame… Je passe sous la voiture en rampant ; grâce à l’ombre protectrice de la bagnole, mon rascal ne peut voir mon manège.

J’entends le glissement de son pas, sur la terre rocailleuse. Il vient. Oh, ma douleur ! Si j’avais seulement un petit morceau de revolver de rien du tout, j’aurais peut-être une chance de m’en tirer…

Je me fais tout mignard sous cette putain d’auto. Si mon corps pouvait obéir à mon désir, je deviendrais aussi petit qu’une noisette.

Je vois les souliers de Schwartz qui s’approchent, qui s’approchent…

CHAPITRE XIV

HAUTE VOLTIGE

Je retiens mon souffle. Mais la respiration, c’est comme de la flotte ; on ne peut la contenir longtemps… Je suis des yeux les tatanes de Schwartz qui font le tour de la bagnole.

— Il doit être sous la voiture ! crie Héléna.

Une lumière danse en s’approchant.

Les chaussures de Schwartz piquent le sol et ses genoux apparaissent. Il commence à se pencher. Tout se déroule comme un ralenti cinématographique ou comme un cauchemar. Je vais être aussi bon à cueillir qu’une vache dans un vestibule. Il n’aura qu’à promener son artillerie sous l’auto comme une balayette et il sera certain de me truffer. Je n’ai pas le temps de sortir de là… Je…

Je me souviens d’un petit incident banal ; du moins j’ai cru que c’était un incident banal au moment où je l’ai vécu : ce matin je suis passé à la banque pour y retirer un peu de flouze pour le ménage. La liasse de biffetons était fixée au moyen d’une grosse épingle. Je l’ai trouvée tellement mahousse, cette épingle, que je n’ai pu me résoudre à la jeter. Je l’ai épinglée au revers de mon veston. Elle y est toujours. Avec une promptitude inouïe, je l’en retire et, d’un geste rageur, je la plante dans un des genoux de Schwartz.

Oh ! Ce cirque !

Le mec pousse une beuglante qui doit s’entendre jusqu’à Djibouti. Ses deux mains apparaissent. Celle qui tient le soufflant et l’autre. Pour l’instant, elles ne songent qu’au siège de sa douleur et s’affairent sur le genou attaqué.

Rapidos je sors de sous la bagnole. C’est pour me trouver nez à nez avec Héléna. Je lui bigle les pattes : elle n’a pas de revolver. Donc, elle ne m’intéresse pas pour l’instant.

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